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Une Plume et une Libellule
En ce moment je lis

 

 

 

 

Les livres sur liseuse :



 

 

 

 

Livres physiques :
 

254  pages

 


264 pages
 

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679 pages

En ce moment je tricote :

Une paire de chaussettes Sapin de Lysandre Hourdin :

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Hansel et Gretel au crochet :

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Le très beau châle Norlys de Palaluna :

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Des chaussettes araignées 🕷 pour Gabriel :

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Une très belle couverture de Noël :

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30 octobre 2020

Bilan d'octobre

Nous voici plongés dans l'automne automne

 

En octobre, j'ai tricoté :

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En octobre, j'ai lu :

210_pages_janvier_2020  720_pages_août_2020

263_pages_sept_20  240_pages_juin_2020

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En octobre, j'ai cousu...presque exclusivement de petites choses :

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En octobre, j'ai brodé, un peu :

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En octobre, j'ai crocheté :

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Comme ce mois a filé vite !!!! Encore plus avec une semaine d'arrêt fatiguante ! Je vois déjà noël se profiler dans peu de temps et je n'aurais pas le temps de tout terminer.

 

Ce Noël sera différent, c'est sûr. Mais ça ne m'empêchera pas de tout tenter pour faire plaisir à ceux que j'aime.

 

Et vous ? Comment s'est passé ce mois d'octobre ? A-t-il filé aussi vite que le mien ? Prenez soin de vous et de ceux à qui vous tenez.

tornade

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28 octobre 2020

La famille Martin

Quand David Foenkinos sort un nouveau roman, je fonce !

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240 pages, paru en octobre 2020

Le narrateur est un auteur en panne (est-ce David Foenkinos lui-même ? ou une totale fiction ? Je n'en ai aucune idée !)

La page blanche, il y est. Il rame depuis un bon moment sur l'écriture de son roman actuel, il patauge.

Alors il prend une décision : il va sortir dans la rue et écrire l'histoire de la première personne qu'il va rencontrer dehors.

Cette personne est âgée et s'appelle Madeleine Tricot (!!!). Il lui explique ce qu'il cherche, ce dont il a besoin. Madeleine accepte et tout s'enchaine : non seulement il va écrire la vie de Madeleine, mais le voilà plongé dans la vie d'une de ses filles : Valérie, devenue Valérie Martin. Il rentre dans le quotidien de cette famille et va tout bouleverser, sans le vouloir et sans la moindre mauvaise intention. Lui, ce qu'il veut, c'est observer, comprendre, écrire.

Mais une personne étrangère, même bienveillante, qui entre et s'installe dans une famille, provoque forcément des réactions, et entraine des conséquences ! Patrick, le père, est harcelé au travail, incapable de se défendre. Valérie n'aime plus son mari. Les deux enfants, des ados très ados, ne voient pas cette intrusion d'un bon oeil et sont extrêmement méfiant, contrairement à leur mère et à leur grand-mère. Madeleine, veuve, souhaite retrouver son premier amour.

L'auteur, en retour, voit également sa vie chamboulée. Il vient de rompre avec Marie, ne s'en remet pas vraiment. L'écriture de ce roman hors norme lui donne le courage d'essayer de la revoir.

J'ai aimé ce roman qui est tout sauf banal, alors qu'il retranscrit pourtant simplement une famille lamba.

C'est un bon cru, Foenkinos ne me déçoit décidément jamais !

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26 octobre 2020

Des masques pour Halloween

J'ai décidé de mettre un peu de gaieté dans cette période et de coudre des masques pour Halloween. J'ai trouvé de jolis coupons chez Ecolaines. On peut se faire plaisir, puisque 20cm suffisent !

Je me suis amusée, c'est là le plus important non ?

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Bon, ça, c'est fait, et dans les temps ! Moi qui suis toujours admirative des belles broderies de saison d'Esperluette, pour une fois, je suis pile à l'heure ! Les deux de droite sont pour Loïcia et Gabriel, très amusés par cette couture.

Je réfléchis aux masques de Noël à présent....le but est de transformer une corvée en petit plaisir.

