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Une Plume et une Libellule
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Les livres sur liseuse :



 

 

 

 

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254  pages

 


264 pages
 

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679 pages

En ce moment je tricote :

Une paire de chaussettes Sapin de Lysandre Hourdin :

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Hansel et Gretel au crochet :

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Le très beau châle Norlys de Palaluna :

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Des chaussettes araignées 🕷 pour Gabriel :

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Une très belle couverture de Noël :

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13 mai 2019

Les Bracassés

J'aime beaucoup cette auteure. Alors quand je suis tombée sur ce roman, hop !

Août 2018

Paru en août 2018. 314 pages

C'est un roman à deux voix, les chapitres alternent entre deux personnes qui n'étaient pas destinées à se rencontrer. Il y a d'abord Fleur, 76 ans, vieille dame obèse, bourrée d'angoisses, de stress, de médicaments, qui vit seule avec son vieux chien, lui aussi obèse Mylord. Elle l'adore, elle n'a que lui.

Et puis il y a Harmonie, jeune fille malheureuse comme tout, qui souffre du syndrôme de Gilles de La Tourette.

Évidemment elles se rencontrent. Harmonie se propose de "travailler" pour Harmonie, c'est à dire garder Mylord pendant que Fleur se rend chez son thérapeute. Et là, il se passe plein de choses. On découvre d'autres personnages tout aussi attachants : Elvire et ses yeux qui dansent, Tonton (une femme à l'allure d'un camionneur), M. Poussin, photographe merveilleux et centenaire.

C'est un roman qui commence légèrement mais qui gagne en profondeur. Un roman sur la différence, LES différences, et ce qu'on en fait. Sur le regard, ce qu'on voit, les préjugés.

J'ai beaucoup beaucoup aimé !

chat qui lit

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9 mai 2019

Nos années sauvages

A quoi tient une lecture.....à la couverture parfois !

Je suis passée devant ce livre à la bibli, et la couverture....il fallait que je l'emprunte. Elle m'a rappelée La tresse, que j'ai tellement aimé.

Comme j'ai bien fait ! Quelle belle découverte !

2016

Paru en 2016. 368 pages

La narratrice est Rosemary. Elle raconte, se raconte, et c'est passionnant. Au moment où elle commence son récit, elle est étudiante en 2è année. Elle vient brutalement de faire connaissance avec Harlow parce qu'elles se retrouvent en garde à vue toutes les deux.

Rosemary parle de son enfance. A 5 ans, elle a brutalement perdu sa soeur Fern ; elle a disparu. D'un coup. Qu'est devenue Fern ? Pourquoi n'est-elle pas restée dans la famille ? On comprend qu'elle n'est pas morte pourtant. Peu à peu, Rosemary nous parle de Fern, elle replonge dans ses souvenirs, elle avait refoulé beaucoup beaucoup de son enfance. Fern, sa soeur jumelle mais si différente des autres. Fern et tous ses liens. La perte de Fern a plongé la maman dans une grande dépression.

Il y a aussi Lowell, le grand frère, 6 ans de plus que Rosemary, qui n'a jamais accepté la disparition de Fern et qui disparait à son tour brutalement quand Rosemary a 11 ans. Elle a perdu sa soeur jumelle, son frère aîné, et elle qui était si bavarde que tout le monde lui disait constamment de se taire, devient silencieuse. C'est contre sa nature, mais c'est son seul moyen de survie : se taire, ne plus poser de questions puisqu'elle n'a jamais de réponse.

C'est un livre absolument passionnant sur les liens, la fratrie, la perte, la différence. Il est extrêmement difficile de vous en parler davantage sans en dire trop. Il est question ici d'expériences ayant vraiment eu lieu dans les années 1970 aux États-Unis, et dont je n'avais jamais entendu parler.

Je vous le recommande vraiment beaucoup beaucoup ! Attention, quand on commence à comprendre, il devient impossible de lâcher le livre ! (mais vous êtes prévenues !)

chat qui lit

3 mai 2019

La goûteuse d'Hitler

1er livre de la sélection Blablabouq de ce trimestre :

400 pages

400 pages. Paru en janvier 2019

Rosa est une jeune Allemande. Elle vit à Berlin avec son mari Gregor. La guerre éclate, Gregor s'engage et part. Rosa est en colère, d'autant qu'il écrit peu.

