Ce défi n'a pas été difficile à réaliser !

Le plus dur ? trouver quelle couleur pastel j'allais choisir !

Mais quand j'ai vu le rouleau, ça a été une évidence. Ce sera une tunique issue de ce livre :

Ce qui est sympa avec les patrons japonais, c'est qu'on peut mixer les modèles à volonté.

J'ai donc cousu une tunique "a", mais en rajoutant les manches avec une patte de la tunique "b" :

J'ai rajouté un lien dans le dos et une bande blanche dans le bas :

Des plis, des fleurs, du rose pastel....j'ai bon ?

La patte de boutonnage donne une jolie finition :

J'ai fait des surpîqures roses sur la bande blanche :

et pareil pour le lien blanc :

 Allez vite voir les autres participantes !

Nana !

et voilà, j'ai pu terminer hier la dernière étape du panier noué de chez Dame Valiste :

Je l'ai déjà rempli avec la laine trouvée ici avant de partir, et les crochets Clover reçus hier (merci maman !  ), ils sont magnifiques d'ailleurs !

Un très chouette SAL et un beau panier noué, j'en referai !

Et à propos de réception, j'ai eu la grande joie de recevoir un colis des Baléares à notre retour, un grand

à Sophie !!!! Nous avons été drôlement gâtés !

Pour Gabriel, plein de petits choses Cars (il manque la voiture ! il manque les images ! mais il était parti avec !) :

Pour Loïcia, du vernis et des autocollants à poser sur les ongles ! Pareil, elle était partie avec ! tellement heureuse !

Et pour moi, des tas de merveilles ! Un cadre décopatché, une belle carte de son île, de beaux coeurs au crochet (un jour, tu crois que je saurai faire ?), dont un à attacher sur mon portable (super idée !!!):

et ce n'est pas fini ! Des rubans, des aiguilles, de la toile tire-fil, de la toile aïda bleue (j'adoooooore !), de la dentelle, du galon à broder (et je sais déjà ce que je vais en faire !), du fil dégradé :

Un énorme merci Sophie !!!!!!

Un autre colis m'attendait aussi, rempli de tissus de chez Fabricsaddict !

Du voile de lin sublime :

Du jean noir, du lin malabar à tomber, du pur coton chocolat :

et du jersey fushia/blanc :

Tout ça permet de reprendre pied dans la vie réelle avec le sourire !!!

Nana !  

Dernier réveil dans cet endroit magique....toutes les bonnes choses ont une fin !

Pour ce dernier jour, le soleil se cache. On ne va pas se plaindre, on a eu que du beau jusque-là, alors qu'avril et mai sont les mois les plus pluvieux sur l'île.

Nous voulons mettre à profit cette dernière journée pour acheter quelques souvenirs et nous promener. Bon à savoir pour les résidents de Tahiti qui se rendront là-bas : le troc avec des produits de Tahiti (monoï, savon, crèmes, perles) marche très fort !

Nous partons pour le marché près de l'église, que nous n'avons pas encore visité. Hugo est fatigué et ne veut pas venir.

Quand je dis que les chevaux sont partout, même dans les rues :

Nous partons donc explorer le marché couvert. ça tombe bien, il pleut fort !

Après en avoir fait le tour plusieurs fois, Loïcia et Gabriel savent ce qu'ils veulent en échange du monoï. Les 2 petites bouteilles leur permettent d'avoir un souvenir à 5000 pesos chacun.

Ah tiens, je ne vous ai pas encore parlé de l'excellent exercice pour le cerveau que toutes ces conversions !

La monnaie de l'île de Pâques est le pesos. Mais on peut aussi payer en dollars. Comment se rendre compte de la valeur ? Quand on voit le prix en pesos, il faut le diviser par 500 pour l'avoir en dollars. Par ex, 5000 pesos = 10$, soit environ 8€, soit environ 1000 FP. Vous suivez ? nan ? moi non plus dites donc ! Mais qu'est-ce que ça fait travailler les neurones !

Le midi, nous mangeons pour 1500 à 1800 pesos chacun....je vous laisse faire la conversion !