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24 octobre 2020

Couture en série

Après 6 jours de maux de tête importants et d'acouphènes très gênants, j'ai enfin pu coudre. Incapable de m'y mettre avant, tous les bruits me blessant, j'avais coupé tout ce que je pouvais : des culottes, des brassières, et des cyclistes pour Loïcia. Le tout dans des jerseys de coton bios. Pour les culottes, j'ai repris le patron de Chouette Kit.

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 J'ai réalisé les petits noeuds avec les rubans coupés sur des vêtements achetés, et donnés par une collègue :

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J'avais cet élastique à culotte depuis des années ! Je ne savais pas quoi en faire. J'ai tout utilisé :

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Pour les cyclistes, j'ai trouvé un patron dans un Ottobre, il est parfait. Loïcia en souhaitait 2, qu'elle porte quasiment tout le temps (c'est à la mode je crois !), mais quand elle a vu la composition de ceux du commerce, elle m'a demandé (ô joie) si je pouvais lui en coudre. Le jersey est uniformément noir, mais la lumière le rend bizarre :

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Lancée, je lui ai aussi cousue une culotte Chouette Kit dans les chutes :

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Pour les brassières, j'ai cousu une brassière Léa dans le jersey à étoiles, et une autre brassière, très différente.

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La brassière semble bien plus petite que la culotte. C'est surprenant parce que ce n'est pas du tout le cas porté :

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Pour la seconde brassière, j'avais commandé un patron : la brassière Debbie des Créations d'Ysabel. J'ai été très agréablement surprise lorsque l'enveloppe est arrivée : elle contenait un grand morceau de dentelle ! Génial !

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La brassière se coupe et se coud par taille et par bonnet. Elle est donc bien plus ajustée et surtout permet de rajouter des dentelles ou autres. Le tuto est très clair et détaillé. J'ai trouvé toutes les fournitures chez Écolaines :

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J'ai l'impression d'avoir franchi une étape et le plaisir est immense d'avoir réussi à coudre des sous-vêtements dans lesquels je suis bien, qui me correspondent, et que je vais pouvoir améliorer, embellir. J'ai à présent une boîte (celle du Chouette Kit), que je remplis de mercerie à sous-vêtements, parce que c'est décidé, je n'en achèterai plus dans le commerce. Plus de perte de temps dans des magasins pour ne pas trouver ma taille ou des matières naturelles. Plus d'essayages gênants sous une lumière blafarde, en étant obligée de se déshabiller et toujours un truc qui ne va pas. Plus d'étiquettes qui grattent, de prix qui me donnent des suées, de regrets parfois, d'insatisfactions la plupart du temps et je ne parle pas des inconforts ! Avant, je plaisantais en disant qu'il n'y a que mes sous-vêtements que je ne couds pas, et bien c'est terminé ! Je vais en plus enfin pouvoir moi aussi avoir des ensembles !

A moi les choix de jolies matières, jolies couleurs, dentelles ! Dans 40cm de jersey de coton, je peux coudre 2 culottes ou une culotte et une brassière. Rapport qualité-prix incomparable en plus !

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Et si je tentais les boxers pour mes garçons maintenant ? ouéé

22 octobre 2020

Merci aux soignants

Il m'a fallu un peu de temps pour me décider : j'en parle ou pas ?

Allez, oui, parce que ça peut servir, sait-on jamais. Ne serait-ce qu'à moi, pour garder une trace de ce qui s'est passé.

Et surtout pour remercier les soignants.

Dimanche 11 octobre. Je me réveille avec un énorme mal de tête, des acouphènes importants à droite, une insensibilité totale du visage à droite, un gros mal d'oreille à droite, une perte complète d'audition à droite et des vertiges légers. Bon. Pas de panique. Ayant eu piscine la veille, c'est une évidence : j'ai une bonne otite.

J'appelle SOS médecin et on me donne rdv dans l'après-midi. Je prends mon petit-déjeuner. J'apprendrai plus tard que j'aurais parfaitement pu avoir une fausse route en mangeant !

