Île de Pâques, 3è jour
Ce matin, on prend notre temps, tranquillement.
J'en profite pour prendre quelques photos de la pension :
La pension a 4 chambres (et nos voisins sont super sympas !):
Jérôme nous dépose à Hanga Roa et nous nous promenons un peu. Je pense aux tontons en passant devant la caserne de pompiers :
4227 km nous séparent de Tahiti !
Comme en Nouvelle-Zélande, on trouve des aires de jeux un peu partout :
Pour le déjeuner, on se régale de hot-dogs et d'empenadas. On apprend plein de mots aussi. "Empenadas con queso" = au fromage, "empenadas autun" = au thon, "empanadas con carne" = à la viande. ça sert toujours !
J'ai bcp aimé le hot-dog italiano, qui est un hot-dog avec une purée d'avocat et des tomates fraîches, miam !
Nous avons un peu de temps avant que Jérôme ne vienne nous chercher. On flâne, on trouve une voiture de police :
on se promène dans la rue principale, rien à voir avec ce qu'on peut connaître :
On attend tranquillement sur les gradins du terrain de foot. J'en profite pour nous tartiner de crème solaire.
A 15h, Jérôme arrive et nous partons directement pour le volcan.
Là haut, la vue est magnifique, il faut prendre une photo !
Une photo ?
Mais où est l'APN ??????
Ô misère, je l'ai enlevé de mon poignet pour le tartinage de crème solaire et posé dans les gradins !
Il est 15h30.....
Le chauffeur de Jérôme me redescend à fond en 4X4 à Hanga Roa. J'ai une grosse boule au ventre mais je n'y crois pas. Les gradins sont en face du port, c'est un lieu de passage, au bord de la route.....
J'arrive et pars en courant. Un groupe de Chiliens me regarde chercher un peu plus loin....et me font signe qu'ils ont l'APN ! Inespéré ! A 30 secondes près, c'était trop tard, ils repartaient avec !
Parfois, tout se joue à un cheveu....
Nous remontons au volcan, mon coeur bat vite mais de joie cette fois !
Le ciel se couvre et une fine bruine tombe....on a froid, ça fait tout bizarre !
On est là !
C'est un lieu très important dans la culture pascuan. C'est ici qu'est née la légende de l'homme-oiseau, c'est ici que se déroulaient les compétitions :
Une fois par an, les prétendants au titre devaient parcourir cette crète escarpée :
Puis ils nageaient sur des bateaux fabriqués en bananiers :
Ils nageaient 1500m jusqu'au plus éloigné des Motus (ah tiens ? "motu" ? comme en tahitien !) d'où ils devaient rapporter un oeuf sans le casser. Ils le transportaient sur une tresse placée sur leur front. Durant la compétition, tous les coups sont permis !
Le vainqueur devient "l'homme-oiseau" pendant un an (on admire les muscles au passage ! ). Une épreuve un peu dingue nan ?
Le site permet de voir des maisons traditionnelles restaurées. Jérôme les compare à un village olympique, puisqu'elles ne servaient qu'une fois par an :
Le chien du gardien nous accompagne durant toute la visite
Une maison reconstituée :
La porte d'entrée est toute pitite pitite !
C'est drôle ce village avec les maisons basses et creusées dans le sol :
On repart en véhicules jusqu'au site de Vinapu :
Dans le mur, il y a peut-être une porte magique qu'on peut pousser ?
Nan ? vraiment pas ?
Les coiffes sont posées là comme des champignons géants (je précise que si Loïcia a la main posée dessus, c'est qu'on peut, nous avons toujours respecté les interdictions) :
Sur ce site les Moais sont couchés, face contre terre. Résoudra-t-on un jour ce mystère ?
La plateforme n'a pas été restaurée. On imagine facilement le temps et le coût d'une restauration aussi énorme :
Nous rentrons nous doucher, dîner et nous partons voir le spectacle Kari-Kari :
Les chants et danses rappellent un peu ceux de Tahiti (normal, les Pascuans ont des gênes communs avec les Marquisiens) mais en nettement plus rapides :
Un petit aperçu des guerriers :
et les danseuses :
Gabriel ne se fait pas prier pour aller danser sur la scène, il adore ça !
A la fin du spectacle, les enfants sont enchantés d'aller prendre des photos avec les danseurs :
C'est encore une très belle journée qui s'achève !