J'imagine que qqes-unes se sont dit que j'avais remis ça avec le rose ! Allez, si si, avouez !
Et bien pas du tout
J'avais adoré "Elle s'appelait Sarah" et "Le voisin", alors je n'ai pas réfléchi en trouvant celui-là sur le rayon de la bibli, et j'ai bien fait :
Nous voici dans le Second Empire. Rose habite Paris, elle est veuve, et sa maison se trouve sur un des passages que le préfet Haussman veut agrandir pour construire ses immenses avenues. La maison doit être détruite. Rose s'y refuse. Elle fait croire qu'elle a quitté sa maison mais en fait elle se cache, se terre, tout au fond. Là, elle écrit à son mari défunt, et s'y raconte.
Le ton employé par l'auteure est parfait, on est au Second Empire, avec ce français un peu désuet, les belles robes, les crinolines, mais aussi la poussière, la boue, la crasse de ce Paris en pleine mutation. Chaque début de chapitre est écrit à la plume, et on voit l'écriture qui se dégrade lentement. Un plan nous aide à nous repérer dans les rues.
Pourquoi Rose refuse-t-elle de quitter sa maison, d'aller chez sa fille qui l'attend ?
Quel secret cache-t-elle ?
Le livre mérite le détour !
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Abandons :
C'est l'histoire d'un nazi, son enfance, pour comprendre comment il se retrouve dans les camps de la mort. Sauf que je n'ai pas pu, c'est trop dur.....J'ai tenu un peu plus de 50 pages, et arrêté.
Alors là, je n'ai pas compris. Le livre est encensé partout, comme étant proche d'Ana Gavalda, que j'adore.
Là, je ne sais pas, je n'ai pas accroché à l'écriture, trop proche pour moi de la langue parlée...
Pas grave hein, il ne faut pas que ça vous empêche de le lire