Ouaaaaaaaaaaah, c'est la fin des vacances d'été !!!!

En août, j'ai cousu :

En août, j'ai lu (pas mal lu dites donc ! Pourtant j'ai travaillé et je continue le Pilates presque tous les jours):

En août, j'ai tricoté :

En août, j'ai brodé :

En août, je suis allée avec Cécile à un festival de la laine (à Bulat Pestivien, dans les Côtes d'Armor) et je suis revenue avec de belles choses de chez Boucle Laine. En plus, c'était vraiment une belle journée :

En août, la recyclerie "La Belle Déchette" a ouvert....sur ma route du boulot. J'étais donc obligée d'y aller :

En août, j'ai fait un petit saut chez Écolaines :

En août, nous sommes allés à Paris et avons pu visiter les Catacombes (j'en reparlerai) :

En août, j'ai pagayé plus de 2h sur la Vilaine avec Gabriel et on a bien rigolé :

En août, nous avons eu de très beaux couchers de soleil :

Que nous réserve cette rentrée ? Cet automne, d'un point de vue sanitaire ? Je ne sais pas, mais je vais continuer les activités manuelles et le Pilates, parce que ça me fait du bien. Petit à petit, me voici bien équipée, et je m'y tiens. Les seuls jours où je ne pratique pas sont les jours de kiné :

Et vous ? Avez-vous des projets ? Des envies ? des craintes ?

Bon courage à toutes pour cette rentrée si spéciale quoiqu'on en dise

J'avais choisi ces pelotes de coton et lin avec mon chèque cadeau chez Écolaines :

Il restait à chercher le bon patron tricot pour les utiliser. J'ai trouvé celui du pull On the Beach, d'Isabell Kraemer, (gratuit et en français en plus), qui correspondait à mon échantillon :

La vraie couleur est celle-ci :

Pour celles qui se demandaient la place que prend le Tens :

Là je le porte, et ça ne se voit pas (de toute façon, même si ça se voyait....je m'en fiche !) :

J'avais 7 pelotes, j'en ai utlisé 6,5. Très peu de restes donc, c'est parfait ! J'ai énormément aimé tricoter cette matière. Le fil est irrégulier mais vraiment agréable dans les mains, surtout avec les grosses chaleurs que nous avons eues. Il est très très léger, un peu mousseux, pas doux mais pas désagréable non plus. Je regrette de ne pas en avoir acheté en soldes en rose du coup. Tant pis ! Je ne sais pas s'il s'agit de mon dernier tricot estival. On est en août, j'ai encore bien du mal à me dire qu'il faudrait tricoter des matières plus chaudes...

Je verrai bien !

Ces culottes Chouette Kit sont tellement confortables que j'ai remis ça !

La couture est rapide, ce qui tombe bien, parce que je manque de temps en ce moment.

J'avais trouvé un petit coupon de jersey en soldes chez Écolaines. Sitôt rentrée, je l'ai lavé, séché, et coupé ! Quel bonheur ces culottes confortables et agréables ! Je ne rédigerai pas un article à chaque culotte, rassurez-vous, ah ah !

Dans les chutes, j'ai coupé une brassière, que je vais coudre rapidement. J'ai trop envie de voir si c'est aussi réussi que les culottes !

Voilà une belle lecture !

348 pages, paru en juin 2020

Roxane ne dort plus depuis un an. Il y a un an, sa petite fille est morte dans un accident de voiture avec le frère de Roxane, son âme soeur. Elle a perdu les deux personnes auxquelles elle tenait le plus et ne s'en remet pas, ce qui est largement compréhensible.

Son métier est d'aller dans une région, une ville, et d'y chercher les activités les plus sympas à réaliser par les femmes. Avec sa meilleure amie, elles ont créé des guides touristiques orientés vers les femmes. Roxane adore son métier !

Elle atterrit dans un hôtel qu'elle a choisi pour son nom "Au meilleur ami de l'homme". Une idée, un concept : à chaque chambre est attribuée un chien, que le client peut adopter ou non. Roxane n'est pas là pour adopter. Elle se retrouve avec Neige (le petit chien de la couverture), qui lui fait un gros plan drague pour l'amadouer. Neige a cependant un grand défaut : elle mange tout ce qu'elle trouve. L'hôtel est tenu par un père, Frédéric, et sa fille Albane.

