Ouiiiiiiii, le printemps est là !

En mars, j'ai lu :

En mars, j'ai cousu :

En mars, j'ai tricoté (pas grand chose dites donc) :

En mars, j'ai eu la chance de participer à une chouette rencontre (cet homme est formidable !):

En mars, j'ai continué à manifester, autant que possible :

En mars, Loïcia a eu 22 printemps :

En mars, j'ai acheté plein de livres :

Le dernier est un pavé !

En mars, j'ai fait un petit tour chez Écolaines (et j'ai déjà tricoté les deux pelotes roses !) :

En mars, il y a eu de très beaux levers du jour :

En mars, j'ai eu de l'aide pour mon tricot :

En mars, Hermione a eu froid par moment :

En mars, mes orchidées se sont enfin décidées à repartir, et ça m'a donné tellement de joie !

Et vous ? Comment s'est passé votre mois de mars ? Joyeux ? Créatif ? Dense ? Léger ? Vous me racontez ?

Puisque j'ai participé à quasiment toutes les manifestations, j'ai trouvé cohérent de tricoter un Pussy hat. What is it ?

C'est un bonnet créé aux Etats-Unis, au départ en réponse aux propos ultras violents de Trump, expliquant par où il aime attraper les femmes....

Petit à petit, ce bonnet devient un emblème de la cause féministe. Le porter me rend fière et peu importe si peu de gens en connaissent le sens. Moi, je suis contente de l'avoir tricoté, ça me suffit. Et encore plus de le porter !

Je suis allée chercher de quoi le tricoter en coup de vent chez Écolaines :

Puis j'ai trouvé un patron gratuit  sur Ravelry (la plupart des patrons de Pussy Hat le sont) et roule :

J'étais vraiment extrêmement fière de le porter en manif. J'ai bien fait, puisqu'à présent je ne peux plus aller manifester

Oui je suis moins présente. Grosse crise d'endométriose, qui me cloue littéralement sur le canapé, avec des anti-douleurs lourds. Bon. Il faut que j'apprenne à accepter. De toute façon, je n'ai pas le choix hein.

ça tombe bien, mars est le mois de la lutte contre l'endométriose, voilà voilà

Allez, je tente de reprendre le fil :

Voici un petit livre rapidement lu (une soirée pour moi) et très instructif :

Paru en septembre 2020, 96 pages

Je l'avais offert à Loïcia à Noël. Elle l'a lu d'une traite et m'a dit "il FAUT que tu le lises !"

Il ne s'agit pas d'un livre à charge, mais à décharge.

L'autrice explique ici, non pas comment agir "contre", mais au contraire, ce qu'on peut mettre en place "pour".

Pour les femmes, les droits, le respect, l'écoute, la prise en compte et j'en oublie, de nous, les femmes, en tant qu'être humain complètement, comme l'autre moitié de l'humanité.

Les petites remarques ordinaires, les petites humiliations quotidiennes, l'attitude des hommes, l'éducation qui fait que, les moqueries mine de rien sur les réunions tricot ou Tupp, etc etc

C'est un petit livre à mettre entre TOUTES les mains.

Être féministe, c'est aussi pouvoir parler, expliquer, exister, comme si être une femme n'était pas une tare ou un problème.

C'est vraiment un livre très positif !

Un livre coup de poing :

256 pages, paru en 2019

Il s'agit de 17 nouvelles, qui racontent les 17 fois où l'autrice a failli mourir. A travers ces 17 histoires, elle aborde de façon magnifique des tas de thèmes : le harcèlement, la peur, la maladie, le handicap invisible, l'incompréhension, l'accouchement, les accidents, les leçons de morale stupides et j'en oublie.

En ce mois de la lutte pour les droits des femmes, et particulièrement en ce moment, c'est pile la bonne lecture.

ça se dévore plus que ça se lit et il me tardait des passer à l'histoire suivante ! Elles ne sont pas dans l'ordre chronologique mais on reconstitue le fil très facilement.

J'ai fermé le livre en me disant "ouah, quelle vie elle a eue !". Cette femme est formidable, et toutes les femmes sont formidables !

C'est une très bonne lecture !

J'ai acheté ce livre sur le jacquard en tombant dessus :

Dedans, plein de motifs très inspirants. Et immédiatement, l'envie de tricoter une paire de chaussettes en choisissant le motif du margouillat :

Je les ai tricotées assez rapidement, mais j'ai aussi cumulé les bêtises dessus. Tant pis, la prochaine paire (pour Gabriel !) sera plus aboutie. Petit florilège des bêtises :

- elles sont un peu trop serrées. Il faut vraiment que j'augmente de 4 mailles pour le jacquard

- il y a trop de motifs, j'aurai dû alléger et en dessiner moins

- la tige est trop longue

Au final, je suis drôlement contente de cette première paire créée toute seule !