Gabriel est enchanté de ressortir avec.....un Moai-doudou ! Quoi de mieux pour un petit garçon qui croit fort au pouvoir protecteur des tikis et des Moais !

Il ne le quitte plus ! et puis c'est tout de même nettement plus confortable pour dormir qu'un Moai en pierre !

Pour Loïcia, c'est LA poupée pascuan qu'elle voulait depuis notre arrivée :

Nous avons la chance d'être devant l'église quand les cloches jouent pour l'heure de midi, c'est très beau !

Les Pascuans sont très croyants et pratiquants :

Nous sommes surpris par le changement d'attitude des chiens avec la pluie : ils se déplacent en meute (nous en aurons jusqu'à 9 autour de nous !) et sont parfois aggressifs.

Nous prenons notre dernier déjeuner, suivi d'une énorme glace. Retour à la pension à pieds, pour faire les valises.

Je repars avec Hugo à Hanga Roa, pour faire tamponner nos passeports à la Poste. ça valait le coup, c'est rare un tel tampon :

Ce retour lui permet d'aller chercher un empenadas et nous allons au port pour sa glace....bien nous en a pris : 5 très grosses tortues nagent tranquillement !

La chance ! Nous auront vu plus de tortues en 7 jours, qu'en presque 2 ans sur Tahiti !

celle-ci fait plus d'1 m d'envergure !

Retour à la pension à pieds. Comme les valises sont faites et qu'il reste un peu de temps, nous allons sur le site d'Ana Kai Tangata, juste à côté de la pension :

Une grotte est encore visible, mais je n'ai jamais réussi à la prendre en photo, la pente étant trop escarpée !

Dans la grotte, on distingue des peintures d'homme-oiseau :

et puis nous marchons jusqu'à la piscine creusée en hauteur :

Tiens, mais c'est Hugo là-bas !

Ah oui !

Allez les filles, on rentre !

Waouh, superbe !

Un dernier au-revoir à la pension et à ceux qui se sont si bien occupés de nous :

et puis c'est l'heure du départ, vers 22h.

5h de vol et 5h de décalage horaire.....on arrive à peu près à 22h sur Papeete, un peu sonnés (il est 3h du matin pour l'île de Pâques) et la tête complètement là-bas. Une nuit de sommeil nous attend....

Le lendemain, c'est une journée de lessives (57kg de linge !!!), de rangement des valises, toujours un peu sonnés par cette semaine magique.

Un peu de souvenirs ramenés :

Des marques-pages et 2 coupons de tissus (évidemment hein ! ), une tasse. Pas si évident de ramener des souvenirs finalement. Il y a beaucoup de nacres et de paréos et ça, on a déjà !

Le soir du départ, Jérôme nous fait un joli cadeau : un pendentif Moai à chacun ! Je ne quitte plus le mien :

Enfin, chacun d'entre nous a ramené un Moai en pierre, petit modèle (une quinzaine de cm de haut) :

...et c'est tout. Parce qu'il est impossible de ramener autrement que dans son coeur la sensation de voir les Moais en vrai, la plage de sable rose, les chevaux, les vaches, les moineaux, les milans, les chiens, la gentillesse des habitants.... 

Nous n'avons pas résolu le mystère des Moais : que représentaient-ils ? pourquoi ont-ils été couchés face contre terre ? pourquoi la fabrication s'est-elle arrêtée, semble-t-il subitement, dans la carrière ? pourquoi 7 ou 15 Moais ? pourquoi avaient-ils des tailles différentes ? pourquoi sont-ils dos à la mer ? comment les Pascuans les ont-ils emmenés de la carrière à leurs emplacements, parfois sur 15km ? la plateforme représente-t-elle vraiment un bateau ?

et tant de questions encore !

Gabriel a eu de grosses pensées pour son ami parti rejoindre les étoiles, parce que lui aussi avait adoré cette île

C'était un voyage magique, inoubliable et formidable, qui restera dans nos coeurs....

Nous mesurons complètement la chance qui nous a été offerte de nous rendre là-bas.

Nana l'Île de Pâques !

Ce matin, c'est dimanche, mais c'est surtout Pâques.

A la table du petit-déjeuner, les enfants ont la surprise de découvrir une pochette-maison remplie de chocolats !

