Voici un troisième et dernier (pour le moment !) pantalon pour Gabriel. Toujours en jean magnifique K*e*n*z*o de chez Myrtille, cette fois en noir, et toujours le même patron Ottobre (1/2014). La matière est sublime :

Toujours un élastique à boutonnière malgré la taille resserrée :

Porté :

Je m'arrête là pour le moment pour Gabriel, il a de quoi voir venir à présent et il est trèèèèèèès heureux de ces coutures qu'il prend vraiment comme des cadeaux. Il voit bien le temps que je passe dessus et il m'en remercie ! (il est mimi, j'vais le garder!)

Loïcia voulait des jambières (qu'elle appelle "guêtres") noires, depuis longtemps déjà. J'ai fini par m'y coller, au tricotin, de 5mn en 5mn....et oualà. Les pelotes m'ont été offertes par Marie :

J'ai trouvé ça formidablement long à faire....

Mais bon ça lui faisait tellement plaisir hein !

Portées sur la demoiselle, qui les adore :

Et côté tricot....un gros projet va démarrer !

On en reparle ?

Je me permets pour une fois de ne parler ni d'activités manuelles, ni de lecture. Mais, et j'en suis quasi sûre, mon lectorat étant féminin (que les hommes lèvent la main !), j'ai envie aujourd'hui d'aborder un sujet qui nous touche presque toutes et pourtant reste tabou : le périnée.

J'en ai souffert dès le premier accouchement. J'ai demandé pendant 8 ans une opération qui s'est faite précipitamment il y a presque 2 ans maintenant et depuis c'est une renaissance. Bien-sûr, nous ne sommes pas toutes impactées de la même façon ni au même niveau. Pourtant j'ai énormément souffert de ce périnée très défaillant. Pas question de faire les magasins, pas question de promenade, alors n'évoquons pas les soldes ou encore moins une randonnée !

C'est un "handicap" qui ne se voit pas mais a de grosses répercussions sur la vie quotidienne, répercussions qui entament terriblement l'estime et la confiance en soi.

Et puis j'ai été opérée......et puis.... ma vie a changé ! Je peux marcher, MARCHER ! Faire les magasins avec ma fille, ne plus craindre de marcher un peu vite, longtemps. Prendre confiance, avoir confiance, ne plus jamais me sentir humiliée. Mais aussi ne plus accepter tout et n'importe quoi. J'ai eu une chance immense de pouvoir être opérée, d'être "réparée". Je crains aussi souvent de faire mal ou faire du mal à ce que j'appelle mon "appareillage". J'ai été extrêmement surprise de comprendre que ce sujet est tabou.

Beaucoup de femmes ayant eu au moins 3 enfants ont/auront des soucis de fuites. Plus ou moins importants. Mais réels et souvent quotidiens. Il existe des solutions, des vraies ! Je ne parle pas de cette publicité qui m'a fait bondir, où une femme court en souriant parce qu'elle met une protection ! Quelle mauvaise plaisanterie ! Une femme qui a des fuites ne peut et ne doit pas courir ! Quelle pub idiote !

J'ai toujours un suivi avec une sage-femme formidable, toujours à l'écoute. Lors de la dernière visite, nous avons parlé de cette petite chose, que j'ai commandé rapidement :

Mais qu'est-ce que c'est ?

C'est un pessaire. J'en avais entendu parler. On peut le commander librement sur le net mais ce serait une erreur. Il existe une quantité importante de formes et de tailles. Il faut aller consulter une sage-femme, qui vous dira lequel est le plus adapté.

Et ça sert à quoi ? ça sert à "aider" le périnée dans les efforts. Vous ne pourrez pas plus courir, non. Mais vous pourrez faire une graaaaaaaaande balade la tête haute, ou avoir une séance d'aquagym sans crainte.

Je sais que, malgré mon opération, je ne dois pas courir, ou faire de la corde à sauter, et encore moins du trampoline. Mais je peux marcher, marcher, marcher, faire du vélo, faire de l'aquagym, de l'aquaboxing, porter mes boîtes d'archives, marcher, marcher, marcher ! Je peux vivre normalement et ça change tout ! C'est depuis mon opération que j'ai perdu du poids, que j'ai une application qui me permet de mesurer la marche sur mon téléphone et quel plaisir ! Quelle fierté de voir que j'ai marché 6 ou 7km !

Après tout ce par quoi je suis passée, je sais qu'il est absolument impossible que je sois la seule concernée. Et je suis disponible par mail pour toutes celles qui souhaitent en parler.

Si vous avez des soucis avec votre périnée, ne vous dites jamais, mais alors jamais "c'est normal". Parce que non, ça ne l'est pas. Et vous devez en parler, et vous rendre compte qu'il existe des solutions. Le pessaire en est une, l'opération aussi, mais il en existe des tas d'autres. Les nouvelles protections qui fleurissent dans les magasins ne sont pas la solution.

Je ne reviendrais plus sur le sujet ici, mais il me semblait important, sachant de quoi je parle, d'en faire un article.

J'attends vos réactions, sans langue de bois, sans tabou !

Ce bonnet ira dans la hotte du père-noël mais comme je suis sûre que la destinataire ne vient jamais ici (connait-elle seulement l'existence de ce blog ? J'en doute !), je peux le mettre.

La fiche, la laine (une seule pelote !), et le pompon (fausse fourrure) viennent de chez Écolaines.

En trois soirées, il était terminé et j'ai beaucoup aimé réaliser un petit ouvrage :

Non, il n'est pas pour moi....mais je m'en ferais peut-être un !

