Peine perdue
On l'a vu et on le voit partout dans les vitrines :
416 pages. Août 2014.
Il s'agit du 1er livre de cet auteur pour moi.
Alors j'ai du positif, et du négatif, mais commençons par le résumé :
Antoine est un jeune papa décalé. Il vit de petits boulots, a un don pour le foot mais s'énerve trop pour pouvoir en vivre pleinement, il est bagarreur, impulsif. Il adore son petit garçon et ferait tout pour lui, même s'il ne vit plus avec la maman.
Antoine est retrouvé la tête défoncée par une batte devant l'hôpital. Il survivra.
Commence alors, outre le récit de sa vie, un récit chorale de 23 chapitres, avec 22 intervenants qui se succèdent, ont tous un lien les uns avec les autres, en le sachant ou pas. Une belle structure de roman, très originale et très très bien construite. Le but, évidemment, est de finir par savoir qui a mis Antoine dans cet état, pourquoi, et qui l'a déposé devant l'hôpital pour lui sauver la vie. Je vous laisse lire par vous-même !
Alors le positif : la façon dont le livre est construit, le récit chorale, les différents personnages, l'intrigue. J'ai particulièrement aimé le jeune qui livre les repas des personnes âgées et en prend soin à sa façon.
Le négatif mais qui ne concerne que moi : le foot (bon ben là...voilà quoi, le foot et moi.....) et tout cet univers qui va avec, et le fait que les 22 portraits dressés ici soient tristes. Pas de personnage gai, positif, optimiste. Le récit aurait sans doute gagné avec un peu de joie.
Sinon, c'est à coup sûr un très bon roman, qui a parfaitement sa place dans cette rentrée littéraire !