Vit aussi là un vieux monsieur, Gwenole, qui va voir tous les jours sa femme atteinte d'Alzheimer en espérant un sursaut de mémoire. Roxane va lier connaissance avec tout ce petit monde, tout en parcourant la Camargue et en décrivant au jour le jour ses activités sur le blog lié au guide touristique.

Pleine de colère, il va falloir qu'elle se confronte à la réalité : le procès de celui qui a fauché sa fille et son frère. La colère est facile et confortable, mais on ne peut pas vivre éternellement avec....

J'ai commencé le roman en me disant "oui bon, bof....", et je suis tombée dedans. La perte, le deuil, les sentiments ambivalents, la solitude, la résilience et le besoin de vivre sont extrêmement bien décrits, écrits, et j'ai enchainé les pages à grande vitesse !

La plume de Carène Ponte ne faiblit pas, au contraire !

A lire, à offrir !

Très très contente de ma première version, j'ai cousu un autre pantalon issu du livre Deer & Do

J'ai eu du mal à trouver le coton qui m'emballait. Celui-ci n'en fait pas partie, mais c'était la moins pire des options. Je l'ai trouvé chez Myrtille. Il a été acheté, lavé, séché et quasiment cousu dans la foulée. ça va vite puisque le patron est déjà prêt !

La vraie couleur est celle-ci :

Et hop, un coupon en moins ! J'aime énormément le côté confortable et pratique (pour moi) de ce pantalon. La coupe est parfaite. Je ne suis pas fan absolue de la couleur mais je suis sûre que je vais beaucoup le porter. J'aimerais trouver un lainage fin, noir ou bleu marine, pour l'hiver. Affaire à suivre !

Et vous ? Vous commencez à penser à l'automne ?

Avec les grosses chaleurs, je me suis décidée à couper dans mon coupon de liberty, acheté il y a 2 ans (je crois ?) chez Bretagne Tissus. Évidemment pas au prix du liberty, mais à celui de Bretagne Tissus, et ça change tout. Tout, sauf la qualité inégalable de cette matière.

J'ai choisi un patron de la Droguerie, la combi Boulevard Guist’hau, que j'ai depuis 4 ou 5 ans. D'ailleurs ma première version était dans un coton également de chez Bretagne tissus, et j'avais eu la grande surprise de retrouver une version quasi identique à la mienne chez Levis (et du coup....pas au même prix que la mienne )

Et j'ai coupé ! La couture n'est pas longue et le patron est clair. Cette fois, j'ai juste fait attention à rallonger le buste de 4cm. Les patrons la Droguerie sont prévus pour des femmes petites, bien que je ne me trouve pas grande.

La combi est parfaite pour les chaleurs, et très confortable avec sa taille élastiquée dans le dos. Si je dois en coudre une autre version, je réaliserai des poches plus profondes, c'est le seul point faible.

Contrairement aux photos au-dessus, il n'est absolument pas marron, mais bien rose. J'ai choisi des boutons coordonnés, que j'ai trouvé dans les jolis boutons donnés par ma mère :

Parfait pour lire ou tricoter dans le hamac

Il me reste de quoi coudre un petit vêtement, sans doute un short ou un haut tout léger, à voir !

Je vais être honnête : je n'aime pas la couverture et le titre de m'attirait pas du tout. La période des années 1970 ne m'emballe pas non plus. C'était mal parti non ? Seulement j'aime beaucoup cette auteure alors j'ai tenté et.....adoré !

324 pages, mai 2020

Nous sommes en 1976. Joanne habite Modesto, en Californie. Elle vite depuis 20 ans avec un homme encore très amoureux, et elle est également très amoureuse de lui. Elle connait sa chance. Ils ont deux enfants, elle a 37 ans, des amies, tout va bien.

