Un petit roman :

Paru en août 2014. 210 pages

Encore un roman littéraire. Après le Londres de l'époque victorienne, on part au 12è siècle, hop ! Et le tout dans la même soirée en ce qui me concerne puisque j'ai terminé Angelica et enchainé direct avec celui-ci !

Voici l'histoire romancée d'Aliénor d'Aquitaine, mariée à Louis VII, qui n'était pas destiné à devenir roi et qui n'en aura jamais la carrure. Les chapitres sont construits par un récit à deux voix qui alternent : celle d'Aliénor, une vraie guerrière, et celle de Louis, qui aurait souhaité devenir moine, n'aime pas le pouvoir et tout ce qu'il entraine.

Le fond est triste puisqu'aucun des deux n'est heureux, et surtout ils ne se comprennent pas.

J'ai aimé mais sans plus, sans gros coup de coeur, sans savoir pourquoi ! C'est un bon roman hein !

Une chemise ? un chemisier ? vous dites quoi vous ? Moi j'hésite à chaque fois !

Loïcia m'avait demandé depuis loooooooongtemps (euh....vers la rentrée de septembre je crois bien ) une chemise noire. Il m'aura fallu la grève des routiers en janvier, (mais on ne va pas revenir sur ce sujet hein !  ) pour m'y mettre une bonne fois. Le coupon de lin, superbe, m'avait été offert par Marie lors du calendrier de l'Avent. Je n'osais pas couper dedans. Quelle erreur !

Le plus difficile a été de trouver un patron. J'avais trouvé un joli modèle dans :

Mais il n'y avait que la taille M ou L. J'ai fini par trouver un patron dans un Ottobre Woman de 2007. Les Ottobre sont une sacré mine quand on y réfléchit !

Après plusieurs heures (mais vu que j'étais coincée à la maison....oui oui j'ai dit que je n'en reparlais pas ! ) c'était cousu, repassé, toussa toussa. Je me suis biiiiiiiien appliquée avec le thermocollant, le col cousu à la main et tout et tout. Elle a choisi ses boutons :

J'ai ramé pour plusieurs raisons. Pas en raison du patron, qui est parfait et tombe très bien. Mais en 2007, les Ottobre n'étaient pas traduits en français. Donc il m'a manqué des explications. Par exemple pour le col : j'ai appliqué du thermocollant....sur les 2 côtés du col. Après coup, j'ai bien, mais vraiment bien compris qu'un seul côté aurait largement suffit. Au final, le col se tient trèèèèès bien....peut-être un peu trop !

Détail sur les petites fronces du devant, à hauteur de poitrine, qui en font un modèle très féminin :

Et les manches. Là aussi, les explications m'ont manqué et pas qu'un peu. Je vois bien que la fente aurait dû être plus jolie, plus finie...

La chemise lui plait quand même énormément hein, mais je suis moyennement contente de moi ! Il reste qu'une chemise est une des pièces les plus difficiles à réaliser je trouve, plus qu'un pantalon. Pardon pour les photos moyennes, elles aussi, mais vous connaissez le noir et la photo : un casse-tête !

La preuve en image :

Voilà voilà hein ! Il va juste falloir imaginer que la chemise (ou chemisier ??? eh vous dites quoi ???) lui va parfaitement ! Nan nan les deux côtés du bas ont la même longueur, c'est une impression sur la photo

Aujourd'hui, j'ai reçu des tas de cadeaux !

D'abord avec Florence, parce que je lui ai donné des sacs de chutes de tissus et qu'elle a un coeur grand comme ça

Des rubans, du croquet, des bidouilles, c'était noël !

Et à midi, j'ai reçu un gros colis de la  part d'Alice, qui a aussi un coeur grand comme ça

Des tas de douceurs ! Du thé qui sent trop bon, des financiers, un coupon de tissu Petit Pan (han je n'ai jamais eu de tissu Petit Pan !), du biais, du masking tape !

C'était un chouette mercredi, qui a commencé par une rencontre et un échange très très sympa autour du tricot !

Florence et Alice !

Oui, mais avec le froid, le velours est vraiment bien pour avoir chaud. Je suis juste allée chercher un mètre de velours cotelé noir chez Ecolaines (à ce propos, je m'arrange quand même drôlement avec le temps. Maintenant si j'ai besoin seulement d'un mètre de tissu, je reviens avec ce mètre et rien d'autre ! Ouééééééééé ! Mais je m'égare), j'ai repris le patron Ottobre et après quelques heures (ben si, quand même..... on n'a rien sans rien hein !) :

Pfiou pas facile de prendre du noir en photo hein !

Encore un élastique à boutonnière sinon rien ne "tient" sur lui :

Je dois à la grève des routiers le 19 janvier d'avoir pu le terminer plus vite. A vrai dire, je ne leur dois rien. Eux en revanche, pensent compenser comment ma journée de travail perdue ???? Au départ, ils ne devaient pas gêner les voitures. Ah tu parles ! Ils ont FERME la rocade...impossible de partir travailler. Non seulement j'étais en colère, mais j'ai pu voir l'aggressivité grandissante des autres conducteurs, tout aussi injustement coincés que moi....bref, j'ai fait demi-tour, j'ai fini le pantalon, mais j'ai payé lourdement cette journée, et ça m'agace....

Mais je m'égare encore une fois....

Voici donc un pantalon qui lui va comme un gant, et ne m'aura pas coûté bien cher (11€ je crois) :

Ceci est, officiellement, (ça fait pompeux d'un coup nan ?  ) ma dernière couture d'hiver !

Un livre offert par Anaxel, que j'ai enfin pris le temps de lire :

469 pages, paru en poche en 2011.

On se plonge dans le Londres de l'époque victorienne. Constance, petite vendeuse orpheline, s'est mariée à Joseph, qu'elle croit médecin chercheur. A cette époque, il faut avoir des enfants, c'est ce qu'on attend d'un mariage. Sauf que Constance est fragile, elle perd ses bébés. Elle finit enfin par donner naissance à un bébé vivant : Angelica. Mère et fille sont fragiles et la petite dort dans la chambre des parents, jusqu'à ce qu'elle ait 4 ans et que Joseph décide que ça suffit.

Le livre est découpé en 4 parties. Dans la première, c'est Constance qui raconte et on découvre les faits selon sa vision. Elle voit Joseph comme un monstre qui la tue à petits feux et qui va s'en prendre à Angelica. Elle entend des voix, voit un fantôme qui s'en prend à sa fille. Elle fait alors appel à une exorciseuse, Anne.

Dans la seconde partie, c'est Anne qui raconte. Elle ne voit pas de fantôme mais abonde dans le sens de Constance...pour l'argent. On découvre une autre vision de la situation : l'inceste. C'est effrayant.

Dans la 3è partie, c'est Joseph qui raconte et là, on comprend que la situation est complèment différente. Il suit la dérive de sa femme, qui perd sans doute la tête suite à ses accouchements terribles...

Puis la version d'Angelica elle-même, mais là, je ne vous raconte pas, parce que c'est elle la clé de tout.

Puisque ce livre m'a été offert, je l'offre à la première d'entre vous qui voudra le lire. Il faut partager, faire partager les livres !