Même Hugo en a eu une, c'est une très jolie attention !

Aujourd'hui, nous nous séparons en 2 groupes. 4 adultes (dont Baptiste) partent faire une grande marche de 15km. Le reste du groupe, soit 9 personnes, ira directement à la plage d'Anakena, où les marcheurs nous retrouveront.

Baptiste part avec l'APN et mitraille !

Vers 15h, ils arrivent à la plage où nous nous trouvons :

La plage d'Anakena est une plage magnifique, de sable rose !

Gabriel a passé la journée dans l'eau. Il est très heureux de retrouver son papa :

Je répète aux enfants qu'il ne faudra pas oublier cette journée unique, qu'ils ne fêteront qu'une fois dans leur vie Pâques, sur l'Île de Pâques, sur une plage de sable rose, avec les Moais qui gardent la plage :

Evidemment on se fait une copine

Dans une demi-noix de coco, nous lui offrirons 1/2 litre d'eau, qu'elle boira jusqu'au bout ! Nous nous demandons souvent comment font les animaux pour trouver de l'eau. Il y en a très très peu sur l'île. Comment survivent-ils ????

Les chevaux sont partout, partout :

C'est une très très belle journée....

.....et le soleil cogne fort, très très fort.....je suis rouge comme ça à peu près de partout....aïe....

Lundi soir, à l'aéroport, j'apprendrais que l'indice de soleil est de 9 sur 11 en avril....pas étonnant que j'ai viré couleur écrevisse !

Baptiste et Gabriel montent une dernière fois à la grotte :

C'est haaaaauuuuut !

Il est tard et Jérôme nous attend en haut de la plage.

Il faut quitter les Moais, à regrets. C'est une drôle de sensation de se dire qu'on ne les reverra plus !

Un troupeau de chevaux passe dans un grand bruit pas loin de nous, c'est vraiment impressionnant.

Il reste encore une grande journée avant le départ....

Nana !  

Ce matin les enfants sont encore plus gais que d'habitude : on va faire une grande randonnée à cheval !

et un petit garçon heureux, un ! (ce qui est drôle, c'est qu'on dirait que le cheval se marre aussi !  ) :

Loïcia est tout aussi ravie !

On s'équipe et je monte sur Kihi (son nom vient de la couleur de sa robe.....hum.....chocolat ?) avec Gabriel devant moi. ça ira très bien dans la montée, moins dans la descente, où il se retrouvera souvent coincé entre le pommeau de la selle et moi, malgré tous mes efforts :

Loïcia est juste EN-CHAN-TEE ! Voilà un an qu'elle attendait ce moment :

Hugo est heureux aussi ! Il n'hésitera pas à partir au galop quand ce sera possible :

C'est parti pour l'escalade du plus haut sommet, en 3h à 4h :

et on grimpe, et on grimpe, sous les cris de joie de Gabriel. Le temps est couvert, on finit même par passer à travers un nuage. Tout en haut, on est sensé voir des 2 côtés de l'île....mais c'est trop couvert, tant pis. On fait une pause, tout le monde en a besoin, les chevaux et nous :

et c'est reparti ! on descend dans un vrai brouillard :

Un cavalier solitaire ? non non c'est Baptiste

Au pas, au trot, au galop, on fera de tout ! (oui alors le galop pour Gabriel et moi, c'était décidé par le cheval, par du tout par nous  ) :

On est où ? en Irlande ? en Bretagne ? quand je vous dis qu'il y a de tout ici !

On croise des troupeaux de vaches. Oui je sais, les photos laissent à désirer....mais dur dur de prendre des photos en tenant Gabriel, dans une descente et au trot !

3h30 de randonnée inoubliable et on est content d'arriver. Un cheval, trop pressé d'aller boire, marche malencontreusement sur le pied de Gabriel, aïe ! Il pleure beaucoup, mais c'est aussi parce qu'il est fatigué et qu'il a faim...après le repas, il ira bien mieux !

Nous partons déjeuner et rentrons en taxi, personne n'ayant le courage de marcher jusqu'à la pension...

