Tu verras
Ouh là là qu'il est triste celui-là :
Le héros vit avec son fils de 12 ans, à qui il fait tous les reproches possibles et imaginables, au quotidien. La musique qu'il écoute, sa façon de s'habiller, ses copains. Jusqu'au jour terrible où Clément se fait brutalement tuer par un métro.
De ce jour, le père remonte le cours de sa vie, toute sa vie.
Au fond de ce récit il y a l'espoir. Mais les phrases sont longues, parfois une page entière, les chapitres et coupures quasi-inexistants, ce qui allourdit encore la sensation de tristesse. C'est sans doute voulu par l'auteur ?
Les longues phrases reviennent en détail sur tout ce qu'il lui a dit, pas dit, sur ses remords, ses regrets, ses joies aussi.
J'ai eu du mal à lire jusqu'au bout, parce que forcément, n'est-ce pas la peur de chaque parent ???