Je l'avoue, le titre m'a rebutée. COmplètement. Noyer les petits chats....ça ne m'attirait pas.

Et puis un collègue de Gérard Collard a tourné une courte vidéo pour dire de le lire, de ne surtout pas s'arrêter au titre. Comme il a raison !

398 pages. Rentrée littéraire de janvier 2022

Betty subit un accouchement extrêmement violent, seule dans son appartement.

Elle ne doit la vie qu'à un chauffeur de taxi attentionné, qui sauve aussi son bébé.

Elle se réveille à la maternité. Sans son bébé, parti en néonat. Mais tout s'est si mal et si violemment passé que ça ne la dérange pas tant que ça. Elle est dans les nuages, shootée aux anti-douleurs.

A sa grande surprise, elle apprend que le papa du bébé va le voir plusieurs fois par jour. Qu'il va bien et l'a appelé Noé.

Betty ne comprend rien. Son mari, grand reporter, est parti en mission. Il ne peut pas être cet homme qui est en néonat. Cet homme qui, en plus, explique aux infirmières que Betty n'est pas fiable, qu'elle n'a pas toute sa tête, voire qu'elle serait dangereuse pour Noé. Mais il ne passe jamais la voir.

L'écriture est dingue ! On est dans le quotidien de Betty, qui tente de décrypter petit à petit le peu d'informations qu'elle réussit à avoir. Personne ne la croit. Personne !

Petit à petit, et grâce à son admission dans une unité spécialisée, elle va comprendre, mettre des mots, et démêler cet écheveau rempli de noeuds. Qui ment ? Qui a raison ? Qui croire ? Est-ce que Betty est folle ou au contraire très lucide ?

C'est un véritable "page turner". Si j'avais pu, je l'aurai lu d'une traite ! Mais il faut bien dormir hein !

Bref, lisez-le, ne vous arrêtez pas au titre !

(Un grand pardon pour celles qui sont venues lire un article vide. Je suis extrêmement fatiguée épuisée par cette grosse crise d'endométriose  et j'ai oublié d'insérer les photos...)

Ouh, ça manque de tricot par ici ! Pourtant je continue à tricoter quotidiennement. Mais il est des projets plus longs que d'autres. Une amie m'a offert des pelotes dorées l'année dernière :

Cette couleur dorée va avec plein plein de mes vêtements. Alors dès que j'ai pu, je me suis lancée dans le tricot du gilet Romarin, du livre French Tricot d'Alice Hammer (offert par Cécile) :

J'ai eu l'impression de le tricoter pendant très longtemps, parce que je l'ai commencé en novembre, je l'ai laissé de côté pour les ouvrages de Noël, puis j'ai recommencé la première manche 3 fois parce que je n'avais pas assimilé le motif (c'est que, c'est compliqué quand on est gauchère et qu'il faut inverser le tricot !). Une fois bien lancée, je n'ai tricoté que ce gilet, pour ne pas perdre ce que j'avais compris.

Alors ça n'a pas été un tricot simple, pas du tout même. Mais c'est ce qui fait tout l'intérêt : apprendre. Et qu'est-ce que j'ai appris ! Il y a des poches, il se tricote du bas vers le haut, des mailles glissées qui forment un zig-zag et j'en oublie certainement !

Il m'a fallu 8 pelotes :

Je suis vraiment contente d'avoir tricoté un gilet que je peux porter avec autant de vêtements. J'ai trouvé dans mon stock des boutons parfaits parfaits :

Et porté (oui je porte ma salopette. Je ne peux porter quasiment qu'elle en ce moment...il faut que je m'en couse au moins une autre) :

Merci à Rozenn pour les jolies pelotes !

Chez Bretagne Tissus, j'étais tombée sur un coupon original de St James : une marinière certes classique, mais avec de la dentelle. Allez zou, on reprend le patron du tee-shirt Kopines, et c'est parti !

La qualité est dingue et je suis vraiment fan de ce patron !

Loïcia a eu des soucis avec son ordinateur. Il a fallu en racheter un et les prix ont drôlement augmenté !

Comme c'est son outil de travail, elle m'a demandé de lui coudre une pochette de protection. Elle a choisi les chutes du tissu d'ameublement avec lequel j'ai cousu les coussins de mes chaises de cuisine. J'ai matelassé la pochette :

Cette protection la rassure beaucoup !

Dès que j'ai vu la couverture et lu le résumé, j'ai eu envie de le lire. Et quel bonheur !

