Mes chaussettes Carnaval
J'ai commencé cette paire de chaussettes en décembre. Il s'agit donc de mon dernier ouvrage de 2019 !
J'ai décidé d'utiliser un reste de très belle laine à chaussettes de Mon Sheep Shop.
En complément, Cécile m'avait teint 2 minis de 20g en orange et c'était parfait !
Il s'agit de ma première paire pour ma boîte à chaussettes 2020 :
Le bal des folles
Il a fallu le conseil d'une amie pour que je le lise. Allez savoir pourquoi, la couverture et le titre ne m'attiraient pas du tout, et pourtant :
256 pages, paru en août 2019
De façon presque drôle, une des héroïnes s'appelle là aussi Louise, comme dans le roman de Pierre Lemaître que je venais de terminer !
Nous sommes au début du 20è siècle, à la Pitié Salpétrière. Là étaient enfermées de dizaines de femmes. Leur mari, frère, père, les amenait là pour s'en débarrasser. Elles n'en sortaient plus. Et pourtant, elles n'étaient ni folles ni hystériques. Elles étaient placées là sous la contrainte d'un homme.
On découvre les expériences menées par Charcot sur ces femmes : les plonger dans un état de transe par l'hypnose, donnant en spectacle de pauvres femmes démunies, qui parfois y laissaient leur santé.
Geneviève est une intendante rigide et droite, sans empathie, qui pourtant aime ces femmes et laissera parler son coeur face à l'injustice d'un monde où les femmes n'ont pas le droit d'avoir d'opinion.
Elle va s'ouvrir avec l'arrivée d'Eugénie, une jeune fille internée par son père. Eugénie n'est pas folle, elle refuse le système, refuse de se taire, refuse de n'avoir aucun droit. Et Eugénie a un don incroyable : elle communique avec les défunts. Elle touche ainsi Geneviève en lui permettant de communiquer avec Blandine, dont la mort a changé la vie mais surtout l'a rendue froide.
Et évidemment j'ai aimé Thérèse, une ancienne internée, qui passe ses journée à tricoter des châles et les offre à ses compagnes enfermées.
Toute l'intrigue tourne autour du bal annuel de la mi-Carême, où le tout Paris se presse pour découvrir "les folles", déguisées pour l'occasion. Elles ne sont pas folles du tout. Elles sont heureuses de vivre cette soirée unique, qui leur permet d'avoir un semblant de normalité, une fois dans l'année.
J'ai beaucoup aimé ce roman, le prix Renaudot des lycéens est mérité !
Ne faites pas comme moi, ne passez pas à côté !
Noomi au caramel
En novembre, j'avais commandé de la laine chez De Rerum Natura : des pelotes d'Ulysse, que j'ai toutes utilisées pour tricoter une écharpe à Gabriel, et des pelotes de Gilliatt en caramel. Loïcia avait choisi la couleur et le patron : le Noomi (patron payant). Je lui en avais déjà tricoté un en noir.
Je dois avouer que je n'aime pas du tout cette couleur. Mais c'est son choix, donc j'ai tricoté ! Il m'a fallu 3 semaines et il me reste peu de la 4è pelote. Quasiment pas de restes donc, ouf !
Je l'ai lavé, bloqué. Il a beaucoup gagné en douceur :
Mais au premier essayage....l'encolure était bien trop large :
Alors je l'ai reprise au crochet, et c'était parfait :
Elle le voulait très long, j'ai respecté sa demande. Elle aura bien chaud aux fesses !
Il ne reste plus rien de ma commande de novembre, je suis contente.
Miroir de nos peines
Oh que je l'ai aimé ! Tellement que je me suis obligée à ne lire que 2 chapitres par soir !
Il s'agit du dernier tome de la trilogie de Pierre Lemaître. Après le fabuleux "Au-revoir là-haut", le génial "Couleurs de l'incendie", voici :
544 pages, paru en janvier 2020
Ici il est surtout question de Louise, la petite fille du tome 1, qui fabriquait des masques avec Édouard, le jeune homme défiguré par un éclat d'obus.
Louise a 30 ans. Elle est institutrice, mais aussi serveuse le week-end, dans le café de M. Jules, qui est un peu le père qu'elle n'a jamais eu.