Dans l'ap-midi, Baptiste et les enfants descendent au trou du souffleur qui est en bas de la pension, nettement plus impressionnant que celui de Tahiti :

 
Trou du souffleur sur l'île de Pâques

Juste à côté, une piscine en hauteur laisse passer les grosses vagues, et c'est aussi très impressionnant !

Après la douche, les enfants ont droit à une chasse aux oeufs de Pâques dans le jardin de la pension.

Que de souvenirs pour eux !
 Nana !

C'est une journée calme qui s'annonce pour nous. On est décalés, on ne sait plus quel jour on est et ça n'a pas vraiment d'importance, ce sont les vacances !

Gabriel aime beaucoup Tea, le chaton de la pension (Tea veut dire "blanc" en pascuan) :

Vous la voyez sur les genoux de la statue ?

 A la fin de la matinée, direction Hanga Roa :

Les couleurs sont magnifiques :

Nous marchons le long de la mer et trouvons un autre site :

Ici, les Moais ont été relevés :

Même les couleurs des fleurs sont magnifiques :

Il y a quelqu'un dans le poulailler ?

Un Moai a été taillé pour qu'on puisse le toucher. Au dos, on voit le symbole de l'homme-oiseau. En dessous, le soleil, l'arc-en-ciel, et la pluie tout en bas :

celui-là, on peut le toucher !

à côté, un Moai tout récent aussi, coiffé :

Celui-ci a même les yeux blancs :

Au dos, les symboles peints en couleurs sont plus visibles :

Petite pause sur une aire de jeux :

Ah tiens, une autre voiture de police !

Mais voilà déjà l'heure de l'empeladas du déjeuner ! Sur l'île, on a souvent l'impression qu'il y a un peu de tout. La preuve, il y a plein de moineaux :

Il y a évidemment les chiens habituels qui attendent que les enfants ne terminent pas leur repas !

Les chevaux sont partout :

Nous rentrons tranquillement par la côte. Ah tiens, des pancartes pour se repérer

Au port, on tombe nez à nez.....avec une tortue !

On n'ose pas la toucher.....

.....jusqu'à ce qu'une petite fille nous montre comment on fait un câlin à une tortue !

On ne s'en lasse pas !

Au-dessus du port, un beau Moai trône sur sa plateforme :

Allez on rentre ! Evidemment on trouve au minimum un cheval sur la route :

Oh, l'armée chilienne ! Un endroit sympa pour être militaire nan ?

Toujours perdus ? mais non voyons, puisque Paris n'est qu'à 13 807 km !

Le 4è jour s'achève déjà.

Et demain ?

Et si on allait faire du cheval ?

Nana !  

Ce matin, on prend notre temps, tranquillement.

J'en profite pour prendre quelques photos de la pension :

La pension a 4 chambres (et nos voisins sont super sympas !):

Jérôme nous dépose à Hanga Roa et nous nous promenons un peu. Je pense aux tontons en passant devant la caserne de pompiers :

 4227 km nous séparent de Tahiti !

Comme en Nouvelle-Zélande, on trouve des aires de jeux un peu partout :

Pour le déjeuner, on se régale de hot-dogs et d'empenadas. On apprend plein de mots aussi. "Empenadas con queso" = au fromage, "empenadas autun" = au thon, "empanadas con carne" = à la viande. ça sert toujours !

J'ai bcp aimé le hot-dog italiano, qui est un hot-dog avec une purée d'avocat et des tomates fraîches, miam !

Nous avons un peu de temps avant que Jérôme ne vienne nous chercher. On flâne, on trouve une voiture de police :

on se promène dans la rue principale, rien à voir avec ce qu'on peut connaître :

On attend tranquillement sur les gradins du terrain de foot. J'en profite pour nous tartiner de crème solaire.

A 15h, Jérôme arrive et nous partons directement pour le volcan.

Là haut, la vue est magnifique, il faut prendre une photo !

Une photo ?

Mais où est l'APN ??????

Ô misère, je l'ai enlevé de mon poignet pour le tartinage de crème solaire et posé dans les gradins !

Il est 15h30.....