Pour ne pas rester seule, la jeune femme part vivre chez ses beaux-parents, qui l'accueillent d'abord avec froideur, puis s'attachent profondément à elle. Herta et Joseph sont gentils et bienveillants.

Malheureusement très vite, Rosa est sélectionnée pour devenir "goûteuse d'Hitler", avec 9 autres femmes. Le dictateur n'a choisi (ou fait choisir) que des femmes pour goûter ses plats. Il est persuadé qu'on cherche à l'empoisonner. Rosa se lie particulièrement à Elfriede. Ces femmes partagent la peur de mourir à chaque repas, mais aussi le secret de cet emploi grâce auquel elles gagnent très bien leur vie, et surtout mangent à leur faim.

On suit plusieurs années de la vie de Rosa, une vie de secrets et de terreur, de non-dits. La disparition de Gregor. Un empoisonnement. La vie aussi, parce que pendant la guerre, la vie a continué pour ces femmes jeunes et en bonne santé puisqu'elles mangeaient bien.....et donc des histoires d'amour ont éclos.....

C'est un livre très riche, très documenté, très fort. On s'attache aux personnages, on apprend beaucoup.

Je vous le recommande pour l'histoire, mais aussi pour votre culture générale ! On le voit pas mal dans les librairies, c'est justifié.

lire2

23 avril 2019

Le cerise sur le gâteau

J'ai beaucoup aimé cette lecture :

414 pages

414 pages, paru en mars 2019

Aurélie Valognes a elle aussi un visuel qu'on reconnait immédiatement. J'avais peur d'être déçue, ça n'a pas du tout été le cas.

Il s'agit de l'histoire de deux retraités. Lui, Bernard, a voué sa vie à son travail, négligeant sa femme Brigitte (tout en se reposant entièrement sur elle...), son fils Nicolas, puis sa belle-fille Alice et même ses deux petits-enfants Charlotte et Paul.

Oui mais voilà. Si Brigitte, ancienne professeure, a bien pris sa retraite à 60 ans, ravie, Bernard non, il ne l'envisage même pas à vrai dire. Et pourtant, malgré son investissement total au détriment de tout le reste, son patron le met à la retraite d'office à 61 ans. Et il est odieux, Bernard. Avec tout le monde : sa femme, sa mère Marguerite, sa belle-fille. Il m'a vraiment énervée !

Il faut donc que les deux jeunes retraités s'adaptent à ce tournant important. Pour Brigitte, pas de problème, elle s'investit dans la maison de retraite d'à côté, elle a des activités, elle voit ses copines. Pour Bernard, c'est un gros coup dur, il ne sait pas quoi faire. Son petit-fils Paul lui propose alors de participer à un défi "zéro plastique".

Le roman bascule alors et aborde des sujets plus profonds : l'écologie, le respect de la nature, les changements d'habitudes que nous devons impérativement mettre en place maintenant, pour les générations suivantes.

Bernard se lance dans ce défi à fond. Sauf qu'il n'a aucune limite et un très fort esprit de compétition....

J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il va bien au-delà du feel good ! Il parle de la société, de nos habitudes, du gaspillage, du mal fait à la planète, de la prise de conscience. Mais aussi des ajustements nécessaires lors des changements de vie, et quel que soit l'âge.

Un très bon Aurélie Valognes, qui s'est visiblement beaucoup documentee sur le sujet et donne des tas de trucs pour changer nos habitudes par le biais de son roman !

lire2

17 avril 2019

Les gratitudes

Oh quel roman ! Lu en un dimanche ! Au soleil ! Impossible à lâcher ! Il est rare que je lise d'une traite mais là....

192 pages

192 pages, paru en mars 2019

J'avais pourtant peur d'être déçue, on l'a beaucoup vu dans les médias ce roman, et les critiques étaient bonnes, trop bonnes, j'ai toujours peur de la déception. Allez y, foncez, lisez-le, offrez-le !

Michka est une vieille dame. Vieille oui, mais indépendante, autonome.

Pourtant un jour, elle perd brutalement son autonomie. Incapable de se lever, de bouger pendant plusieurs heures, elle appelle le service d'assistance. Elle n'arrête pas de répéter qu'elle a perdu quelque chose. Quelque chose d'important. Elle bute sur les mots ou ne les trouve plus.