Et le roman commence fort : un des habitués du café, médecin, propose à Louise une très forte somme d'argent, juste pour la voir toute nue. Et le départ du roman nous place face à une Louise en état de panique, courant toute nue dans la rue. Pourquoi ?????
Commence alors pour Louise une course après son histoire, son passé, celui de sa mère, aidée par un M. Jules incroyable, en pleine débâcle de cette France de 1940 qui a perdu tous ses repères.
On découvre Raoul, roublard, voleur, menteur, débrouillard.....mais qu'on finit par aimer. Il suit sans laisser de répit Gabriel, un jeune sergent-chef bon et honnête, prof de maths, victime de Raoul puis ami.
Fernand le garde est aussi un personnage très attachant. A travers lui, on apprend des passages encore méconnus de la guerre : l'exode pénitentiaire de la prison parisienne du Cherche Midi vers le camp de Gurs, ou encore la destruction incroyable de billets pour une somme dingue - des milliards de francs- par le gouvernement, pour ne pas que les Allemands mettent la main dessus.
Et enfin il y a Désiré, menteur, usurpateur génial, qui se complet dans des rôles aussi variés que forts : avocat, relai national de la guerre, prêtre !
Tous les personnages sont forts, attachants, liés par un destin qu'ils ne soupçonnent pas. Même les plus roublards ont des qualités qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier !
Vous pouvez le lire seul, mais il serait bien dommage de ne pas lire les deux précédents...
Je l'ai vraiment adoré. Comme il est difficile de le terminer et de trouver un autre roman à la même hauteur !
Tote bag
Sur un coup de tête, dimanche, j'ai cousu un tote bag pour Loïcia. Pour aller en cours, elle utilise le tote bag de son école de prépa. Mais il faut le laver régulièrement. Alors j'ai pioché dans mes chutes de tissus, dans les jolies broderies offertes par Cécile, et hop !
Et voilà un sac pratique et qui sert lorsque l'autre est au lavage !
Pour changer du jean
J'ai décidé de me coudre enfin le pantalon pour lequel j'ai acheté le coupon en octobre ! Je crois que c'était chez Myrtille :
Le problème c'est qu'entre le moment où je l'ai coupé, et le moment où je l'ai cousu, j'ai perdu du poids. Tant pis...
J'ai profité de faire des photos avec la jupe en velours portée :
Misère qu'il est difficile de prendre du noir en photo ! Encore un coupon de moins !
ça vous donne une idée malgré tout......hum enfin j'espère !
Jupe en velours
Toujours dans mon besoin de vêtements, j'ai coupé une autre jupe à taille élastiquée. J'ai pioché dans un coupon de velours de coton que je gardais (mais pourquoi ????) depuis des années.
Il ne reste rien de ce coupon, je suis contente ! Et j'ai une jupe en plus, dont j'avais besoin :
J'aime vraiment beaucoup ce patron, qui peut être réalisé en tissu d'hiver mais aussi d'été.
Je n'ai pas trouvé le temps de prendre des photos de la jupe portée, je suis désolée
Bilan de janvier
Premier bilan de cette année 2020 déjà bien entamée !
En janvier, j'ai cousu, j'ai enfin avancé !
En janvier, j'ai lu
En janvier, j'ai pas mal tricoté finalement :
En janvier, il y a eu mon anniversaire et j'ai été drôlement gâtée :
J'ai profité des soldes pour faire le plein chez Kusmi Tea :
J'ai changé de poste et je suis drôlement bien. D'ailleurs il faut que je prenne le temps de faire un point sur l'endométriose.
Gilet Mariechen
Quand le patron est sorti, je savais que je voulais réaliser ce gilet Mariechen (patron payant) ! Il a fallu que j'attende un peu, parce qu'il n'était pas encore traduit en français. Il était parfait avec la laine trouvée dans un vide-grenier (10€ les 12 pelotes). De la laine recyclée en plus !
J'ai utilisé 10 pelotes, j'ai donné les deux dernières à une collègues (je ne veux pas stocker, ou le moins possible) et il m'a fallu trois mois pour le tricoter. Malgré un bon stock de boutons, je n'ai pas trouvé mon bonheur. Alors je suis allée à la mercerie Imagine à Rennes, et j'ai été très bien conseillée :
12 pelotes en moins dans mon stock et un joli gilet très chaud !