Le médecin qui me reçoit, au vu des symptômes, n'est pas seul, il y a un autre médecin avec lui. Là encore, têtue, je me dis que ça ne sert à rien d'être deux pour une otite. Ils me font passer un tas de tests neurologiques, et échangent entre eux en prenant garde d'utiliser un jargon médical incompréhensible pour moi. Assez vite, je m'aperçois que j'ai une bonne perte d'équilibre à droite. Ils m'expliquent aussi que ma pupille droite "saute" (nystagmus), ce que je ne sens absolument pas. En plaisantant, je leur dis que tous ces tests sont inutiles puisque j'ai juste une otite. Il leur faut me répéter plusieurs fois que je n'ai RIEN à l'oreille avant que "j'entende". Têtue un jour...

Paradoxalement, je ne supporte pas le bruit, surtout aigu (ça résonne dans ma tête), mais être dans le silence est presque pire tellement je n'entends alors que les acouphènes.

L'un d'entre eux rédige 2 pages, que je dois transmettre à un ORL le lendemain à l'hôpital. Je repars avec une ordonnance pour une grosse dose de cortisone. Zut, je sais que la cortisone et moi, ce n'est pas le grand amour. Mais admettons, si ça permet de faire passer ce gros mal de tête et ces acouphènes très gênants. Ils sont si forts que je ne parviens pas à comprendre que personne d'autre ne peut les entendre ! Pour eux, il s'agit qu'une paralysie faciale à frigore. Merci Google.....ça n'est pas si rare et peut venir d'un virus, d'une autre cause, voire de pas de cause du tout (youpi). ça peut passer en quelques heures comme en quelques semaines (re-youpi). C'est bénin mais pénible (ah ça....)

Le lendemain, je vais au travail à pied (si si !). Là, j'appelle le service ORL de l'hôpital et tout s'enchaine assez vite. Trop. L'interne au téléphone me dit que mes symptômes évoquent plutôt une suspicion de méningite, et que je dois me rendre au plus vite aux urgences. Je ne pense pas une minute à moi, mais à mes collègues : je les ai mis en danger.

Un très gentil reponsable m'accompagne aux urgences. Je comprendrai plus tard qu'il a bien fait puisque j'ai encore la perte d'équilibre à droite (que je ne sens pas du tout non plus. Je ne me sens pas bancale). Là aussi, ça va vite : installation sur un brancard, dans un box, tentatives vaines de pose de perfusion. Je ne bronche pas, me laisse faire, trop mal à la tête. Je pensais partir pour 20mn, une heure à tout casser, je vais en fait rester 11h sur ce brancard ! Il est 8h30. J'ai juste mon sac avec moi, pas de liseuse. Heureusement, et c'est rare, j'avais un tricot avec moi ! Yeah !

Après une prise de sang laborieuse, c'est de nouveau toute une batterie de tests neurologiques qui s'enchaine. Toujours un déficit marqué à droite : audition, équilibre, douleur, sensibilité. Ce qui me gêne le plus, ce sont les maux de tête et les acouphènes ("mais enfin, vous êtes sûrs de ne rien entendre ??? Il y a un marteau-piqueur dans mon oreille droite et personne n'entend ? VRAIMENT ?")

A 11h30, je suis dans le couloir, il faut libérer les box d'examens rapidement. Ah ok. J'ai faim et soif.

A mon arrivée, on m'a fait passer une chemise d'hôpital, comme à tous ceux qui arrivent. Toute la journée, je vais me demander pourquoi, ah mais pourquoi les patients qui en sont capables seuls mettent les pressions DANS LE DOS ? J'ai enfilé la mienne avec les pressions devant, ce qui se révèlera bien plus pratique ! Je garde mes sous-vêtements, mon pantalon, mes chaussettes. Je garde ainsi un peu de dignité. Mais toujours cette confiance (aveugle ? autruche ?) : ce n'est forcément pas grave. J'ai très soif, besoin de faire pipi. Je remets mes chaussures et pars à la recherche des toilettes.

Là, je constate avec une grande tristesse que les couloirs sont remplis de gens qui attendent sur des brancards. Partout. Et ils attendent, les yeux dans le vide, recroquevillés. Souvent âgés, mais pas forcément.

Je reviens sur mon brancard, m'asseois et ô bonheur, me mets à tricoter. Exutoire.

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Le personnel qui passe me complimente sur mes chaussures, ah ah !

