Il me restait une pelote de Maxi Mérinos de Katia. Je suis tombée sur un tuto sympa de bonnet et en deux soirées, c'était fini !

J'ai rajouté un pompon de chez Écolaines (soldes de l'année dernière), et hop :

J'aime la chaleur et la douceur de la Katia Mérino, la rapidité et la facilité du tuto, la forme un peu tombante du bonnet....tout !

Du coup ma nièce m'en a commandé un et je suis retournée chercher une pelote :

Elle ne voulait pas de bonnet tombant, j'ai trouvé la fiche chez Ecolaines avec la pelote.

Suite au prochain épisode !

J'aime bien cet auteur :

368 pages. Paru en mai 2016

J'ai mis une dizaine de pages avant d'accrocher, et puis je ne l'ai plus lâché.

Soline Ilan et sont jeunes et amoureux. Soline joue du violoncelle, elle est une virtuose. Il lui a été prêté un violoncelle d'un million d'euros pour exercer son talent....mais elle perd ce prêt et n'arrive pas à se résoudre à vivre sans son instrument. Sauf qu'il faudrait trouver un million, qu'elle n'a évidemment pas.

Son compagnon est agent immobilier. Il gruge son agence et vit avec Soline dans un magnifique appartement en repoussant les éventuels acquéreurs par des mensonges. Ayant un grand coeur, il loge aussi un maximum de réfugiés dans d'autres appartements.

En face de chez eux vit un couple de personnes âgées, qui les surveillent et les épient sans qu'ils le sachent. Yoa descend d'une tribu tlingite, qui croit en la réincarnation. Piégée dans son corps par une maladie dégénérative, elle a décidée qu'elle se réincarnerait dans le bébé de Soline et Ilan. Son mari Georges est complètement d'accord.

Ainsi vont se nouer 4 vies d'une façon bien étrange. En échange de la promesse de ce bébé, Georges et Yoa rachètent le violoncelle pour Soline, c'est le prix à payer.

Mais le prix est lourd pour une telle intrusion dans leur vie, et définitivement. Quand Yoa décède, Ilan comprend les enjeux de cet étrange marché....trop tard ?

A noter quand même que visiblement pour l'auteur, être archiviste n'est pas un but en soi dans la vie et qu'on peut faire mieux. ça ne m'agace pas, ça me fait sourire : méconnaissance du métier hein ! Tant pis, c'est bien aussi de l'évoquer !

A LIRE pour l'originalité de l'histoire !!!!

Quand Nanie Cousette a publié un article avec un vanity, ça m'a décidée !

J'avais une trousse de toilettes que je trimballe depuis Tahiti. Elle a beaucoup beaucoup voyagé !

Je voulais en coudre une autre depuis longtemps mais j'avais toujours autre chose à faire évidemment. Ce n'est pas que le motif tahitien me dérange, bien au contraire, mais j'avais envie de changer au bout de 6 ans.

Ma voisine m'avait donné une grosse chute de simili, j'avais largement de quoi doubler. Dans mes stocks, j'ai même trouvé plusieurs FE qui pouvaient aller ! J'ai utilisé un reste de coton...du marché d'Orléans (il est temps hein).

Et il a fallu cet article pour que je me lance.

Le tuto est hyper bien fait, comme d'habitude, et ça ne m'a pas pris des heures :

A l'intérieur, ma seule modification a été de coudre des FE en haut des poches :

Les FE ne sont pas du tout obligatoires, mais ça me permettait d'utiliser une couleur que je ne couds pas d'habitude et dont je n'aurais peut-être pas trouvé l'usage autrement (liquidation des stocks.... blablas habituels !):

Il est beau hein ?

Ce patron et mes coupons de simili me donnent des tas d'idées de déclinaisons ! Le vanity peut être rempli de tas de produits divers et variés, faire un joli cadeau....on n'est pas obligé de s'en servir en trousse de toilette.

Z'en pensez quoi ?

Après le Précieux, il me fallait du "kicecouviiiiite"

Alors j'ai cousu de toutes petites choses pour Gabriel et Loïcia : des mini-chaufferettes de poche, remplies de riz. Ils les mettent dans le micro-ondes juste une minute, le temps de faire leurs lacets, et ils ont chauds aux mains jusqu'au collège et lycée !

Juste de petits rectangles :

J'ai mis un stylo pour que vous voyez que c'est tout petit.

