On met les infos en prenant notre petit-déjeuner sur la chaine française et c’est avec étonnement qu’on apprend qu’il y a eu 4 jours d’émeutes en Angleterre, que la bourse s’est effondrée de façon mondiale….on est vraiment coupés du monde depuis 3 semaines !

Une fois prêts, on part se promener dans les rues d’Auckland et dans le Albert Park. Ça grimpe !

Les arbres, superbes, sont centenaires :







Et c’est la grande ville ! de l'ancien, du récent....mélange sublime !

Ouh là là il fait peur ce chevalier en armure ! Gabriel n'a jamais voulu s'en approcher de trop près !



Couché tard après le match de rugby, Gabriel fatigue vite. Retour à midi à l’hôtel pour déjeuner, avant de repartir à la Sky Tower.

Vers 13h30, direction la grandiose Sky Tower, à 5mn de l’hôtel.



On prend un pass familial et hop ! on monte à 182m. ça fait bizarre dans l’ascenseur, qui a une partie de son fond en verre.



A cet étage, tout le long et au bord de la tour, le fond est en verre.

Une pancarte nous informe que ce fond fait 38mm et est aussi solide que le reste du sol mais n’empêche, ça fait vraiment peur. On prend des photos, on filme, on admire.



La baie d'Auckland :

Tiens, les nouvelles baskets de Loïcia !

L'immeuble avec une grosse pancarte publicitaire ("only....") c'est notre hôtel !

Il faut une bonne dose de courage pour faire ça...je n'aurais pas pu !

Je veux aller làààààààà ! (je saurai ensuite que j'avais raison ! Trop forte, j'ai trouvé le Métro sans le savoir, eh eh !) :

Vérooooo, quand je te dis que tu dois y aller ! Ils t'attendent !

On peut marcher autour de la Sky Tower...

Vous le feriez vous ? (on peut aussi sauter à l'élastique hein !) :

et ça ?

Loïcia en reste songeuse :

Puis on monte à l’étage suivant, à 220m. Là-haut, plus de sol en verre, mais des vues braquées sur les endroits stratégiques de la ville. C’est très beau, très haut et moins impressionnant qu’avec le sol en verre 40m plus bas.

On est vraiment à l'opposé de la France :

Et zou, on prend l'ascenseur pour redescendre :

 En bas de la Sky Tower, c'est chouette aussi :

On rentre vers 16h pour goûter et surprise, toute la suite a été nettoyée ! Quelle drôle d’impression de savoir que quelqu’un est venu en notre absence !

Ensuite, je repars avec Loïcia et Baptiste parcourir toute Queens Street, la plus grande artère commerciale de la ville, à 2 pas de notre hôtel. Les garçons sont fatigués, surtout Gabriel, ils préfèrent rester. C'est quand même drôlement pratique quand les enfants grandissent !

On remonte vers 18h et je repars avec Hugo et le netbook au Métro, une énorme structure avec accès au net gratuit (rarissime !). C’est un endroit incroyable, où on reste presque 1h. C’est très animé, ainsi que dehors quand on sort pour rentrer !

On a la chance de croiser des camions de pompiers, je n'avais pas encore pu en prendre en photo et je sais qu'il y en a à qui ça fera plaisir  :

J’ai vraiment beaucoup de plaisir à me retrouver dans la grande ville….

Il a plu une bonne partie de la nuit mais il ne pleut plus le matin, ouf !

Nous partons tôt pour le Dressmark, un immense centre commercial composé de plus de 100 magasins d’usine. Nous partons en fait trop tôt, il n’ouvre qu’à 10h…Alors on profite des 45mn d’attente pour tout ranger dans le camping-car et faire les sacs. Ce qui est fait est fait.

A 10h, on est prêt et devant les portes du centre commercial. Très vite, c’est la déception. Tout est tout de même plutôt cher. Loïcia trouve une paire de baskets blanches et roses pour 39$, les siennes ayant sérieusement souffert de la neige , mais c’est tout.

Direction le MOTAT : Museum Of Transports And Technology.

On zieute Auckland en y allant ?



On grimpe sur l'immense pont :

Je veux aller là, dans la tour, quand on sera à l'hôtel :

Dans le parc, on croise des goélands, des cygnes noires, de beaux oiseaux bleus (je ne m'en lasse pas), des canards, des oies, des cygnes noirs et ….



Des anguilles qui viennent manger dans la main ! Elles mesurent un peu plus d'1m :



Vers 12h30, on est au fameux MOTAT, musée dédié à tous les moyens de transports existants.

Il est rempli de groupes scolaires, ça crie, ça court dans tous les sens. Gabriel ne sait plus où donner de la tête entre tous les véhicules anciens, les trains, les salles d’expo.

