Oh qu'est-ce que j'ai aimé !

336 pages. Paru en mars 2017

C'est un roman feel good....et pas seulement.

Un jour, un vieil homme est violemment agressé dans la rue, apparemment juste pour lui voler son cigare. Son agresseur le jette à travers la vitrine d'un coiffeur. Le vieil homme est sérieusement blessé, défiguré, et il a perdu la mémoire, comme si quelqu'un avait appuyé sur la touche "reset" de son cerveau. Il faut tout lui réapprendre, c'est un enfant, mais un enfant incroyablement docile et qui apprend très très vite. Je vous passe les détails, mais le coiffeur se retrouve bien malgré lui à accueillir le vieil homme lorsqu'il sort de l'hôpital. Il n'a pas de nom, personne ne sait qui il est, personne n'a signalé sa disparition. Alors Harold, le coiffeur, décide de l'appeler Olaf.

Et Olaf va changer la vie d'Harold, mais aussi de sa femme Philomène, de Daniel le chauffeur de taxi. Parallèlement on suit les expériences du terrible professeur Strumstick sur Olaf, parce qu'il considère comme la chance de sa vie de pouvoir accéder à un cerveau neuf. Et on suit aussi, mais sans que cela nous perde, l'enquête du lieutenant Phorminx qui se démène pour savoir qui a agressé Olaf et surtout qui il est !

C'est un roman positif, qui nous parle de l'enchainement vertueux que peut donner une première bonne action (ici accueillir Olaf alors qu'il y aura des conséquences) avec toutes les réactions en chaine. C'est un roman extrêmement bien construit, on tombe dedans sans se perdre et en continuant à tourner les pages malgré les minutes et les heures qui défilent le soir (hum ça sent le vécu hein ?). C'est un roman différent par tous les fils emmêlés qu'on déroule comme une pelote !

La fin est une bonne fin, construite, cohérente et surprenante !

A LIRE !

Pour changer des gros ouvrages au tricot, j'ai ressorti mes pelotes de Bubble et j'ai tenté de réaliser un tawashi. J'avais trouvé un tuto très inspirant....mais ça n'a pas fonctionné pour moi. J'étais partie sur 31 mailles/31 rangs, mais il a fallu que je fasse 31 mailles/51 rangs. ça ne vient pas du tuto, très clair, mais de la matière utilisée je pense.

Il a fallu que je fasse et défasse plusieurs fois pour arriver à un résultat concluant. Pas grave, le crochet le permet, pas de perte !

J'ai d'abord réalisé cette première version. Correcte, mais qui ne partait pas en diagonale :

Je l'utilise sous la douche, elle est parfaite.

Et puis la seconde version, qui me convient carrément plus visuellement, en bleu pour changer :

Ahhhhhh c'est mieux ! Mais c'est tellement épais que je peine à le sécher, donc ça sent mauvais assez rapidement. Bon, un petit tour en machine et on n'en parle plus, c'est tout de même un sacré avantage de cette matière.

A refaire en acrylique, pour voir, essayer, tester, expérimenter.....

J'avais en tête cette pochette (trousse ?) depuis très longtemps, mais je ne trouvais pas la technique pour résoudre ce problème : comment coudre une fenêtre transparente en doublant la pochette ? J'ai tout remué dans tous les sens et ça a fini par se faire après un bon moment. Parce que cette pochette, j'y pensais pour les 11 ans du blog. Alors il fallait que j'y arrive avant le 30 août !

Je voulais partir sur une petite trousse cubique que je trimballe partout depuis plusieurs années mais qui était en bout de course (modèle de Dame Valiste) :

J'aime vraiment beaucoup cette petite trousse, dans laquelle je mets un nécessaire à couture qui me suit partout. Depuis longtemps, je cherchais comment rajouter une fenêtre. ça ne m'obsédait pas, mais ça restait dans un coin de ma tête.

J'ai réalisé deux prototypes avant de coudre LA bonne version. Premier prototype (chutes du sac pour le marché, rien ne se perd) :

Dans celle-ci, j'ai rangé mes outils de fille. Si si j'ai ça, un mini-nécessaire de tournevis, offert dans un magazine il y a un moment, et dont je me sers :

Dans la foulée j'ai cousu celle-ci et.... la fatigue ? J'ai cousu TROIS FOIS la doublure à l'envers ! 

Quand ça veut pas, ça veut pas ! Découdre du voile de coton (3 fois donc.....no comment) est un vrai grand moment de bonheur....J'ai tout arrêté et repris le lendemain et ô miracle, aucun problème !

Elle sert donc à ranger mon nécessaire à couture :

Le côté avec la fenêtre ne me plaisait pas encore complètement. Je l'ai modifié pour arriver à la dernière version, qui a été gagnée par So :

Je vais en refaire, c'est sûr.