Ils les ont beaucoup apprécié pendant la vague de froid

Et puis Cécile m'avait brodée de jolis motifs pour faire des pochettes à lingerie pour nous les filles de la maison. Le travail était prémâché, je n'ai eu qu'à passer les côtés à la surjeteuse, coudre et passer les liens. Et après un très gros ouvrage, ça réconcilie avec la couture !

Voilà, je vais pouvoir recommencer à coudre tranquillement des choses plus longues...ou pas !

J'ai voulu le lire dès sa sortie, finalement ce sera en janvier :

160 pages, paru en octobre 2016

Il s'agit de 40 nouvelles mais pas n'importe lesquelles : des nouvelles POSITIVES.

Dans un monde de brutes, Jean Teulé nous offre 40 petites bulles légères et jolies, qu'on lit en souriant et ça fait du bien !

J'ai reconnu son enfance avec la nouvelle du prof de dessin, j'ai aimé la maison aux oiseaux en Bretagne....et tout est léger et le but est atteint : ça fait du bien ! On sent que tout a été posé au moment où le pays sombrait dans la peur. On sent clairement le besoin de positif.

Dans la lignée du Feel Good : à lire de toute urgence !

Comme une respiration, on se pose. Comme une respiration, on reprend son souffle. Comme une respiration, on se sent mieux. Comme une respiration au printemps, ça apaise. Comme une respiration, on lève le nez entre deux nouvelles et on rêve.

Un seul regret : mes biblis préférées sont visiblement passées à côté et je l'ai attendu en vain. Il n'y a que 2 exemplaires, dommage !

Pfiou quel challenge ce Précieux !!!! Je n'étais déjà pas emballée à la base par les patrons PDF, mais là : plus jamais !

Pourtant tout est extrêmement bien fait : les planches tiennent sur une demi-table, le cahier technique est très très détaillé et bien construit...je comprends bien qu'un fichier PDF soit plus facile à gérer pour les créatrices. Pas de feuilles à imprimer et tout ce que cela entraine derrière, pas d'enveloppes à expédier. Et le patron du Précieux est vraiment magnifique. L'article sorti mi-décembre me tentait déjà beaucoup beaucoup....

Je comprends tellement que je l'ai malgré tout acheté, c'est dire !

Et puis j'ai passé une après-midi à imprimer. Une après-midi à couper/scotcher les feuilles (8 planches de 12 feuilles le plus souvent), une après-midi à recopier les morceaux. Une après-midi à couper mes morceaux de tissus. Après, tout le reste est minutieux mais parait facile ! Forcément hein ! Un (petit) aperçu :

Bon il faut l'avouer, le résultat est largement à la hauteur des efforts fournis pour y arriver et les nombreuses photos du pas-à-pas sont très bien faites. Larmes quand même au moment de coudre le lainage à la doublure. Je ne comprenais pas du tout ce que je faisais. J'ai besoin de visualiser ce que je fais, et je n'y arrivais pas. Alors j'ai fini par faire confiance à la créatrice et le miracle a lieu quand j'ai retourné le manteau !

Coup de chance, le magasin Bretagne Tissus avait reçu un magnifique arrivage de tissus Haute-couture. Loïcia a donc pu choisir un très très beau lainage (ça se sent en le cousant, en le touchant !) Hugo Boss et une doublure Burburry ! Ce patron mérite de belles matières. Et là vous vous dites que ça a dû me coûter un bras. Et bien non ! Moins de 35€ pour le manteau ! A part beaucoup de temps, ce n'est pas onéreux quand on regarde le prix des manteaux en lainage dans le commerce (il faut compter 100€ pour ne même pas avoir cette qualité). Et en plus les 2 vendeuses de Bretagne Tissus sont vraiment sympas !

Loïcia ne souhaitait pas de capuche, ce que je trouve dommage, mais c'est elle qui va le porter donc j'ai respecté. Pas facile de prendre des photos en ce moment ! Elle porte le manteau en journée et le soir c'est.....l'hiver !

Il n'est pas noir mais bleu marine, très foncé :

Je l'avais repassé nickel et puis elle ne porte que celui-là donc...

Elle a choisi les brandebourgs chez Écolaines :

J'ai rajouté une attache pour le cintre (oui c'est flou, c'est le soir alors valà quoi !) :

Et j'ai rajouté une poche pour le portable :

Alors pour celles qui vont se lancer : empiècements ou pas ? Sans hésitation et même si c'est du travail supplémentaire : AVEC ! Les empiècements donnent un vrai plus et mettent en valeur la forme féminine du manteau (et les poils de chats, ah ah !) :

Et enfin porté, toujours le soir...sorry. Photos avant la pose des brandebourgs aussi :

J'ai agrandi (j'ai doublé la taille en fait) les poches des côtés :

Là je venais de faire le repassage et ça se voit !