Et puis un jour semblable aux autres, Joanne se fait violemment agresser alors qu'elle est en vélo. L'homme veut son sac. Elle s'en tire bien physiquement, mais dans sa tête, c'est le chaos. Elle bascule et ne parvient pas à reprendre le dessus. Au début, elle parvient à donner le change, et petit à petit, elle se met à prendre le caddie des autres clients dans son magasin. Elle ne vole personne puisque les clients n'ont pas payé leurs courses. Elle essaie juste de deviner qui ils sont, ce qu'ils voulaient faire avec ces achats. Et la bascule continue, se transforme en TOC. Joanne ne parvient pas à s'arrêter, au point de faire peur à son mari et ses enfants, qui ne la reconnaissent plus. Elle non plus, ne se reconnait plus. Qui est-elle vraiment ? Pourquoi cet homme l'a-t-il agressée ?

Un jour pire que les autres, elle prend sa voiture et part. Elle abandonne tout, y compris sa famille. Elle atterrit un peu par hasard à Las Vegas, la ville où il est possible de se cacher, de tout recommencer. Une caissière étonnamment humaine la conduit dans un endroit où un papy au grand coeur recueille les âmes perdues.

Là, Joanne essaie de se reconstruire...

Il s'agit d'un roman où le lecteur se retrouve au coeur des sentiments, de la peur, de la perte de confiance en soi, la perte de l'estime de soi, et d'une sorte de reconstruction impossible quand tout ce qu'on a laissé ne peut pas être oublié. Joanne part pour, pense-t-elle, protéger ses enfants d'elle-même. Est-ce vraiment les protéger que de fuir ?

Je l'ai lu en 3 soirées, j'avais trop besoin de connaître la fin !

A lire, à lire, à lire !!!!

Lors de notre emménagement il y a 8 ans, j'avais cousu des cale-portes en simili. 8 ans plus tard, le simili partait en morceaux et collait sur le carrelage. J'avais prévu d'en coudre d'autres pendant le confinement. Mais la couture des masques a reporté celle-ci. Ce n'est pas grave.

Les voici terminés, dans un joli coton enduit offert par Cécile. J'ai fait de la récup et réutilisé le riz qui était dans les précédents, ainsi que les rubans. Je n'ai pas pensé prendre de photo des anciens, c'est dommage. J'ai coupé des carrés de 20 x 20 cm, cousu des angles de 6cm et c'est tout. ça m'a pris 20mn. La couture la plus rapide n'est souvent pas celle que l'on réalise, ah là là !

Et hop, une bonne chose de faite !

Et vous ? Comment calez-vous vos portes ?

Puisqu'il est peu probable qu'on puisse se passer de masques avant un bon moment, j'ai choisi d'en broder pour l'anniversaire de mon père. C'est un cadeau à 4 mains : Loïcia a dessiné, j'ai brodé et cousu. J'ai trouvé une très belle popeline à patchwork chez Écolaines.

Sa couleur est le vert, autant se faire plaisir ! La broderie de Pascal Jaouen ressort très bien sur un tissu coloré :

Il était très content !

Pendant le confinement, ce livre est sorti en numérique :

352 pages, existe en poche pour 5€

Il s'agit d'un collectif de 64 auteurs (c'est énorme non ?), qui se sont mobilisés pour écrire chacun une nouvelle en rapport avec le confinement et la période que nous vivions en mars/avril.

Avec le petit recul actuel, il est intéressant de lire ces écrits.

Je n'ai pas aimé toutes les nouvelles, et je ne l'ai pas lu d'une traite non plus. Je suis incapable de lire un recueil de nouvelles en une fois. C'est comme un documentaire, comme le livre précédent sur la douleur : je lis petit à petit, une à deux nouvelles chaque soir.

Et avec 64 nouvelles, il y a le temps ! Curieusement, j'ai moins aimé les nouvelles des auteurs connus, que celles d'auteurs que j'ai découvert. Et cela m'a permis d'en connaître beaucoup. J'ai noté les noms, effectué des recherches.

Les recettes seront reversées aux Hôpitaux, ce qui est une façon de les soutenir, ainsi que de soutenir des auteurs moins connus.

Je ne sais pas si vous aviez vu passer ce recueil ?