Michka n'a jamais eu d'enfants. C'est donc Marie, sa quasi petite-fille, qui doit prendre la décision de la placer en Ehpad. Michka a recueilli Marie, enfant, parce que sa maman n'arrivait plus à s'occuper d'elle.

Marie adore Michka, elle n'envisage pas une minute sa vie sans elle. Mais Michka perd de plus en plus, elle qui était correctrice, elle pour qui le langage, les mots, étaient tout.

Les sections se succèdent, racontées par Marie, par Jérôme aussi, l'orthophoniste de l'Ehpad, qui se prend d'une immense affection pour Michka.

C'est un roman court (trop !) sur les sentiments, le temps qui passe, l'importance de dire merci avant qu'il ne soit trop tard

coeur1

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13 avril 2019

Qui ne se plante pas ne pousse jamais

Oh j'ai bien aimé cette légèreté qui tombait bien !

288 pages

288 pages, paru en février 2019

Bon, j'aime l'auteure, donc je savais quand même que je risquais peu d'être déçue. Je ne l'ai pas été !

J'aime le visuel de ses couvertures : la marinière rouge qu'on retrouve ici sur la plage. Et puis Sophie Tal Men est bretonne, alors je me "retrouve" dans les lieux. Cette fois nous voici à Fréhel, où j'ai des souvenirs de vacances coeur1

Jacqueline, 82 ans, est condamnée par une maladie rare et incurable. Avant de mourir, elle tient absolument à ce que sa petite-fille, Margaux, ait trouvé le bonheur. Elle travaille énormément dans la chocolaterie familiale, ne laissant de la place qu'à sa vie professionnelle. Jacqueline sait que le bonheur n'est pas là.

La vieille dame a élevé Alexandre, devenu interne en médecine, happé lui aussi par un travail prenant, oubliant tout le reste et s'oubliant. Il est intolérable à Jacqueline de mourir sans les avoir réunis, étant donné qu'elle est persuadée qu'ils sont faits pour vivre ensemble.

Elle conçoit alors un plan un peu fou pour les attirer au Cap Fréhel....

Un roman qui se lit bien, où j'ai revu passer Marie-Lou avec joie !

Une jolie lecture de printemps !

printemps3

9 avril 2019

Au rendez-vous des insomniaques

J'ai vraiment beaucoup aimé ! J'avais besoin de léger après les lectures difficiles de mars :

Fév 2019-224 pages

224 pages. Paru en février 2019

Ils sont 5 insomniaques compliqués, incurables, qui se retrouvent convoqués tous les lundis matins par Hélène, psychologue.

Ils vont décortiquer leurs habitudes, leurs rituels, leurs blocages. Chacun a une bonne ou même plusieurs bonnes raisons d'avoir perdu le sommeil. Tous en payent lourdement les conséquences au quotidien.

Celle qui raconte est Claire : bientôt 40 ans, ses nuits sont devenues difficiles. Elles l'ont toujours été mais ça s'est accentué avec un déménagement en pleine campagne. Elle a accepté ce déménagement pour suivre son compagnon mais cette campagne la terrorise, ne l'apaise pas.

Il y a Lena, une jeune fille qui se réveille invariablement à 4h30 et perd pied en cours. Elle est gentille pourtant, et s'occupe de son petit frère.

Il y a Michèle, qui passe ses nuits dans une église, Hervé, un comptable tellement décalqué qu'il est autorisé à faire la sieste au boulot...jusqu'à quand ? Enfin il y a Jacques, psychiatre à la retraite, tourmenté la nuit.

Chacun traine sa fatigue immense, chacun essaie de composer. Hélène leur propose au fil du temps plusieurs solutions....

J'ai vraiment adoré ce roman sur la résilience, avec une fin certes très bisounours, mais aussi totalement plausible ! J'ai lu en me disant "et pourquoi pas ?"

A lire parce qu'il est chouette comme tout ! Pour celles qui cherchent ici des idées de livre à offrir, il est parfait !

chat qui lit

28 mars 2019

Personne n'a peur des gens qui sourient

Han quel roman !

272 pages

272 pages, paru en février 2019

Gloria fuit, avec ses deux filles. Elle part en Alsace, elle les embarque sans prévenir. Stella est ado, Loulou a 8 ans. Et elle fuit, partant du sud pour remonter en Alsace, dans la maison de son enfance, perdue au milieu d'un petit village.