Alors en résumé : un manteau magnifique (j'en ai coupé un pour moi), féminin, pour lequel j'ai énormément appris et j'adore ça ! Notamment pour le montage des manches : j'ai posé des épaulettes, mes premières ! J'ai posé des cigarettes de manche, je me suis appliquée dans le "soutien" des têtes de manches. Forcément, un beau patron, un superbe lainage...ça donne envie de faire joli et de s'appliquer ! Il s'agit de la réalisation qui m'a demandé le plus d'heures depuis que je couds.

J'ai été aussi extrêmement motivée par mes nombreux échanges avec Sylviane !

Le patron n'a aucun défaut et le résultat vaut la peine, et pourtant : plus de PDF !!!!

Mais une chose est sûre : il est drôlement beau !

Une petite lecture détente :

241 pages. Paru en Septembre 2016

Vous lisez un peu beaucoup et vous voulez rigoler ? Lisez-le !

L'auteur a choisi 10 grands écrivains français : Frédéric Belvédère, Michel Ouzbek, Amélie Latombe, Delphine Végane, David Mikonos, Kathy Podcol, Tatiana de Roseray, Christine Légo, Jean de Moisson et Yann Moite. Il a gardé les prénoms mais légèrement modifié les noms. Chacun a reçu une lettre anonyme pour le convier dans un monastère à Saorge. Ambiance "10 petits nègres" !

Chacun est décrit de façon comique et, je l'espère, en grossissant les traits hein ! On imagine chaque écrivain, et l'auteur ne laisse rien passer. A force de lire les noms tronqués, je n'arrivais parfois plus à retrouver les vrais noms, ha ah !

Ils sont censés participer à un débat littéraire sur le thème "littérature et modernité" mais évidemment rien de rien ne va se passer comme prévu. Un à un, ils vont disparaître dans des conditions diverses et variées....et comiques. Coincés dans ce monastère isolé et touristique (mais non ce n'est pas contradictoire....si peu !) ils vont devoir dénouer ces disparitions bizarres, luttant contre leur ego démesuré pour s'entraider.

C'est rythmé, drôle, bien écrit et je comprends que Gérard Collard en ait dit autant de bien !

A lire pour rire, sourire, se marrer !

Ce sera le 3è et dernier Benoît. En rouge, parce que j'ai trouvé la couleur magnifique et très lumineuse.

Toujours aussi rapide et facile à réaliser, le Benoît est tellement simple ! Et doux ! Et chaud ! On porte...un nuage !

Et non, il est aéré mais il reste bien chaud. Je suppose que les fibres empêchent le froid de passer ?

Voilà un ouvrage réalisé en un temps record !!!!

Le/les prochain/s sera/ont bien plus longs à tricoter !

Il y a bien longtemps que je voulais lire ce livre à la couverture tentante :

286 pages. Paru en 2015. Existe en poche

Je n'ai pas été déçue ! Un seul détail me chiffonne : je n'ai pas trouvé le rapport entre le titre et l'histoire !

Ferdinand est un vieux monsieur de 83 ans, ronchon et solitaire. Il ne discute plus qu'avec sa chienne Daisy. Tout le monde l'a fui : sa femme est partie avec le facteur, sa fille est partie vivre à l'autre bout du monde et il n'a pas d'amis.

Tout le monde dans l'immeuble le déteste et il le leur rend bien.

Jusqu'au jour où ça dérape. Daisy se fait écraser et la douleur plonge Ferdinand dans une peine considérable. Son laisser-aller pousse sa fille à prendre une décision : l'envoyer en maison de retraite.

Sauf que rien ne va se passer comme prévu. Ferdinand va devoir s'ouvrir à ses voisines et trouver du réconfort dans ceux qui l'entourent. On s'attache à tous ces personnages qui décident de ne pas laisser Ferdinand dans ses colères et sa tristesse.

Un livre évidemment Feel good, pour commencer l'année dans la bonne humeur ! En plus ça se lit vite !

A LIRE !

Sous le sapin, j'ai réussi à mettre aussi 2 bocaux remplis de sachets de thé faits-maison !

Un paquet de thé à la framboise, un paquet de thé aux fraises des bois, quelques heures de couture, et hop !

ça ne se voit pas sur les photos, mais ce sont de très grands bocaux. Chacun contient une cinquantaine de sachets :

Les étiquettes ont été dessinées par Loïcia :

Un vrai cadeau fait-main, réalisé avec le coeur !