PS : Pssssittt, le 1er commentaire sous cet article sera le 26.000è......il y aura donc un petit cadeau pour celle qui le fera !

Le besoin de pantalons est toujours là, un seul ne suffit pas. J'ai coupé dans le sublime jean K*e*n*z*o de chez Myrtille (je mets des * parce que je ne suis pas sûre de pouvoir écrire la marque...). La matière est incroyable ! J'ai repris le patron Ottobre(1/2014) :

et après quelques heures :

Élastique réglable à la taille :

Porté (je ne sais pas si vous voyez le brillant du tissu ?) :

La qualité est vraiment dingue !

7 mois, 7 mois assidus de tricot, patiemment, maille après maille, en 3,5 et c'est piti. Un assez long travail de couture des pièces ensuite et la joie, la grande joie de le voir terminé, de le porter, de le nouer, de me fourrer dedans, parce qu'il est tout doux, tout chaud, et que je suis fière ! Avec la couture, je suis contente, avec le tricot, je suis fière d'arriver au bout. Pas vous ?

Il est exactement comme je le voulais, en alpaga (de La Droguerie). Il a tout de même fallu que je retourne chercher 20g pour faire les liens et gros soulagement : il restait le même bain !!! Après 7 mois, je n'y croyais pas. Et bien si

Allez j'arrête de blablater, place aux photos ! La partie "couture" :

ça prend forme :

Presque fini, je vois enfin à quoi il va ressembler :

Il est finiiiiiiii :

La moins pire des photos du cache-coeur porté :

Je l'adore beaucoup beaucoup ! Il est tout doux, très chaud, tout moëlleux....les 7 mois valaient la peine, vraiment !

Ce roman a reçu le prix Renaudot après que j'ai terminé sa lecture :

Paru en août 2015. 484 pages.

Voilà un bien étrange roman. J'ai mis du temps avant de savoir comment le prendre. J'allais même abandonner quand je me suis posée une question : ce malaise que je ressentais en lisant, est-ce que ce n'est pas la volonté de l'auteure ? A partir de là, je n'ai plus réussi à le lâcher.

Ce roman peut se lire de plusieurs façons.

Il y a l'intrigue de base : une auteure ayant connu un énorme succès avec son premier roman autibiographique, fait une rencontre qui va faire basculer sa vie de façon dramatique.

On peut aussi le lire pour comprendre la façon dont travaille un romancier.

On peut le lire du côté de la manipulatrice, effrayante et cruelle sous des airs adorables.

Bref, une fois qu'on a trouvé et choisi son angle de lecture, il est bien difficile de refermer ce livre !

Ce qui m'a dérangée, c'est que celle qui vient piétiner sa vie est nommée "L." et cette lettre dépersonnalise et m'a gênée. Mais sinon c'est un livre étonnant dans l'écriture comme dans la construction du roman. A lire parce qu'il est rare qu'un livre dérange autant. A lire pour comprendre le mécanisme subtil qui emprisonne comme une pieuvre dans ses tentacules (ou comme une araignée dans sa toile, à vous de voir ). D'autant qu'une fois qu'on a compris que la situation va évoluer, la suite de l'histoire est plutôt inattendue. La fin fait refermer le livre dans un "ouah" de surprise.

A lire en ne regardant pas le battage médiatique fait autour, surtout depuis que le roman a eu le prix Renaudot.            

Ouiiiii ! C'est avec une grande joie que j'ai pu expédier le snood à ma nièce. J'ai finalement utilisé deux pelotes entières, chacune faisant 100g. Voici le premier que j'avais réalisé avant de tout défaire :

Et puis on défait, (ce n'est pas grave), et on recommence ! ça monte, ça monte.....

Et c'est finiiiiiiiii ! A plat :

Un tour :

Deux tours :

Porté, puisque je l'ai expédié à sa petite destinataire :

Quelle joie de terminer un gros ouvrage ! Elle est ravie et c'est bien le plus important !

Mon article d'hier matin était programmé. En complet décalage avec les évènements abominables qui venaient d'avoir lieu dans la nuit, mais je ne le savais pas.

Il y a le silence parce que les mots ne me viennent pas pour m'exprimer sur cette horreur.

Et il y a cette magnifique chanson de Patrick Bruel, qui parle avec des mots juste des victimes d'attentats.....

Plein de courage à toutes les victimes.....  

Gabriel a besoin de pantalons. Pourquoi les coudre ? Parce que si je prends ses mesures, il faut du 6 ans en largeur, et du 12 ans en longueur....introuvable dans le commerce !

Heureusement, Ottobre a pensé à lui et particulièrement le 1/2014 :

J'ai donc coupé un pantalon en 128 en largeur et 146 en longueur. Vive la couture ! Pour les fournitures : le reste d'un coupon de jean D*i*o*r de l'année dernière (Myrtille). Il est très fin, il le pourra pas le mettre quand il fera vraiment froid. Mais d'autres pantalons vont arriver donc...La fermeture éclair vient également de chez Myrtille, ainsi que l'élastique à boutonnière. Les boutons sont des boutons de ma mère. Le jean est de très belle qualité :

Élastique à boutonnière obligatoire :

Étiquette Marèse sur une poche dos :

Il faut vraiment resserrer la taille :

Porté :

La coupe est slim mais pas trop non plus. Le jean avec élastane lui permet de bouger.

Deux autres pantalons sont coupés, yaplukà !

Ce qui me fait plaisir, c'est qu'il choisit en priorité les pantalons que je lui couds pour s'habiller le matin. Donc il est sincère quand il me dit qu'il aime ! Et je crois aussi qu'avoir un pantalon sur-mesure, c'est vraiment confortable....