Le temps passe. IRM prévue à 13h. Bon. Je tricote. J'ai faim, soif. 13h me semble tellement loin !

Nous sommes à présent 6 sur des brancards dans ce couloir-ci. Je me dis que c'est plein, c'est bon. Mais non, les soignants parviendront à en caser un 7è ! Misère. De temps en temps, l'infirmier passe prendre ma tension ("une tension de jeune fille !" Ah je suis donc déjà si vieille !) et ma température. Interdiction de boire tant que l'IRM n'est pas passée. Dur. A côté, des dames âgées arrivent avec des tensions de 20 et pas un mal de tête ! Dingue. Ben oui, quand on est dans un couloir....on participe à tout, pas le choix. Et inversement.

Je ne me plains pas. Parce que tout au long de cette journée, les soignants se sont montrés formidables. Ils ne sont absolument pas en cause dans ces brancards alignés, ce manque d'intimité, de dignité parfois, ce manque de place, de temps. Oh que non. Ils font tout ce qu'ils peuvent, dans une grande gentillesse. J'assiste à tout parce que je le peux, j'en ai les capacités. Donc je n'ai rien de grave (je sais parfaitement faire l'autruche !), j'en resterais persuadée.

Comme j'ai toujours envie de me taper la tête contre un mur, l'infirmier me donne un comprimé.....de tramadol. Je ne veux plus prendre d'opiacé. Non que je sois accro, mais je ne veux plus, ça ne fonctionne pas. Lui, ce qu'il veut, c'est m'aider à ne plus avoir mal. Je le prends parce que j'ai vraiment mal et que ça va peut-être marcher, soyons fou ! Je le prends par ignorance aussi de ce que c'est. Il paraît surpris que je pose des questions, que je ne prenne pas sans savoir au moins le nom. Alors non ça ne fonctionne pas. Je plane, je me sens défoncée, mais côté maux de tête et d'oreille, nada ! Sauf que pendant un moment, je ne vais plus poivoir quitter mon brancard, le comprimé ne me permettant plus de tenir debout de façon stable...

L'IRM arrive. Avec du retard, mais on est aux urgences donc...

Passer une IRM avec un mal de tête et une caisse de résonnance dans les oreilles est un calvaire. Il le faut, pas le choix.

Retour dans le couloir. L'inconvénient, c'est que j'entends tout. Absolument tout. "Méningite, non. AVC, tumeur cérébrale, anévrisme, sinusite : en attente des résultats de l'IRM". Ah crotte. J'apprendrais plus tard qu'ils ont aussi cherché la sclérose en plaques et le Covid (ah tiens ça manquait non ?). On me propose un autre comprimé de tramadol, je refuse en expliquant que je gère la douleur par le tricot. J'ai bien vu leur incompréhension. Ce n'est pas grave. Mon refus est respecté.

Parce qu'une autre chose m'a sautée aux yeux : la jeunesse de tous ces soignants. Jeunes. Très jeunes. Très gentils et bienveillants. Mais très jeunes. Tous ! Où sont passés ceux qui ont de l'expérience ???? Ils ont craqué ? En repos ? Pas un n'a plus de 30 ans et je suis gentille. Pourquoi ?????

Malgré cela, ils gèrent formidablement l'encombrement, la saturation évidente des urgences. Ils sont rassurants et font leur maximum. Parce que j'y suis restée 11h, mais avec la même équipe ! Comment ils font ? comment ils tiennent ?

17h, j'attends les résultats de l'IRM. Je tombe avec une immense joie, au fond de mon sac, sur ma banane du matin (oui oui, je mange une banane vers 10h), oubliée avec tout ça. Je fonce la manger en douce aux toilettes. Je me marre toute seule. J'en profite pour boire, boire, boire. 11h sans manger ni boire. Je veux bien être gentille et tout et tout, mais là c'est trop.

17h30 : les résultats arrivent : rien. Je les attendais avec une immense ambivalence : envie énorme qu'il n'y ait rien, que tout ça soit pour rien, et en même temps, s'il n'y a rien, j'ai quoi ??? Moi, têtue "ah, je vous avais dit que c'était une otite !"

"....."