Mais que fuit-elle ? Ou qui ? Pourquoi ?

J'ai été happée par ce roman. On remonte le temps avec Gloria, elle raconte sa vie compliquée, la mort de son mari et comme on n'a que de petits éléments à chaque fois, on essaie de comprendre, de retracer le fil. Pourquoi son mari est-il mort ? Où était-elle à ce moment là ?

Qui sont les gentils ? Les méchants ? Est-elle poursuivie ? Par qui ? Ses filles sont-elles en danger ?

On tombe dans l'histoire et on fait défiler les pages.

La fin m'a attrapée par surprises, je ne m'y attendais pas !

A vous de lire, de tomber dedans, de le dévorer !

lire2

24 mars 2019

Deux soeurs

Hiiiiiiii ! David Foenkinos, un de mes auteurs chouchous, a sorti un roman ! J'ai sauté dessus :

176 pages

Paru en février 2019. 176 pages

Connus pour ses romans très légers, je trouve que David Foenkinos prend une belle profondeur avec le temps qui passe.

Mathilde est heureuse avec Étienne. Professeure de français, elle vit depuis 5 ans avec lui, ils parlent mariage. Très investie et appréciée dans son métier, elle aime sa vie.

Et puis Étienne devient bizarre, distant...et finit par partir.

Mathilde ne comprend pas, sombre et perd pied, allant jusqu'à être mise à pied, parce qu'elle dérape en cours.

Elle accepte la main tendue de sa soeur aînée et se retrouve à vivre avec elle et leur bébé. Ce qui la perd, c'est de continuer à chercher ce qu'elle a pu dire, faire, ne pas dire, ne pas faire. Et si elle n'y était pour rien ? Mais est-ce plus acceptable, de perdre tout ce qui faisait le bonheur de sa vie, sans y être pour quoi que ce soit ?

Difficile de dire plus sans trop en dire, sans dévoiler des éléments que je préfère vous laisser découvrir.

La plume de David Foenkinos ne faillit pas, ne déçoit pas. C'est un auteur qui parvient à garder le cap, le rythme, en s'améliorant à chaque roman et en étoffant ses sujets, en se diversifiant sans faiblir.

Un roman très prenant et dont la fin laisse sans voix !

chat qui lit

20 mars 2019

Le malheur du bas

Un roman très très dur :

Août 2018

Paru en août 2018, 272 pages

J'ai enchaîné dans le douloureux après les Enfants de coeur...sans vraiment savoir ce que j'allais lire.

Marie est une maman comblée, une femme heureuse.

Vraiment ? Alors pourquoi le roman commence par 3 morts : elle, son mari, et leur tout-petit garçon ?

Elle les a tués et s'est donnée la mort. On comprend, on sait très vite pourquoi.

Marie est heureuse, très très heureuse 18 mois plus tôt. Elle a un métier qu'elle aime, un mari qu'elle aime et qui l'aime depuis 10 ans, un bel appartement, une belle vie, et elle en est consciente.

Un soir, tout cela bascule.

Mais plutôt qu'en parler, plutôt que dénoncer son viol et son violeur, le crier, se battre, Marie va s'enfermer dans un silence abominable, qui va l'amener à liquider sa famille.

Le roman décortique tout le processus psychologique dans lequel Marie s'enferme, et qui est parfaitement plausible.

On sait à quoi tout cela va amener, et c'est terrible.

Marie crie dans sa tête, dans ses attitudes, et personne ne voit. C'est sans doute le plus terrible dans tout cela : elle a envoyé des tas de signaux de détresse, jamais pris en compte, jamais entendus, écoutés. Elle crie tellement dans ses silences !

Ce roman est utile, je pense, pour peut-être pouvoir décoder des signaux qu'on ne comprendrait sans doute pas, pour amener à être vigilant et attentif aux petits signes qui pourraient être anodins, mais plus du tout quand ils sont mis bout à bout.

Bien-sûr on n'est pas dans un roman facile.

Mais il vaut le détour, on a envie de consoler Marie....et surtout de faire attention aux autres, autour de nous. Je vous avoue qu'après, j'avais envie d'un roman plus léger !

bisous1

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