Après de loooongues semaines de réservation, il était arrivé pour moi à la bibli !!!! Hiiiiiii !

312 pages, paru en février 2015.

Un livre génial sur la résilience, sur la peine, la mort, mais sur tout ce qu'on peut en retirer, avec une fin inattendue, comme la dernière fois avec cet auteur !

L'histoire est celle d'un médecin suicidaire, qu'on appellera Mark mais qui ne s'appelle pas Mark. Sa femme est morte et il pense que plus rien ne le retient à la vie. Alors il veut mourir aussi, se tuer, en finir, et en tant que médecin, il est plutôt bien placé pour savoir comment faire.

Un matin, il prend un taxi. La femme qui le conduit s'appelle Sarah. Elle est âgée et complètement déjantée. Elle demande à Mark de lui donner une semaine, une semaine pour lui faire changer d'avis, une semaine pour vivre autrement. Mark n'a rien à perdre, plus rien. Alors il accepte un peu malgré lui, parce que Sarah a dit exactement les mots qui ont fait qu'il ne pouvait pas refuser.

Ce livre est un compte à rebours. D'ailleurs on commence par la fin, par la page 271 et on remonte les pages comme on remonterait le temps. Cette pagination hors norme fait qu'il est extrêmement difficile d'éteindre pour dormir ! Je l'ai "avalé" en 3 soirs. Il fallait que je sache !

Un livre d'un positivisme incroyable, prouvant qu'on peut remonter toutes les peines.

A LIRE !!!!

Et comme nous sommes le 1er septembre : bonne rentrée à tous les écoliers qui reprennent les cartables, ainsi qu'à mes copines maîtresses et profs ! 

Enfin plutôt retour rapide à la bibli en ce qui concerne ces deux romans :

J'avais réservé le premier. Longtemps. J'étais donc vraiment ravie quand il est arrivé à la bibli. J'ai lu 10 pages. Consternant. Alors j'ai cherché les critiques sur le net et

Alors j'ai commencé le second. Anna Gavalda quand même ! Pardon mais j'en attendais beaucoup moi ! Elle a tellement bien écrit ! Ah oui mais ça, c'était avant. Parce que là, misère....

Le "roman" est divisé en deux nouvelles. Moitié-moitié, pile. Bon. La première est mal écrite, sans intérêt, voire idiote, avec une fin ahurissante (et pas dans le bon sens...). Mais les critiques disaient que la seconde était mieux. Ah. Admettons. Alors je lis. Parce que bon, c'est Anna Gavalda quand même ! Tu parles !

Remarquez au passage que je vais jusqu'au bout. Pourquoi ? Je l'ignore encore dites donc ! Parce que franchement, pour celui-là aussi :

J'ai envie de dire : lamentable. Parce que c'est prendre le lecteur pour un jambon dans ces deux cas. Ma consolation : je n'ai pas dépensé un centime, puisque c'est la bibli. Je n'ai pas récompensé les deux auteurs pour ces livres. Parce qu'ils ne le méritent pas.

Faut-il sortir un livre pour sortir un livre ????

Mieux vaut sortir la poubelle....

Fuyez ces deux-là, il y a tellement mieux à lire.....

Je suis allée rapporter des livres à la bibli, je suis revenue avec celui-ci (à chaque fois que je me dis que j'en ai bien assez à lire et que non non non, je n'en rapporterais pas....j'en ramène une pile entière !) :

Paru en poche en février 2015. 312 pages.

Je l'ai pris à cause du bandeau rajouté par une bibliothécaire :

Une belle écriture ! Le livre est divisé en chapitres, qui comptent chacun pour une journée, et dans chaque chapitre, tout est divisé heure par heure. On suit les consultations de Baptiste, jeune interne, aux urgences. On rit beaucoup, mais pas que.

En fil rouge, l'histoire de cette patiente du 5è étage, qui "part" doucement, accompagnée par les histoires racontées par Baptiste et tous les autres internes. Elle attend son fils, bloqué dans un aéroport à cause de l'éruption du volcan islandais, et ils ont décidé de la faire "tenir" le plus longtemps possible.

Si certaines histoires sont plus dures que d'autres, il y a toujours, toujours, ce positivisme énorme à la fin. Les urgences, c'est la vie, ce sont....1001 vies.

A lire pour le positivisme, pour les situations absurdes, pour la chute complètement inattendue, à lire parce que ça fait du bien !!!! Parce que cet auteur parvient à rendre beau et positif un quotidien qui ne l'est pas !!!

J'avais beaucoup aimé "Il faut laisser les cactus dans le placard", voici la suite, réservée à la bibli :

Paru en octobre 2012. 410 pages.