Je gagne le droit de MANGER !

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Je me sens surtout coupable. Coupable d'avoir occupé un brancard autant de temps, d'avoir pris du temps aux soignants, d'avoir inquiété mes proches, d'avoir laissé ma collègue gérer seule la journée. Coupable de ces symptômes sans raison exacte, sans cause définie. Le syndrôme de l'imposteur dans toute sa splendeur. Alors je ressors à 18h en colère immense après moi, mon corps. Parce qu'en plus d'avoir toujours mal, je suis totalement épuisée par cette journée d'attente. Et j'en suis au même point que la veille. L'interne me propose de prendre un rdv avec l'ORL...dans 3 mois. Effarée, je lui dis que je ne tiendrai pas 3 mois comme ça. Il me trouve alors un rdv pour le jeudi. Il s'est démené, je le sais, je le remercie.

En attendant, il faut "dormir et se reposer". Ah. Avec autant de bruit dans l'oreille ? Comment on fait ?

Le lendemain, direction ma gentille généraliste avec ce même diagnostic : paralysie faciale à frigore (ça se prononce frigoré). Une semaine d'arrêt, repos. Difficile de se reposer avec un mal de tête qui ne passe pas. Le jeudi, je passe le bilan ORL. Même diagnostic. Bonne nouvelle : mon audition perdue est complètement revenue. Le jeudi soir, mes acouphènes vont enfin voir ailleurs, le mal de tête s'atténue. Il y a plusieurs causes possibles, mais aucune ne peut être prouvée. Alors tant pis.

J'ai "profité" de cette semaine pour rattraper mon retard dans mes mails, mes notifications, j'ai coupé de futures réalisations à coudre à défaut de pouvoir coudre (impossible quand le moindre bruit est intolérable, alors une machine à coudre....non) et je m'y suis mise quand c'était possible. J'ai arrêté le Pilates pour une semaine, trop de vertiges, tant pis. J'ai dormi aussi, un peu shootée quand il le fallait. On m'a demandé des tas de fois comment je fais pour ne pas paniquer. Je n'en sais rien. Avec le temps, j'ai appris à comprendre les signaux de mon corps. Là, ils me disaient que ce n'était pas grave. C'était douloureux, très, gênant, fatiguant, mais pas grave. Et tant que c'est bénin, ça va je trouve.

J'ai eu de la chance d'être prise en charge très vite. D'avoir une IRM cérébrale dans la journée. Qu'on me laisse gérer la douleur en tricotant même s'ils ne comprenaient pas et que ça les intriguait. Ils n'ont pas compris mais n'ont ni jugé, ni cherché à aller contre mon besoin. Et rien que cela, c'est formidable.

Les urgences sont bondées, le personnel est jeune et débordé. Quel est ce système en France ? Comment en est-on arrivé là ? Parce que je n'étais même pas dans les urgences Covid ! Donc ce sont des urgences du quotidien, celles qui sont en permanence bondées, celles où des tas de gens passent des heures sur des brancards avec un personnel dévoué et qui fait au mieux ! Qui fait même des miracles (une IRM en quelques heures, ça tient du miracle) et ne se plaint pas. Jamais.

Voilà, je voulais leur rendre hommage : Pauline, la jeune sage-femme, qui s'est démenée pour m'apporter à boire et un plateau alors qu'elle était débordée, Julien l'interne et tous les autres. J'ai continué à sourire, à ne pas me replier, à garder espoir : ce n'est pas grave, ça va passer. A ce jour, il reste plusieurs hypothèses : la cochonnerie de masques DIM distribués et que nous avons été OBLIGÉS de porter (j'en veux terriblement au gouvernement, pas à ma hiérarchie). Si vous n'avez pas suivi, ils ont été distribués à des millions de fonctionnaires et contiennent du zeolithe d'argent....Si c'est cela, c'est impossible à prouver. Autre hypothèse : un virus. Il faut avouer qu'avec toutes les précautions prises en ce moment, c'est peu probable. Mais admettons. Enfin : le stress, ou aucune cause, ce qui arrive. Je ne me battrais pas pour trouver la cause. A ce jour, je vais mieux. Il reste la fatigue et les maux de tête qui reviennent le soir. Un moindre mal. J'ai récupéré ma sensiblité sur le visage, mon audition et les acouphènes ont disparu, c'est l'essentiel. Enfin : les syndicats ont été remarquablement réactifs et les masques dangereux très rapidement retirés, les agents alertés en quelques heures.

