L'année dernière, pour la fête des mères, Gabriel m'avait offert une jolie pelote de coton :

Je voyais bien que ça le chiffonnait que je ne la tricote pas. Alors je l'ai entièrement utilisée, pour tricoter une grande lavette, plutôt un essuie-mains, et j'ai terminé avec un petit carré démaquillant au crochet.

Pour la lavette, je me suis servie d'un livre emprunté à la bibliothèque :

Et en 2 jours, c'était terminé :

Et hop, une pelote en moins ! En plus ça fonctionne vraiment bien en essuie-mains, je pense en tricoter d'autres pour offrir ou la maison. Et lui est très content de voir que je me suis servie de son cadeau !

J'avais acheté le patron du pull Noomi pour moi au départ. Et puis j'ai tricoté le patron en noir pour Loïcia, et de nouveau pour elle, en caramel. Cette fois, c'était mon tour !

J'avais reçu la Gilliatt en couleur vert printemps le mois dernier (cadeau d'anniversaire de mes parents). Le tricot n'a pas trainé, j'ai même terminé avec une tendinite !

Mais je voulais le mien, je voulais ce vert, qui est bien plus lumineux que sur ma photo :

D'ailleurs, j'ai trouvé intéressant de réaliser une petite recherche sur le vert. Le vert, c'est la couleur du coeur, de l'empathie, mais aussi de la fatigue, de la sensibilité, de la générosité, du pardon, de la joie....et de la guérison. Évidemment, je ne savais pas tout ça en commandant la si belle Gilliatt chez De Rerum Natura. Et cette laine, respectueuse des animaux, de l'environnement, des hommes, est idéale ! Quand l'inconscient parle, il faut l'écouter :

Sur cette photo, on retrouve la vraie couleur, la luminosité de ce vert (j'ai l'impression d'éclairer quand il y a peu de lumière !):

En avoir tricoté 2 pour Loïcia m'a permis de prendre des notes pour réaliser des manches plus feetées et parfaites :

Une fois terminé et après un premier lavage (à la main), il gagne beaucoup en douceur :

Sur les côtés, j'ai rajouté 2 mailles envers pour casser le côté monotone du jersey :

J'ai entièrement utilisé les 4 pelotes de 100g. Pas de restes, un pull très symbolique....c'est parfait non ?

Et vous ? Vous portez du vert ? Connaissiez-vous la signification de cette couleur ?

Cette fois, c'est la couverture qui m'a attirée :

214 pages, paru en janvier 2020

Violaine est éditrice. Elle dirige le service des manuscrits, un service chargé de lire les dizaines de manuscrits qui arrivent chaque jour, avec l'espoir de trouver la perle rare.

Et elle arrive, cette perle. Le roman s'appelle "Fleurs de sucre" et l'auteur, Camille Désencres, est inconnu. D'ailleurs personne ne sait s'il s'agit d'un homme ou d'une femme !

Pour tout contact, Violaine n'a qu'une adresse mail.

Elle publie le roman, qui se met à vivre sa vie....et cartonne. Et c'est le début de gros soucis pour Violaine. 

Voilà le roman sélectionné pour le prix Goncourt. Sans auteur, c'est impossible !

Parallèlement, ce qui est décrit dans le roman se produit dans la vraie vie : des meurtres, des règlements de compte, arrivent exactement comme ils sont écrits.

Commence pour Sophie, l'inspecteur, une enquête de fond, qui va mettre à jour des évènements anciens.

Qui est derrière ce roman ? Pourquoi ces meurtres étranges qui semblent sans lien ?

J'ai été déçue parce que j'étais persuadée d'avoir résolu l'énigme. Mais j'ai continué à lire et j'ai été complètement cueillie par un dénouement introuvable !

A lire !!!

J'ai eu la grande chance de pouvoir participer à l'expérience Solastalgia aux Champs Libres avec Loïcia.

C'était incroyable. Il a fallu que je réserve les billets plusieurs semaines (7 !) à l'avance, mais j'ai vraiment eu la chance d'en avoir. Je ne m'attendais pas à ce que nous allions vivre :

Et nous n'avons pas été déçues.

Je vais vous décrire rapidement, parce qu'il était interdit de prendre des photos (ce que je comprends parfaitement), d'où la vidéo officielle insérée plus haut.