J'avais en tête cette pochette (trousse ?) depuis très longtemps, mais je ne trouvais pas la technique pour résoudre ce problème : comment coudre une fenêtre transparente en doublant la pochette ? J'ai tout remué dans tous les sens et ça a fini par se faire après un bon moment. Parce que cette pochette, j'y pensais pour les 11 ans du blog. Alors il fallait que j'y arrive avant le 30 août !

Je voulais partir sur une petite trousse cubique que je trimballe partout depuis plusieurs années mais qui était en bout de course (modèle de Dame Valiste) :

J'aime vraiment beaucoup cette petite trousse, dans laquelle je mets un nécessaire à couture qui me suit partout. Depuis longtemps, je cherchais comment rajouter une fenêtre. ça ne m'obsédait pas, mais ça restait dans un coin de ma tête.

J'ai réalisé deux prototypes avant de coudre LA bonne version. Premier prototype (chutes du sac pour le marché, rien ne se perd) :

Dans celle-ci, j'ai rangé mes outils de fille. Si si j'ai ça, un mini-nécessaire de tournevis, offert dans un magazine il y a un moment, et dont je me sers :

Dans la foulée j'ai cousu celle-ci et.... la fatigue ? J'ai cousu TROIS FOIS la doublure à l'envers ! 

Quand ça veut pas, ça veut pas ! Découdre du voile de coton (3 fois donc.....no comment) est un vrai grand moment de bonheur....J'ai tout arrêté et repris le lendemain et ô miracle, aucun problème !

Elle sert donc à ranger mon nécessaire à couture :

Le côté avec la fenêtre ne me plaisait pas encore complètement. Je l'ai modifié pour arriver à la dernière version, qui a été gagnée par So :

Je vais en refaire, c'est sûr.

J'ai beaucoup aimé ce roman historique :

Paru en mars 2017. 384 pages

J'ai vraiment aimé l'écriture de FOG. Non seulement il sait parfaitement raconter une histoire, celle de Tiphanie en 1240, mais en plus il "intervient" dans son roman, pour faire des parallèles intéressants entre le Moyen-Âge et la situation actuelle, nous expliquant des situations actuelles par le biais de celles d'y il a des centaines d'années.

La pauvre Tiphanie n'a pas une vie facile ! Elle perd ses parents très tôt, s'enfuit, se fait dépouiller, devient esclave, mais elle sera aussi amoureuse (heureusement hein !) et deviendra une des favorites de Louis IX, dit Saint-Louis ; et on apprend beaucoup dans ce roman sur ce roi qui n'a pas fait que juger sous son grand chêne...

On apprend de façon non rébarbative, FOG a tout bon ! On est en France, on parle d'Inquisition, mais on part aussi en Croisade, on voyage, et on n'a pas du tout envie de refermer le livre.

Si vous voulez un roman différent et instructif, ne passez pas à côté, je trouve que ça vaut vraiment le détour.

Je ne reçois à nouveau pas toutes les notifications de commentaire, alors si je ne vous réponds pas, c'est que je n'ai pas reçu !

J'avais trouvé ce patron d'Odette, dans un magazine "La Maison Victor", super sympa. Mais j'étais freinée par l'idée d'acheter le magazine pour un seul patron. Heureusement, Nelly a gentiment accepté de me le recopier en échange d'un patron que je lui ai recopié !

Dans les coupons soldés chez Écolaines, j'avais trouvé (le jour des coupons pour mon sac du marché) un coupon de double gaze. J'adore cette matière si agréable. Le patron n'a pas été long à coudre ! En une heure, c'était plié :

C'est rapide, léger et agréable !

Et de nouveau, un coupon en moins ! Celui-là ne sera pas resté longtemps dans le bac des ouvrages en cours (contrairement au second pantalon, qui y est encore....). Quand je le referai, et non pas "si", je le rallongerai un peu.

Vous vous doutez bien qu'il est à présent rangé avec les vêtements d'été, puisque le froid est arrivé sans prévenir et brutalement !

Au début des soldes, j'avais acheté deux petits coupons assortis chez Écolaines. Ils allaient super bien ensemble, ils me tendaient leurs petits bras, vous savez ce que c'est ! Mais siiiiiiiiiiiiii vous savez !....hein ?

Il s'agit d'un coupon de lin un peu épais, et un coton graphique.