 

MERCI AUX SOIGNANTS et à ma généraliste

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20 octobre 2020

Endométriose, un chemin vers l'équilibre

Beaucoup de livres sur l'endométriose sont sortis récemment. Vous les verrrez donc passer, même si je me doute que ça n'intéresse pas tout le monde :

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240 pages, paru en juin 2020

Je reste évidemment méfiante vis-à-vis de tous ces livres. Parce que je sais qu'il faut en prendre et en laisser.

L'auteure, suisse (et ça a son importance), raconte ici son parcours et elle a le courage de ne rien cacher de tous les soucis gênants que l'on rencontre au quotidien avec cette maladie. Les désordres intestinaux, les problèmes de vessie, on en parle peu, par honte. Et pourtant, nous en souffrons quasiment toutes. Et cet aspect est terriblement impactant dans la vie sociale, au-delà des douleurs et de la fatigue. L'auteure explique les opérations, la peur, l'incompréhension, les douleurs, le repli sur soi.

Et explique comment, elle, elle est parvenue à trouver un équilibre avec et non pas contre la maladie, à écouter son corps au lieu de lutter contre.

Je pense aussi être parvenue à cet équilibre, instable, très instable, menacé et menaçant au moindre grain de sable. Je vis à présent avec ma maladie. J'accepte des mots comme "handicap", "fragilité", "différente".

L'auteure s'est orientée vers une approche naturelle et sans médicaments, même si elle a dû passer par plusieurs opérations. L'alimentation anti-inflammatoire lui a apporté de vrais bénéfices.

Pour autant je reste prudente : ce qui convient à l'une ne conviendra pas forcément à l'autre. Le fait d'être en Suisse lui apporte des facilités que nous n'avons pas forcément en France, même si elle a également beaucoup tâtonné dans l'apprentissage d'une alimentation différente et souvent incomprise. Je me dirige aussi vers une alimentation différente, avec énormément de tests et d'essais. J'ai banni le soja, la viande rouge, quasiment toute la viande d'ailleurs mais je ne rechigne pas devant du poulet bio. Mes allergies m'empêchent de compenser par le poisson, donc je cherche des alternatives. J'ai acheté des livres dans ce sens, j'y reviendrai quand je les aurai lus. J'ai bien compris que certains aliments que j'adore épuisent mon organisme. Il faut trouver des alternatives, chercher, essayer. ça marche ou pas, mais il faut essayer.

Elle évoque la lenteur, le ralentissement imposés par l'endométriose. Avoir une vie "comme les autres" est absolument impossible. S'obstiner est une erreur qui ne mène qu'aux urgences. ça aussi, j'y arrive petit à petit. Il est vraiment difficile de parvenir à accepter qu'on a une grande fragilité, qu'on ne sera jamais "comme les autres", qu'on doit vivre, bouger, travailler différemment. Mais la maladie l'impose. Le plus dur n'est au fond pas de l'accepter, mais le regard des autres. Je m'autorise à dormir quand j'en ai besoin, je n'y arrivais pas il y a peu. Mais l'endométriose épuise, il faut se rendre à l'évidence. Et se tenir droite et "faire comme si" toute la journée, parce que je n'ai pas envie de me sentir diminuée et/ou différente, fatigue énormément. Et ce n'est pas grave. Accepter économise l'énergie. Accepter permet de vivre mieux.

Si elle dit n'avoir aucune difficulté à en parler, je n'en suis pas là. J'ai souvent honte de dire "je ne peux pas". Se justifier, expliquer. Ou simplement pas envie, parce que c'est fatiguant. Je n'ai pas parcouru assez de chemin sans doute. J'arrive aussi à dire "je suis trop fatiguée pour....", ou "là, je ne peux pas, c'est trop".

J'y viens, avec lenteur certes.