Nous sommes 8 participants par cession, voilà pourquoi les places étaient difficiles à obtenir. D'abord nous allons dans un vestiaire. Nous laissons toutes nos affaires dans des casiers et on nous équipe d'un sac à dos, d'un casque avec lumière, d'écouteurs et d'un masque de réalité augmentée ; cela veut dire que nous voyons à travers, mais que nous avons également devant les yeux un cadre multicolore. Le réglage prend un peu de temps, il doit être parfait.

Puis nous passons dans un sas blanc où nous "avançons" dans le futur.

Et nous voilà immergés dans un futur pas si lointain, puisqu'il commence en 2089.

Dans ce décor de fin du monde, chacun va vivre sa propre expérience, qui n'aura absolument rien à voir avec celle de la personne qui sera à côté. Nous sommes attirés par un immense rectangle blanc, lumineux. Tout autour, c'était la terre, la vie, il n'y a pas si longtemps. Mais tout est mort, nous nous déplaçons dans un paysage lunaire, des ruines, du sable, il n'y a plus la moindre trace de vie. A travers le masque apparaissent des boules lumineuses dans plusieurs endroits. Si nous les fixons, elles se transforment petit à petit, le fantôme de cette boule apparait et nous raconte sa vie : ce qui constitue son quotidien au moment de l'enregistrement. Si on revient sur un fantôme après être allé vers un autre, on voit une autre partie de sa vie, plus loin dans le temps.

Nous sommes 30mn en immersion, et il y a 4h d'enregistrements en tout. Donc, chacun va voir une petite partie, différente. Des dates résonnent : 2089, 2139, etc. Pour tout voir, il faudrait revenir 8 fois.

Les fantômes expliquent pourquoi le monde est mort : d'abord une trop grande production de plastique a tué la vie, la nature, et puis il y a eu un virus terrible qui a décimé les hommes. Effrayant de réalisme dans le contexte actuel !

En 2089, l'air est irrespirable. Les hommes peuvent sortir mais avec un masque à oxygène, ils se rappellent la vie, les arbres, les fleurs, mais il n'y en a déjà plus. Il n'est plus possible de sortir dans les époques qui suivent. Ils sont enfermés dans le noir. A travers notre masque de réalité augmentée, la souche de l'arbre reprend vie, on entend le vent dans les feuilles....

C'est une très grande chance d'avoir pu obtenir des places, d'avoir pu visiter, connaître, vivre cette expérience incroyable. En fait, elle devrait être ouverte à tous, pour que chacun prenne conscience de la fragilité de la terre, de la rapidité avec laquelle elle peut se détériorer. Bon, si on n'a pas le moral, ça doit être vraiment difficile en sortant, mais quelle expérience !

Solastalgia s'arrête fin mars, et sera en avril.....à Stockholm.

J'ai vraiment eu conscience de la chance de pouvoir vivre Solastalgia, d'obtenir des places (j'y suis allée chaque jour jusqu'à ce que je puisse en acheter !), de la performance technique et humaine qui a permis cette immersion. J'avais besoin de la partager avec vous.

Bon dimanche, bon début de mars, le mois de la lutte contre l'endométriose. Tricotez, cousez, portez du jaune en signe de solidarité ! Je débute aujourd'hui un gilet en coton jaune, un châle jaune, et mes chaussettes en cours contiennent du jaune !

Ce mois si court et pourtant un peu plus long cette année se termine demain ! Pour moi il a été à la fois long et très court. J'ai occupé mes mains, doublé mes séances de kiné, repris les séances d'hypnose.

On fait le point ?

En février, j'ai cousu :

En février, j'ai tricoté :

En février, j'ai brodé :

En février, j'ai lu :

En février, j'ai acheté des tissus, j'ai reçu ma commande de laine avec mes parents :

Demain on gagne un jour ! ça me fait toujours bizarre. L'impression d'avoir un jour en plus, un jour très particulier. Pas vous ?

Le mois du printemps va commencer !!!