Le chauffeur de Jérôme me redescend à fond en 4X4 à Hanga Roa. J'ai une grosse boule au ventre mais je n'y crois pas. Les gradins sont en face du port, c'est un lieu de passage, au bord de la route.....

J'arrive et pars en courant. Un groupe de Chiliens me regarde chercher un peu plus loin....et me font signe qu'ils ont l'APN ! Inespéré ! A 30 secondes près, c'était trop tard, ils repartaient avec !

Parfois, tout se joue à un cheveu....

Nous remontons au volcan, mon coeur bat vite mais de joie cette fois !

Le ciel se couvre et une fine bruine tombe....on a froid, ça fait tout bizarre !

On est là !

C'est un lieu très important dans la culture pascuan. C'est ici qu'est née la légende de l'homme-oiseau, c'est ici que se déroulaient les compétitions :

Une fois par an, les prétendants au titre devaient parcourir cette crète escarpée :

Puis ils nageaient sur des bateaux fabriqués en bananiers :

Ils nageaient 1500m jusqu'au plus éloigné des Motus (ah tiens ? "motu" ? comme en tahitien !) d'où ils devaient  rapporter un oeuf sans le casser. Ils le transportaient sur une tresse placée sur leur front. Durant la compétition, tous les coups sont permis !

Le vainqueur devient "l'homme-oiseau" pendant un an (on admire les muscles au passage !  ). Une épreuve un peu dingue nan ?

Le site permet de voir des maisons traditionnelles restaurées. Jérôme les compare à un village olympique, puisqu'elles ne servaient qu'une fois par an :

Le chien du gardien nous accompagne durant toute la visite

Une maison reconstituée :

La porte d'entrée est toute pitite pitite !

 C'est drôle ce village avec les maisons basses et creusées dans le sol :

On repart en véhicules jusqu'au site de Vinapu :

Dans le mur, il y a peut-être une porte magique qu'on peut pousser ?

Nan ? vraiment pas ?

Les coiffes sont posées là comme des champignons géants (je précise que si Loïcia a la main posée dessus, c'est qu'on peut, nous avons toujours respecté les interdictions) :

Sur ce site les Moais sont couchés, face contre terre. Résoudra-t-on un jour ce mystère ?

La plateforme n'a pas été restaurée. On imagine facilement le temps et le coût d'une restauration aussi énorme :

Nous rentrons nous doucher, dîner et nous partons voir le spectacle Kari-Kari :

Les chants et danses rappellent un peu ceux de Tahiti (normal, les Pascuans ont des gênes communs avec les Marquisiens) mais en nettement plus rapides :

Un petit aperçu des guerriers :

et les danseuses :

  Gabriel ne se fait pas prier pour aller danser sur la scène, il adore ça !

A la fin du spectacle, les enfants sont enchantés d'aller prendre des photos avec les danseurs :

C'est encore une très belle journée qui s'achève !

Nana !  

Après la baignade, Jérôme nous emmène à la carrière de Moais, certainement le site le plus marquant pour nous tous. Il s'appelle Rano Raraku.

Ce site est protégé, balisé, et payant. L'entrée est de 50$ par adulte et permet de visiter les 2 parcs payants de l'île. A notre arrivée à l'aéroport, nous avons pu acheter 2 entrées adultes à 40$ (bon à savoir si vous y allez...)

La carrière est à flanc de volcan. C'est grandiose !

Gabriel montre l'entrée du poulailler. Le soir, les Pascuans enfermaient leurs poules dans ces structures qu'ils avaient fabriqué en pierres volcaniques. L'entrée, fermée, n'était pas décelable. On comprend donc que les vols de poules étaient monnaie courante, et surtout que les poules étaient un bien précieux :

Les Milans sont partout. J'ai trouvé ça très beau, mais il faut savoir qu'ils ont été introduits pour manger les rats, et qu'ils prolifèrent en détruisant des tas d'espèces, et parfois même s'attaquent aux promeneurs....

Gabriel se promène tranquillement au milieu des Moais.....se rappellera-t-il de cette chance ???

Ils sont partout autour de nous, semi-enterrés. Seule la tête dépasse mais ils sont entiers, laissés enfouis sous terre pour les préserver :

Ils étaient taillés tout en haut et descendus par des moyens encore ignorés, plusieurs théories s'affrontent, même aujourd'hui !