Bref : un livre à lire, même si on n'adhère pas à tout. Par exemple, elle parle énormément d'écouter son corps, comme si c'était une autre personne, à part. Elle lui parle même. Je dirais plutôt de ne jamais négliger son instinct !

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18 octobre 2020

Cerise-citron

J'ai terminé une paire de chaussettes. Loïcia trouve qu'elle ressemble aux tic-tac cerise-fruits de la passion lol2

J'ai choisi un bel écheveau acheté avec Cécile, et en complément, le reste du très beau jaune teint par Cécile :

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La lumière d'automne ne lui rend vraiment pas hommage. Le rose est plus profond et vraiment plus lumineux :

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Et hop, une paire de plus dans ma boîte 2020 !

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16 octobre 2020

Petit renard

La maman de Clémence m'avait demandé en tout début d'été si je pouvais réaliser un renard pour son bébé.

Je m'y suis mise très tard (manque de temps....) et j'ai mis plusieurs jours à réaliser ce renard, que je voyais vraiment plus petit, ah ah ! J'avais acheté de quoi le réaliser chez Ecolaines il y a un moment (juillet !). J'étais tombée sur des pelotes en coton des bonnes couleurs :

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Et puis j'ai fini par trouver LE tuto, (gratuit !) et m'y mettre :

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Une pelote de orange n'a pas suffit, je suis retournée en chercher une autre.

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Il est mimi non ? Je me suis amusée. Une tata tient toujours ses promesses !

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14 octobre 2020

Les dédicaces

Pouf, je suis tombée dedans !

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263 pages, paru en sept 2020

Claire a une drôle d'obsession : elle collectionne les livres dédicacés. Pas des dédicaces de gens connus, non non, des dédicaces "ordinaires".

Un jour elle tombe sur une drôle de dédicace. L'auteur, Frédéric Hermelage, y laisse son numéro de téléphone pour une inconnue : Salomé.

Claire se prend au jeu, même l'enquête, rencontre même l'auteur. Parce qu'elle a lu son livre et que son roman est à l'opposé de sa dédicace. Alors elle ne comprend pas, mais veut comprendre. Qui est Frédéric ? Est-ce qu'il se rappelle de Salomé ? Pourquoi une telle dédicace ?

Commence une sorte de comédie, où le chasseur devient chassé, où on perd nos repères sans parvenir à deviner la suite. Claire se fait des idées.....ou pas ? Ici on explore avec détails les sentiments, les impressions, les pensées, les certitudes, les faux-semblants, les mensonges et de façon vraiment subtile et intelligente.

Je me suis complètement faite avoir et c'était drôle ! Se faire cueillir est plaisant !

Depuis que je l'ai commencé, je l'ai pas mal vu dans les rayons des librairies !

A lire, et, pensez à Noël : à offrir !

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12 octobre 2020

Pantalon lilas

Loïcia voulait un pantalon couleur lilas, qu'elle adore.

J'ai acheté le coupon de chambray chez Écolaines quand il faisait encore chaud.

Je l'ai lavé, repassé, et puis j'ai coupé le pantalon du livre Deer & Do.

Et puis il y a eu des masques, des masques, des masques...

J'ai décidé de me mettre une bonne fois dessus et la couture a été assez rapide :

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Que mes photos sont moches, je suis désolée ! Je n'ai pas de photo du pantalon porté, elle travaille beaucoup en ce moment.

Il est trop léger pour la saison, elle le trouvera au printemps prochain, c'est dommage !

J'ai aussi refait un pantalon du commerce, mal taillé, qui ne ressemblait à rien. J'ai décousu tout l'élastique, coupé, recousu les pinces pour resserrer la taille, recousu l'élastique et rajouté des passants en coupant dans les chutes du pantalon Deer & Do au-dessus :

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Ce pantalon est plus épais, elle peut le porter maintenant. Mais franchement quand je vois comme les pantalons du commerce sont taillés, je suis bien contente de coudre les miens !

bisous1

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  • Plume et Libellule, ce sont mes chats. Libellule est au paradis des chats, Plume et Hermione sont bien présentes. Ici je partage, j'échange : couture, lecture, tricot ; mais rien ne se fait sans vous : laissez un petit commentaire, je réponds toujours !
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