J'avais cet écheveau depuis très longtemps. Je me suis décidée à l'utiliser. J'ai été très surprise par les rayures, pas déçue hein ! Je ne m'attendais pas à ce que ça donne cet effet-là. Je regrette que la créatrice ait stoppé sa production, la laine est vraiment très belle :

Je les ai tricotées en moins de deux semaines, et elles sont belles comme tout. La laine est à paillettes, dommage que ça ne se voit pas vraiment !

Elles ont rejoint ma boîte à chaussettes 2020 :

Il me reste de quoi en tricoter une paire plus basse....mais pas maintenant !

Et la terminant, je pensais déjà à la paire suivante, dont j'avais l'écheveau depuis longtemps aussi en stock !

Encore une fois, quel roman ! Cette auteure est incroyable !

416 pages, paru en 2018

Il est question du racisme "ordinaire", celui que tous ceux qui ont la peau foncée se prennent en pleine figure quotidiennement, mais qui un jour peut déraper et détruire une vie, voire plusieurs.

Ruth est infirmière pédiatrique depuis 20 ans. Elle est noire, s'est battue pour obtenir un statut, pour faire des études, et sa mère a tout fait pour que cette petite fille précoce puisse vivre d'un métier qui la passionne.

Elle a l'habitude des petites remarques quotidiennes, auxquelles personne ne prête attention.

Mais ce jour-là, tout dérape.

Elle se retrouve dans la chambre d'une jeune maman qui vient d'accoucher. Tout s'est bien passé, son mari est présent, le bébé, Davis, se porte bien. Mais les parents sont des racistes extrêmes. Ils refusent que Ruth touche à leur bébé, ne communique avec eux.

Par un hasard terrible, Ruth se retrouve seule avec le bébé, qui décède.

Commence alors une guerre des parents, parsuadés que Ruth a volontairement tué Davis parce qu'il était blanc.

Un roman qui dénonce l'intolérance ordinaire et qu'on ne remarque malheureusement même plus. Les mots de l'auteure sont forts et percutent immédiatement. Les descriptions sont "visuelles". On ressent ce que ressentent Ruth et Kennedy, son avocate. Cette dernière va déployer une énergie incroyable pour sortir Ruth de cette situation injuste.

A lire et faire lire absolument !

Je me suis enfin décidée à couper dans un coupon de très beau Saint-James acheté chez Bretagne Tissus. Encore et toujours un Plantain, pourquoi changer quelque chose qui fonctionne parfaitement ?

Il me reste de quoi en coudre un second, plus tard. Celui-ci sera parfait avec mon gros gilet violet.

J'avance dans tout mon retard pris !

Cette corvée encours a patienté des mois et des mois.

Il fallait que je couse une nouvelle housse à ma table à repasser....ça a traîné depuis.....au moins octobre. Mais on n'est tellement pas dans la couture plaisir que j'ai repoussé très longtemps. Pourtant j'avais tout : j'avais acheté le molleton spécial chez Écolaines, j'avais un coupon (10 ans que je l'ai !!!!) et le biais qui allait bien. Tout quoi !

D'autant que l'ancienne était vraiment moche :

Une après-midi, je me suis obligée à la coudre enfin :

Le molleton prenait beaucoup de place dans mon tiroir à encours, j'ai complètement utilisé un vieux coupon avec lequel je n'aurais rien cousu, et j'ai une nouvelle housse....mais honnêtement, la prochaine, je l'achète !

Il y a 3 semaines, Loïcia a découvert son caraco drôlement abîmé.....

Hermione et sa manie de manger les cordelettes, ficelles et autres.....ah mais vraiment ! Il n'en restait rien, elle avait tout mangé ! Je ramasse systématiquement les morceaux de laine, colliers et tout ce qui pourrait la tenter. Mais des bretelles élastiques !

Je suis allée chez Écolaines et j'ai trouvé un élastique équivalent, mais blanc. Ensuite, il m'a fallu plusieurs jours pour trouver le courage de m'y coller. Je pensais les coudre à la main. Erreur ! C'est trop épais ! Impossible ! Alors j'ai cousu à la machine. Mais malgré plusieurs essais d'aiguilles différentes, le fil ressortait en petits paquets absolument pas esthétiques. Rien à faire. J'ai tenté plusieurs essais et laissé comme ça. De toute façon, elle ne le porte que pour dormir :

Une bonne chose de faite !