Voyez-vous les Moais en partie taillés, allongés ? personne ne sait pourquoi tout semble suspendu dans le temps, pourquoi tout s'est arrêté....

Ces 2 Moais sont souvent photographiés et vus partout....et nous avons l'immense chance de les voir "en vrai". Imaginez que la tête toute seule fait plus de 2m de haut :

Ils sont partout autour de nous et c'est.....

Même le bleu du ciel est à tomber !

Les Moais n'ont pas toujours été respectés. Ils ont été gravés, ils ont servi de cibles pour des tirs, ils ont été numérotés de façon indélébile au cours des siècles passés.....

Celui-ci, inachevé, mesure plus de 12m :

On monte, on descend, même pas fatigués, même pas trop chaud !

Jérôme nous explique comment les Moais étaient taillés. Non pas avec des outils, les Pascuans n'en avaient pas, mais avec une pierre plus dure. Chacun s'y essaie !

De là-haut, on voit le site sur lequel nous irons ensuite :

Loïcia est très fière d'avoir trouvé une pierre de Moai. Nous lui répètons plusieurs fois qu'elle ne peut pas l'emporter....elle est têtue. Elle se fera donc alpaguer à la sortie par les gardiens....

On dirait qu'ils descendent de la carrière :

Exemple d'une bête gravure sur un Moai, probablement faite au 18è ou 19è siècle.....

Nous descendons au site d'Ahu Tongariki :

C'est un site très majestueux :

12 Moais alignés, tous différents, aucun de la même taille :

Le site a été restauré par des Japonais :

Les immenses coiffes sont "posées" plus loin :

Il n'y a pas de tremblements de terre sur l'île, mais il y a parfois des tsunamis. Lors de l'un d'eux, le plus grand des Moais a été rejeté à plus de 150m de la plateforme !

Loïcia fait le Moai :

et Gabriel aussi

Ici aussi il y a des chiens. Un peu comme à Tahiti, en moins moches quand même ! Ceux-ci sont fiu dites donc !

La journée s'achève, il est déjà 19h.

Après un bon dîner, tout le monde s'écroule !

et demain ?

aaaah demain .....

Nana !  

Après une bonne nuit réparatrice (le réveil à 10h nous fait bizarre, ça ne nous est pas arrivé depuis près de 2 ans !) et un bon petit-déjeuner, nous voici partis pour un des parcs nationaux.

Les routes sont en terre, pleines de trous, dépaysement assuré !

Ce 1er site est tout près d'Hanga Roa :

Ici aussi les Moais ont été relevés, restaurés, et la plateforme reconstruite :

Ici, une tête à terre. Jérôme nous apprend que les yeux des Moais ont toujours été creusés après qu'ils aient été mis en place et debout. Donc quand on trouve une tête à terre et que les yeux sont creusés, c'est qu'elle avait été debout :

On ne touche pas !

Il fait beau, pas trop chaud, on est juste.....bien !

Un Moai coiffé :

Une "maison-bateau", maison typique pascuan, qui était creusée dans le sol, avec un toit de branchages. Les habitants y dormaient en position semi-assise :

On reprend les véhicules et nous remontons vers le nord de l'île.

Ici les Moais n'ont pas encore été relevés. Le site est protégé et délimité, mais ils sont face contre terre :

Les coiffes, immenses, sont un peu plus loin :

On reprend les véhicules, direction le site de Ahu Te Pito Kura : 

Un Moai couché près de sa coiffe :

Cette pierre ronde est une énigme, personne ne sait comment elle est arrivée là :

Selon la tradition, il faut y apposer les mains, puis poser le front contre les doigts pour sentir l'énergie....et faire un voeu. Les enfants adorent !

En repartant, on n'oublie pas de poser une pierre sur le petit tas :

Allez zou, direction la magnifique plage d'Anakena :

On y découvre les 7 Moais qui sont souvent vus en photo. Ils tournent le dos à la mer :

Pas facile de les prendre en photo avec le contre-jour !