Mars est le mois de la lutte contre l'endométriose. 

Le jaune est la couleur dédiée. Quoi de plus logique que de coudre un tee-shirt pour l'occasion ?

J'avais trouvé un chouette coupon de jersey jaune chez Bretagne Tissus. J'ai repris le patron que j'aime tant du tee-shirt Kopines (pour info, le tee-shirt Kopins est sorti), et roule ! La vraie couleur est celle-ci :

L'endométriose , le jaune, la main sur ce ventre si douloureux, tout le temps :

La recherche avance. Les médecins motivés et bienveillants existent. De plus en plus de solutions nous sont proposées. 

On y croit ! 

Une petite lecture sympa :

228 pages, paru en 2018

Dans un petit village paumé, le père Francis s'ennuie un peu. Il est là depuis 2 ans et ce n'est pas franchement animé. Le vendredi matin, les seules confessions qu'il recueille sont celles des personnes âgées et ça ne le distrait pas beaucoup.

Sauf qu'un vendredi matin, c'est un mystérieux pirate informatique qui vient se repentir et confesser ses nombreux péchés.

Francis adore !

Chaque vendredi, il attend son rendez-vous avec une impatience de plus en plus marquée.

D'abord un peu sceptique, et n'y connaissant pas grand-chose, il se prend au jeu et se met à vérifier le soir, si les confessions de cet homme qu'il ne voit jamais, sont véridiques.

Il commence alors à disséminer sans le vouloir des tas et des tas de traces, mettant en danger la vie du hacker, recherché par tous ceux qu'il a berné....

ça se lit vite, c'est très prenant, drôle, instructif. La fin, les retournements très bien pensés et amenés, m'ont complètement cueillie !

Suite à mon premier pantalon Chouette kit en jean léger, j'ai remis ça dans un joli coupon de velours noir. Impossible de me rappeler sa provenance, tant pis hein !

Évidemment, ça ne donne rien en photo. Le noir est un enfer à attraper ! Du coup, les photos ne lui rendent absolument pas hommage, je suis bien désolée.

Les poches et parementures de ceinture sont coupées dans les chutes de viscose de ma si jolie robe. Pas de pertes, et plus de restes !

Oh misère, terribles photos !

Le haut du pantalon est bien au-dessus du ventre, ce qui est extrêmement confortable pour moi :

Je l'aime beaucoup ! Il va falloir me croire hein, parce que j'ai vraiment honte de ces photos, mais je n'ai jamais réussi à faire mieux !

Je ne me suis servie que de chutes de tissus pour coudre ces pochettes à tricot et trousses. Pas de restes !

Pour les sacs à tricot, j'ai utilisé le parfait patron en taille 2, du lit de la Linotte.

Pour les trousses, j'ai trouvé un gabarit dans mon classeur d'accessoires, mais alors d'où il sort ? Aucune idée. Il a plus de 15 ans, c'est une certitude. Celle-ci est destinée à mon Tens auriculaire :

Celle-ci a été offerte :

Et hop, plus de chutes, un sac à tricot et une trousse offerts dans la foulée !

Ce roman m'a mis une sacré claque :

395 pages, paru en septembre 2020 (rentrée littéraire)

Difficile de résumer le roman sans divulgâcher !

Il commence dans un parc d'attraction. Benjamin et son neveu Axel attende leur tour dans une longue file. Par un hasard que je vous laisse lire, Benjamin ne monte pas dans le manège, mais laisse passer son tour. A ce moment là, il se passe un évènement dramatique, qui touche tellement le jeune homme, que sa vie est bouleversée.

Au printemps 2019, dans un cimetière, Benjamin remarque une très jolie jeune femme très occupée à nettoyer les tombes abandonnées.

Rebecca ne le remarque pas tout de suite. Mais Benjamin est scotché, sous le charme.

Rebecca souffre d'une peine terriblement lourde.

Alors, avec une grande douceur, ils vont s'apprivoiser, s'aider, se soutenir.

Jusqu'où peut-on aller quand on a tout perdu ? Peut-on repartir dans la vie ? Doit-on repartir dans la vie ?

C'est un roman extrêmement fort, sur le deuil, la douleur, la perte, et l'impulsion humaine de vivre, malgré tout.

Vivre sans oublier, mais vivre.