Très honnêtement, il m'a fallu du temps pour me replonger vraiment dans le roman. Il y avait trop de temps que j'avais lu le tome 1. Le mieux est de les lire l'un après l'autre.

Mais après....j'ai eu de la peine à le lâcher ! On avait quitté le tome 1 sur la disparition tragique de Gabriel en mer, le chagrin de Sarah. On retrouve Gabriel, pas mort du tout mais qui a subi un tel traumatisme qu'il a complètement changé. Il tombe par hasard sur Elsa, qui arrive à le mettre entre de bonnes mains pour qu'il aille mieux.

On retrouve aussi Marie, mais vraiment moins présente, et Anne, Lise, Alex....

On voyage à Corfou, en Bretagne, aux États-Unis, à Paris....et les nuits se font toutes petites pour lire encore un chapitre, et encore un chapitre....mais vous voyez de quoi je parle !

Alors si vous avez lu le premier, vous aimerez le second. Si vous n'avez pas lu le premier, quelle chance, vous pourrez les lire à la suite !!!!

A lire pour ce bel esprit de résilience qui fait tellement de bien, la solidarité, les sentiments sincères....

Déniché à la médiathèque, depuis très longtemps sur ma liste :

Paru en août 2011, 223 pages.

Un roman difficile, parti d'une histoire vraie.

Le narrateur est le papa, dont on ne connaîtra pas le nom. Et il raconte l'annonce de la maladie de son fils Mehdi, maladie dont on ne connaîtra jamais le nom non plus. Mais est-ce important ?

Le papa a du mal à trouver sa place auprès de ce fils qui se transforme et s'affaiblit au fil des traitements. Il essaie de lui apporter des petites bulles de bonheur, même s'il pressent la suite. Il ne trouve plus sa place dans son couple, ni même dans sa maison, qu'il délaisse alors qu'il doit la terminer. Ils venaient d'y emménager quand ils ont appris pour la maladie de Mehdi. Ils avaient des projets plein la tête, de jardin, de soirées, de barbecue, eux qui avaient toujours vécu en appartement.

L'histoire vraie de départ, est le très beau cadeau que des employés d'un établissement ont offert à un de leur collègue qui avait un fils gravement malade : 170 jours de RTT pour qu'il puisse rester auprès de lui.

Mais ce cadeau magnifique ce révèle aussi encombrant : il ne pourra jamais le leur rendre. Isolé des autres, isolé de la vie, isolé de sa propre vie, le papa se recentre sur son fils et fait tout son possible pour lui alléger un quotidien devenu très difficile.

C'est un roman extrêmement fort la générosité, le don, la maladie, la famille. Mais difficile aussi, on verse des larmes....à savoir.

A lire !

Depuis longtemps sur ma liste, enfin trouvé à la bibli :

309 pages. Paru en poche en janvier  2015.

C'est "à cause" de cet emprunt que j'ai lu "L'histoire d'un mariage", du même auteur. Parce qu'au dos, il était écrit que ce roman était écrit par le "remarquable auteur de L'histoire d'un mariage"....qui était à côté, sur l'étagère de la bibli. Les romans ne se suivent pas, mais j'ai décidé de les lire dans leur ordre de parution.

Et aucune déception !!!

Tout commence en 1985. Greta vient de perdre son frère jumeau Félix du SIDA, même si pas une fois le nom de la maladie n'est écrit (d'ailleurs, pourquoi ????). L'épidémie fait des ravages à New-York et Félix est emporté, comme tant d'autres autour d'eux. C'est aussi à ce moment-là que Nathan, le mari de Greta, choisit de la quitter. Elle se retrouve presque seule, (heureusement soutenue par sa tante Ruth, personne exceptionnelle) et complètement déprimée. Tellement déprimée que son médecin finit par lui proposer des électrochocs. Elle accepte les 25 séances.

Et se produit alors l'inimaginable, Greta va se mettre à voyager dans différents mondes qui reviennent en boucle : 1918, 1941 et 1985. Elle est elle-même mais une autre elle-même, qui s'adapte à une autre vie, avec les mêmes personnes mais différentes. En 1941, Nathan est toujours son mari et elle a un petit garçon....Et Félix est vivant. En 1918, Ruth est là et elle peut lui raconter en toute confiance ce qui lui arrive.

Elle découvre, redécouvre sa vie, ce qu'aurait pu être sa vie, ce qu'elle peut faire de sa vie, de ses vies. Elle choisit d'aider les autres Greta à chaque fois que le temps tourne. Dans chaque époque, elle passe une journée puis une semaine, ce qui lui permet de planifier, de réfléchir, d'organiser.

J'ai complètement adoré ce livre, dévoré en deux soirs. Un remarquable roman positif, sur la résilience et ce qu'on peut faire (ou pas) de notre vie, de ce qui est important et ce que nous avons à coeur de changer.