Le hangar des pompiers :

avec plein de livrets pour les enfants, sur la sécurité et les accidents domestiques, les 1ers secours.

et on continue, il y a tellement à voir ici, c'est immense :

2 locomotives accueillent les visiteurs et un Gabriel qui s'y croit tout de suite !

A 13h30, il y a une animation dans une soucoupe volante, qui fait vivre un peu en 3D une virée dans les Alpes du Sud de l’île du sud. En 15mn, nous ferons donc une virée en hélicoptère, en jet boat, en soucoupe volante et nous pourrons admirer les glaciers « loupés » à cause du mauvais temps…sauf qu’on ressort plutôt nauséeux   et avec un bon mal de tête qui persistera jusqu’au soir…

On continue avec un village victorien, pas reconstitué, non. Ce sont de vraies maisons qui ont été démontées et reconstruites dans le musée, avec une école et tout et tout :

Evidemment il y a des tas d'endroits réservés aux enfants. Pauvre Gabriel malheureux !

On a tous craqué pour celle-ci !

Le four à vapeur fonctionne vraiment !

On court un peu pour finir le Musée mais on veut vraiment en faire le tour.





On croit que c'est fini mais naaaaaan, il y en a encore !



Et encore ! Un vrai Caterpillar !



Allez, un dernier hangar ? Personne n'a envie de partir !

Il a une tête à avoir envie de partir de là ? nan hein !

On rentre tous dedans !



Il faut repartir vers 15h pour aller rendre le camping-car, dommage ! On retourne au parking dans un tram de 1939 !!!

Il est magnifique, l'intérieur est tout en bois et le chauffeur formidable !

Il reste 22km à parcourir pour aller au dépôt de Kea. Puis il faut sortir tous les sacs, remplir les papiers, papoter un peu et zou ! direction le taxi qui nous attend pour nous emmener à l’hôtel, le Grand Western President d’Auckland, tout en bas de la SkyTower. Avant de partir, notre référente Kea nous offre un très beau livre sur la Nouvelle-Zélande et…des chocolats ! Génial ! Au-revoir le camping-car ….

L’hôtel est majestueux et nous découvrons une grande suite avec 3 chambres, salon, cuisine et salle-de-bain (avec baignoiiiiiiiiire !!!!). A peine le temps d’ouvrir les sacs que Baptiste et Gabriel repartent en bus pour assister à un match de rugby à l'Eden Park. Nous….ben nous profiterons de la baignoire pendant ce temps-là ! ah ah !

Mauvaise surprise quand j’essaie de cuire à manger : impossible d’allumer quoi que ce soit. Ça se finit en sandwichs improvisés, tant pis.

Des hélicoptères viennent se poser plusieurs fois sur le toit de l’hôtel dans la soirée. On ne saura pas pourquoi. Pour être en plein centre-ville, on est en plein centre-ville !

Gros coup de fatigue pour moi ce soir ! Retrouver un vrai lit, pour le moment sans moustiques, ça fait du bien !

Gabriel et Baptiste rentrent après 21h du match de rugby. Gabriel a les joues peintes et est très heureux. Il revient avec un drapeau et un grand poster de l’équipe d’Auckland, enchanté !

Sécurité maximum : en NZ et même dans le camping-car, toutes les prises ont un interrupteur et doivent être « allumées », sans doute à causes des risques de tremblement de terre ? J’ai pris très vite l’habitude d’allumer ou éteindre la prise dont je me sers. Il y a aussi un peu partout des « points de rassemblement » en cas de danger. Pareil : on s’y fait.

Nous partons tôt et nous sommes à 9h30, ravis, devant « Waterworld », le grand parc aquatique. Le parking est déjà plein et déception totale : la grande aire de jeux nautiques avec toboggans, réservée aux enfants, est fermée pendant les heures d’école. Il faudrait revenir à 16h et nous serons normalement loin…

En plus, un voyant s’allume sur le tableau de bord depuis notre départ…nous voilà de nouveau chez le garagiste. Nous n’y resterons que 15mn, il règle le problème (capteur encrassé) en un rien de temps, ouf !

Alors on prend la route vers Auckland, 140km au nord.



Le terrain est à vendre là-bas au fond, personne n'est tenté ?



En chemin, arrêt à un macdo pour déjeuner + internet. La route est un peu longue mais je prends plein de photos du paysage…et des poids-lourds !





C’est sur cette route qu’ont été tournées pas mal de scènes du Seigneur des Anneaux, mais on n’en verra rien. Il faut payer, et cher, pour voir.

Très vite, c’est l’entrée dans la grande ville. Auckland compte 1,4 millions d’habitants sur les 4,3 millions de Nouvelle-Zélande ! C’est la plus grande ville de Nouvelle-Zélande. On n’a plus l’habitude des routes à 3 voies, ça fait peur !

