La tristesse des éléphants
Mais quel roman !!!!!
446 pages. Paru en janvier 2017
Il y a longtemps qu'il était dans ma PàL. Mais un roman en appelant un autre, j'ai trainé pour le lire. Et puis en juin, j'ai pu assister (et participer !) à un café littéraire. Une lectrice a alors parlé de ce roman, avec beaucoup d'enthousiasme. J'ai terminé "Les vies multiples d'Henry Quantum" et enchainé, d'abord en parallèle, sur celui-ci. Et quel bonheur à lire !!!!
Non seulement c'est un roman incroyable, avec une fin totalement inattendue (on se laisse avoir, on ne peut pas la voir venir) mais en plus on apprend énormément de choses sur les éléphants, le deuil, la tristesse.
Jenna, 13 ans, décide de rouvrir l'enquête liée à la disparition de sa mère, Alice, 10 ans plus tôt. Suite à cette disparition, son père est devenu mutique, placé en hôpital psychiatrique et Jenna est élevée par sa grand-mère maternelle.
Sur la route de son enquête, elle est aidée par Serenity, voyante qui a perdu son don, et par Virgil, l'inspecteur qui avait classé l'affaire, ne l'a jamais oubliée, n'est plus dans la police et est devenu alcoolique.
Alice travaillait sur les éléphants, leur vie, leur mémoire, leurs formidables capacités. On apprend beaucoup sur les éléphants, le roman est extrêmement documenté, sans que ce soit lassant.
Les chapitres se succèdent, portés par les voix successives de Jenna, Alice (qui devient de plus en plus présente), de Virgil, de Serenity, jusqu'à....ah non je n'irai pas plus loin ! Trouvez-le, lisez-le surtout !!!!
Un roman magnifique, très fort ! Du même niveau que "Changer l'eau des fleurs", c'est vous dire !
"Les enfants sont des ancres qui tiennent les mères accrochées à la vie"
"La fureur révèle souvent ce qu'on est vraiment"