Et il en reste une phrase : "Petit(e), rêviez-vous d'être la personne que vous êtes devenue ?"

A méditer !

Et surtout à lire !!!!

Déniché à la grande médiathèque des Champs Libres :

Paru en 2009. 272 pages

Une histoire dont il me va être difficile de vous parler sans dévoiler trop de choses.

Holland et Pearlie sont mariés depuis quelques années, ils ont un petit garçon de 3 ans, Sonny, et tout va bien. Nous sommes en 1953. Ils se sont connus pendant la Seconde Guerre Mondiale, perdus de vue, retrouvés en 1949, mariés.

Holland est un très bel homme et Pearlie le sait, elle qui est moins jolie.

C'est en 1953 que leur vie va basculer pendant 6 mois. C'est en 1953 qu'arrive un ancien compagnon de guerre d'Holland, et que tout va changer pour eux. Mais il est vraiment compliqué d'en parler davantage sans dévoiler ce que vous devez découvrir vous-même !

J'ai beaucoup aimé ce roman, à lire d'une traite si vous le pouvez (je n'ai pas pu !). Chaque  chapitre amène un petit détail qui s'imbrique dans le reste pour former un tout très cohérent et qui fait pousser des "ah mais oui !" pendant la lecture.

A lire !!!!!

Envie de légèreté, alors un emprunt à la bibli :

405 pages. Paru en septembre 2009.

Ah ça pour être léger, je me suis bien marrée !

Lucy vit avec son mari Tom et leurs trois enfants Sam, 9 ans, Joe 5 ans et Fred 2 ans dans une banlieue bobo de Londres.

Il est super organisé, un brin maniaque, elle est bordélique, tête en l'air et tout sauf organisée. Mais ses enfants doivent bien se marrer avec elle ! Elle oublie ses clés, part à l'école en pyjama, et évidemment se fait prendre....

Elle donne des surnoms aux autres parents d'élèves : mère parfaite, mère efficace, père au foyer sexy, père célèbre, etc.... 

Elle se fait des soirées avec ses copines, manque de sommeil, se noit dans un verre d'eau, mais est extrêmement attachante. Alors j'ai beaucoup aimé ce livre qui reprend, en une fois certes et du coup c'est excessif, tous les petits défauts que peut avoir une maman d'enfants en bas âge !

A lire, pour se détendre !

Une autre formidable saga :

Paru en avril 2013, il m'a pourtant fallu patienter pour l'obtenir, signe indéniable qu'il s'agit d'un bon livre ! 425 pages

J'avais beaucoup aimé "L'Île des oubliés", de cette auteure, alors j'ai voulu en lire davantage d'elle. Quelle bonne idée !

Cette saga commence en 1917 en Grèce. J'avoue avoir très peu de connaissance de l'histoire de la Grèce et de la façon dont elle a traversé les deux guerres mondiales. Bien-sûr il s'agit d'un roman, mais on en apprend tout de même beaucoup.

En 1917 nait Dimitris.....juste avant un gigantesque incendie qui a ravagé Théssalonique. On suit son histoire. Parallèlement, on suit celle de Katerina, petite fille qui perd sa mère et sa petite soeur dans l'évacuation en urgence de leur ville. La maman se retrouve à Athènes, Katerina elle, va se retrouver parachutée dans un autre navire, recueillie par une famille monoparentale et continuer à avancer dans la vie.

On suit les deux enfants, leur famille, la vie en Grèce, les guerres qui se succèdent....Passionnant !!!!

Une belle saga très documentée !

Vous êtes encore là ? Mais non voyons, filez à la bibli !!!!

Oh qu'il m'a été difficile de lâcher ce livre trouvé à la bibli !

528 pages, paru en août 2012 en poche

Et pourtant, ces gros pavés, je les préfère en format liseuse ! Quand j'ai ouvert le livre, j'ai d'abord été découragée par la police minuscule, la vraie impression de pavé, oubliée avec la liseuse....et puis je suis tombée dans le livre....

Mais où est passée Sandra ? Cette jeune maman de 23 ans a disparu au milieu de la nuit, laissant sa petite fille de 4 ans toute seule dans la maison. C'est son mari Jason qui va se rendre compte qu'elle a disparu, et appeler la police.

Très vite, il devient le premier suspect. Mais pas seulement. Un délinquant sexuel fiché, qui habite la rue, est lui aussi suspecté.

L'inspectrice chargée de l'enquête se creuse la tête pour démêler cette intrigue dingue qui vous prend ....le sommeil !

Les personnages principaux sont attachants, le récit mené tambour battant, et malgré la toute pitite police, le livre m'a tenue plusieurs soirées à rallonge !

La fin est en plus complètement inattendue !

A LIRE !!!