640 pages, paru en septembre 2021

Nous voici en Angleterre, en 1648, déchirée par une guerre civile entre Charles 1er et le parlement insurgé. Cette lutte fait rage partout dans le royaume, et parvient même jusqu'à l’île de Sealsea, où vit Alinor. Le roi a perdu son pouvoir, il est retenu prisonnier. La population se déchire, la suspicion est partout.

Descendant d’une famille de guérisseuses, Alinor, jeune femme de 27 ans, est tous les jours confrontée à la pauvreté et aux superstitions, qui sont le quotidien de cette population qui vit dans la misère.

Un soir de pleine lune, à la veille du solstice d’été, Alinor essaie d'apercevoir le fantôme de son mari. Celui-ci, marin, est parti depuis des mois et elle se retrouve seule avec ses deux enfants, Alys et Rob. Cette nuit-là, Alinor rencontre James Summer, un noble catholique, qui a pour mission de sauver le roi.

C'est une époque compliquée, où chacun doit rester à sa place, faire attention aux rumeurs. Pauvre et sans mari, à un moment où la chasse aux sorcières est omniprésente, Alinor tente de ne pas se faire remarquer, tout en ayant pour rêve immense que ses enfants s'en sortent mieux qu'elle, qu'ils aient un meilleur avenir et sortent de la pauvreté.

Rob est censé prendre la succession de Ned, le frère d'Alinor, qui s'occupe du bac pour faire passer l'écluse à marée haute. Alinor espère mieux pour ce jeune ado qui est très intelligent.

J'ai vraiment adoré, complètement embarquée dans ce superbe roman, qui m'a totalement déconnectée, et quel bonheur !

Je couds les colliers de Plume, c'est très amusant. Elle se fiche de la couleur, mais je fais toujours attention à la matière. La qualité des jerseys de chez Bretagne Tissus étant vraiment chouette, j'ai utilisé des chutes pour coudre une collection de colliers :

Elle a à présent la grande clâsse en St James et en Kenzo !

Toujours sur ma lancée, j'ai choisi un joli coupon rayé St James, acheté chez Bretagne tissus. La qualité est superbe, la couture très agréable. J'ai continué avec le patron du tee-shirt Kopines et j'aime beaucoup le résultat :

Une envie de lecture doudou :

384 pages, paru en septembre 2021

J'ai adoré partir dans une autre époque, un autre monde. C'était dépaysant et parfait.

Une inquiétante disparition
Nous voici dans le Yorkshire en 1845. Charlotte, Emily et Anne Brontë, filles d'un humble pasteur, se retrouvent à mener l'enquête à propos d'une disparition inquiétante : une jeune femme se volatilise, laissant juste une mare de sang...et deux jeunes enfants. Le bébé est le sien, le petit garçon, auquel elle était très attachée, était celui de la première femme de son mari. Elle s'est suicidée.

Très émues par cette histoire qui les touche sincèrement, les soeurs Brontë décident aussitôt de mener l'enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame terrible. Elles décident de s'improviser "détectrices" (han la trouvaille du mot parfait !) et de trouver ce qui s'est exactement passé.

Nous voici dans une autre époque : celle d'une société où les femmes doivent se taire, obéir à leur père, leur mari, leur frère, rester à la maison et s'occuper du ménage. Seulement les trois soeurs ne sont pas décidées à suivre ces règles qui les entravent. Elles doivent affronter le regard d'une population qui ne comprend pas de quoi elles se mêlent. D'autant plus qu'elles sont vieilles filles !

Leur père n'est pas vraiment dupe mais laisse faire, parce qu'il les connait et sait qu'elles n'iront pas au-delà des limites, même si elles sont à la frontière la plupart du temps.

J'ai aimé la plongée dans un siècle avec de grandes robes, des femmes décidées, une époque sans téléphone, sans réseau, calme et paisible. Il me tarde de lire le tome 2 !

Avez-vous lu ce premier tome ?

Cette fois, j'ai choisi dans mes coupons un joli jersey très coloré, gai, fleuri. Il provient de chez Bretagne Tissus et il s'agit de Kenzo, de très belle qualité. Mon premier tee-shirt me plaisant beaucoup, j'ai de nouveau opté pour le patron Kopines :

Pas de photo du tee-shirt porté. Je ne suis pas assez en forme pour cela. La forme me plaît vraiment plus que celle du Plantain. J'aime les manches qui sont un tout petit peu bouffantes et l'arrondi du bas.

Et si je continuais sur cette lancée ?

Voilà, Hugo est parti de la maison, il commence sa propre vie et je suis très contente pour lui !

Je lui ai proposé de lui coudre ses torchons. Ils sont vendus au mètre chez Écolaines, et de très bonne qualité. Il n'y a que les ourlets à coudre. Alors j'ai réalisé une petite collection qui lui servira longtemps :