Un dimanche, je les ai enfin cousus :

Petites perles toutes jolies (Gabriel dit qu'on dirait des bonbons !) trouvées chez Sostrene Grene :

Ce sont des anses en cuir, que j'avais achetées au Salon Pour l'Amour du Fil à Nantes il y a 2 ans :

J'ai fait 3 poches à l'intérieur, dont une avec une FE :

Et dedans, des sacs en coton bio pour les fruits et légumes :

Il me reste un peu de ces 2 coupons, je ne sais pas encore ce que je vais en faire. Mais le sac que j'avais imaginé en les achetant a été cousu et pas des mois ou des années après !

Ce sac est parfait pour aller faire le marché tellement joli et agréable Place des Lices le samedi matin.

Qu'est-ce que j'ai adoré ce roman !

384 pages. Paru en mars 2017

L'écriture, le texte, tout est tellement doux et tendre !!!!

Jeanne a 90 ans. Elle est encore bien autonome, elle conduit, elle voit ses copines, elle joue au carte, elle va à la messe, elle a un jardinier, une jeune fille qui vient entre autre lui faire le ménage, bref, elle vit bien et savoure chaque journée.

C'est d'ailleurs la construction de ce roman : Jeanne écrit chaque jour et le livre est divisé en 4 parties : les 4 saisons. On commence au printemps. Jeanne raconte le jardin qui se réveille, ses petits bonheurs quotidiens.

Parce qu'elle aime la vie Jeanne, celle qu'elle a, celle qu'elle a eu, même si elle ne se projette plus dans l'avenir. Elle avance en prenant chaque jour un par un. Et surtout elle raconte son quotidien, ses enfants, ses petits-enfants, ses difficultés face aux nouvelles technologies (et on comprend même pourquoi c'est si compliqué chez les seniors !) ; mais si ce roman rentre pour moi dans la catégorie des feel good, on n'est pas non plus dans la naïveté. Jeanne raconte ses copines qui perdent la tête, le corps qui part en vrac, les oublis, les peurs, les décès autour d'elle et sa vie qui devient vaine et fatigante.

Un petit bijou de livre formidablement écrit et le mot que je retiens c'est : douceur. Jeanne parle de ses virées chez les unes et les autres, le petit verre qu'elles s'accordent pour profiter un peu, leur train-train qui les rassure mais ne dure pas, et aussi le décalage entre les générations, besoin de s'isoler quand toute sa famille est là. Famille qu'on sent attentionnée et respectueuse de cette mamie qui vieillit si bien.

J'ai adoré ce roman dans lequel on s'attache aux personnages en regrettant les "seulement" 384 pages qu'on ne voit pas passer. Encore une fois, Gérard Collard est de très bon conseil !

Je vous laisse découvrir pourquoi le titre est "un clafoutis aux tomates cerises" parce que c'est certain : vous allez le lire !

A LIRE !!!

Et comme on cause lecture aujourd'hui, si je faisais le tirage au sort ?

C'est parti ! Vous étiez 24 participantes :

La gagnante est :

C'est Cox !!! Envoie-moi tes coordonnées postales !

Depuis quelques temps dans Rennes, des radis ont été semés un peu partout sur les façades et nous ne faisons plus une seule sortie sans lever le nez pour les chercher !

L'hôtel des ventes en a deux ! DEUX ! Mais comment ils ont fait ?

Évidemment la très chouette Épicerie Au Grand Air en a un (elle était d'ailleurs dans les premières à en arborer sur sa façade) :

"Le pif en l'air" pour chercher le radis, c'est rigolo non ?

Vous trouverez les infos ici (<= clic !)

Les enfants auraient adoré qu'on en ait un aussi. Mais il faut que ce soit dans un endroit visible (ce que je comprends) et notre maison est dans une impasse. Sinon on peut, mais il faut payer 40€ (ce que je comprends aussi hein) et je ne les ai pas. Ce n'est pas grave. J'ai contacté le créateur qui est très réactif et gentil.

Je vais continuer à lever le nez en ville !

C'est une création originale non ?

Et pourtant elle ne plait visiblement pas à tout le monde, dommage....

En repassant les caleçons de mon mari, je me suis rendue compte qu'ils étaient drôlement abîmés. J'avais acheté des coupons pour ça l'été dernier (pfffff, ça date ! Pas bien ! Trop long !) chez Toto et pas cousu les caleçons. Oui je sais, c'est maaaaaaaaaaal ! J'ai donc pioché dans le stock pour en coudre deux, en reprenant le patron d'un ancien :

Sur celui-ci j'ai mis des boutons en nacre :

Ce n'était ni long, ni compliqué, et pourtant ce n'était pas fait ! Et hop, deux coupons en moins ! Oui bizarrement la couture de caleçons nécessite pas mal de métrage. Enfin pas vraiment bizarre : tant mieux, ha ha ! Terminer quelque chose qui a autant trainé fait beaucoup de bien au moral (et au stock !). ça vous fait cet effet-là aussi ?