On distingue encore les pyétroglyphes :

Vous voyez la tête insérée dans la plate-forme reconstruite ?

Mais si, lààààààà :

C'est tellement majestueux ! 

Il commence à faire faim, il est 15h heure locale. Empenadas pour tout le monde !

On aura même du Poe à la banane en dessert ! On n'est pas perdus !

Après avoir bien mangé, on part à la plage !

Hugo va d'abord se balader. Vous le voyez ?

Mais si, làààààà :

Toujours pas ? allez je vous aide :

Pendant ce temps-là Loïcia s'éclate :

Gabriel et Baptiste aussi :

et même Hugo finit par aller se baigner (euh, nan nan pas moi....l'eau est à 24° mais on n'a que 15mn pour se baigner, exactement le temps qu'il me faudrait pour rentrer dans l'eau....) :

Mais déjà on repart, pour le site de Rano Raraku, la carrière de Moais...

....suite au prochain épisode !

Nana !  

L'arrivée est rude après une nuit blanche. Nous avons tous réussi à dormir 1h à 1h30 avant de partir, mais très peu ensuite dans l'avion. Tant pis, c'est comme ça ! Le vol dure 5h, nous partons à 4000km de Tahiti.

Les vols en avion sont un espace-temps à part. Rien ne correspond à grand-chose, on perd facilement la notion du temps ou de la logique. On nous sert ainsi un repas copieux....à 1h du matin ! Hugo et Baptiste dévorent, nous 3 n'y arrivons pas.

Malgré la fatigue, tout le monde est de bonne humeur et heureux d'être arrivé !

Le dépaysement est présent dès la descente de l'avion :

Dès le passage à la douane on est dans l'ambiance : ici, tout est en espagnol !

Les chevaux sont partout, et déjà dans le parking de l'aéroport :

Nous sommes accueillis par Jérôme et sa fille, qui nous remettent des colliers de fleurs. Je n'ai pas de photos....un peu fatiguée peut-être.....

Nous arrivons à la pension, défaisons les valises, une p'tite douche et Jérôme nous dépose à Hanga Roa, la seule ville de l'île, pour y déjeuner. Ne vous fiez pas à l'heure des photos, elles sont à l'heure de Tahiti (-5h par rapport à l'île de Pâques).

Nous faisons notre 1ère rencontre avec un moai :

On se promène sur le port :

Fatigue ou pas, la joie d'être là est immense !

A 15h, Jérôme vient nous chercher (nous sommes 13 en tout à la pension) et nous partons vers Puna Pau :

L'île, en forme de triangle, n'est pas grande. On s'en rend bien compte en regardant la carte :

Les paysages sont.....ouaouh !

Allez hop! on grimpe ! 

Rapa Nui, c'est le nom de l'île de Pâques en pascuan, la langue de l'île. Un mélange de tahitien et d'espagnol à l'oreille.

Nous partons à Ahu Akivi, site protégé :

On ne fait pas n'importe quoi. On ne s'approche pas trop près, on ne marche pas n'importe où, on ne ramasse rien, on ne touche pas. Des mesures prises depuis peu, destinées à protéger ces sites sublimes :

Les Moais étaient tous couchés, face contre terre, avant la restauration des sites. La chute leur a souvent fait "perdre la tête". Sur les sites restaurés, comme ici, la plateforme a été reconstruite, les Moais relevés, les têtes recollées. Et quand on les découvre, c'est juste.....magique :

De dos, ils regardent la mer, alors que les autres Moais sont tous tournés vers le centre de l'île :

On s'amuse un peu  , on se sent petits !

Ce n'est pas superbe ?

Puis nous partons pour les lavatubes :

Des Pascuans ont vécu ici :

Mon petit romantique s'écrit "oh regarde maman, une pierre en forme de coeur !" :

A l'entrée de la grotte, ils avaient planté de quoi manger :

Au plafond, on distingue nettement un tronc d'arbre pétrifié :

La visite est impressionnante, et ce n'est que le début !

Retour à la pension pour une bonne douche, un excellent dîner et tout le monde s'écroule dans son lit.....pour 12 à 14h de sommeil réparateur !

Cette 1ère journée s'achève déjà...

Nana !