Il fait partie de la rentrée littéraire 2017 :
240 pages. Paru fin août 2017
Ce livre m'a passionnée. Le côté historique mais pas seulement. Le côté psychologique, que l'auteur explore, est vraiment intéressant. A la fin de la gueurre, que sont devenus les pires tyrans ? Les monstres ? Comment ont-ils pu s'enfuir ? Où ? Qu'a été leur vie ensuite ?
Et au-delà, j'ai trouvé profondément injuste qu'ils puissent vivre une belle vie après l'enfer qu'ils avaient fait vivre à des millions de gens.
Mais pour l'affreux Josef Mengele, ce n'est pas le cas (et tant mieux, ah mais !). Tout le reste de sa vie ne sera qu'une fuite éperdue ....et il se fuit lui-même, torturé, stressé, mais jamais en se remettant en cause, jamais avec le moindre remords, faut pas pousser.
On suit donc sa vie à partir de sa fuite, à travers lui mais aussi à travers sa famille, qui le soutiendra jusqu'au bout, son fils, ses femmes. Un homme qui se cache, qui se terre, apeuré, aux abois, sans scrupule.
Vous devinez déjà toute l'admiration que j'ai pour ce monstre hein !
Il mourra bêtement sur une plage en 1979, ayant déjà une vie trop belle et trop longue après tout ce qu'il a fait.
L'auteur remonte dans tous les rouages qui ont permis cette vie après-guerre, malgré les recherches poussées du Mossad et d'autres. Pas juste ! Pas juste !
Je crois qu'il est important de lire ce roman, pour ne pas oublier, pour savoir que ça a existé, qu'il n'est pas le seul concerné et qu'il y aura toujours des gens pour aider les monstres. Malheureusement.
Je pense que des documentaires ou d'autres romans sur ce thème vont sortir. Parce que depuis 2015, les archives de la Seconde Guerre Mondiale sont ouvertes à tous, et que les chercheurs, les romanciers, vont (enfin) y avoir accès. Logiquement, on devrait bientôt voir des livres en liens avec cette ouverture d'archives....et c'est très bien !