Vers 14h, on arrive au grand Zoo d’Auckland. Voilà 2 jours qu’on n’est plus obligés de porter les écharpes et bonnets, on apprécie. On y passera tout l’ap-midi et on prend plein plein de photos !

On ne verra pas le vrai éléphant. Pourquoi ?

Et bien il est emmené en balade dans le parc chaque après-midi !

Il devait être à un bout et nous à un autre.

Les animaux, ici, semblent heureux et paisibles :

Oh, les 3 pinguins de Madagascar !

Une tête bleue magnifique !

Un joli panda roux :

Les rigolos suricates :

Par un système ingénieux, on a pu "entrer chez eux". On rentre dans un tunnel, il faut marcher un moment quasiment dans le noir et on arrive dans des bulles de verre teinté, qui sont situées dans leur territoire.....claustrophobes s'abstenir !

Ah ben l'oiseau bleu est là :

On entend même...le cri de la loutre ! Si si, écoutez !

Ouuuuuuh les alligators !

On continue dans la lignée de Madagascar (oui oui je suis fan !)

Nous faisons la connaissance de Captain, qui est incroyable. Il est en complète liberté et gratifie d'un "Hello !!!" chaque visiteur. Gabriel a adoré !

Hugo voulait en ramener un. C'est ballot, ce n'était pas possible....

On peut enfin y voir des kiwis vivants et réveillés. Il faut entrer dans un couloir très noir, éclairé à la lumière rouge. Les kiwis ont leur rythme inversé. Leur nuit est notre jour. Ils sont dans une lumière rouge (qu’ils ne voient sans doute pas mais nous on les voit) et dans un décor de forêt. Il faut garder un silence stricte, dur pour Loïcia et Gabriel. On est vraiment content d’en avoir enfin vus « en vrai » !

Vous ne voyez rien ? c'est normal ! Pas le droit au flash et lumière rouge = ben faut y aller en fait !

et encore, soyez content, j'ai mis la meilleure des photos !

Même dans le zoo, il y a une aire de jeux.



 On le quitte vers 17h pour partir à la recherche d’un camping. Dans le 1^er, on fait très vite demi-tour. Si le guide des Frogs le conseille pour la vue…il nous parait bien miteux. Le second est plus cher mais nettement mieux, ouf !

On se pose en cherchant ce qu’on va faire demain. Il y a tant à voir ici !

Dernière nuit en camping-car….

Découvertes : même si je ne les ai pas beaucoup utilisées, j'ai bien aimé les pinces à linge de NZ ! Elles sont différentes des nôtres, c'est rigolo ! Vi vi je m'extasie sur tout :



Dès la fin du petit-déjeuner, Loïcia et Gabriel partent pour les bassins chauffés pour 1h. On n’est pas pressé, on a le temps. On décolle vers 10h30 du camping.

 J'en profite pour prendre en photo une pancarte avec "café" en français, vous avez vu ? ce n'est pas une blague !

On doit faire un peu plus de 100km en remontant vers le nord, jusqu’à Hamilton.

La route est bordée de collines.

C’est ici qu’a été construit le village de hobbits dans le Seigneur des Anneaux. On peut visiter ce qui reste, mais la visite commentée est toute en anglais et sans les décors numériques, ça ne vaut pas la peine. Impossible d’y aller par nous-mêmes, il faut passer par un opérateur (et ça coûte un bras, un oeil, une fortune non-justifiée…) ....tant pis, pas grave !

On arrive sur Hamilton vers 11h30 et c’est d’emblée compliqué avec un camping-car. Pas moyen de rejoindre le centre d’information, on tourne, on vire sans réussir à se garer. Finalement on se gare assez loin et on revient à pied vers la grande place piétonne.

Hamilton est la 4è ville de NZ (Auckland, Wellington, Christchurch, et Hamilton) et elle n’est pas faite du tout pour les camping-cars. On finit par se garer sur un parking de centre-commercial pour déjeuner, pas très joli comme décor mais il est plus de 13h et on a trop faim ! En faisant la vaisselle, je remarque qu’une dépanneuse ou voiture de fourrière vient chercher une voiture sur le parking. En regardant un peu, on se rend compte qu’une dame tourne dans une voiture en relevant les plaques. Plus de 2h sur le parking et c’est la fourrière ! Nous qui comptions rester là pour aller nous balader, on oublie !

Et c’est reparti pour la recherche d’un parking non à étages…On se gare sur le parking du Muséum, du coup, on le fait. Tant pis pour le centre-ville. Le muséum est sympa ! On apprend l’ancien nom d’Hamilton : Kirikiriroa, rigolo ! Les enfants peuvent se déguiser en écoliers du début du siècle dernier, tandis que nous pouvons faire une photo rigolote en costumes anciens ! Il y a également une grosse expo temporaire sur le rugby, avec un terrain de rugby où ils se défoulent.

ça lui va bien hein ?



Il est déjà 16h (le temps passe vite dans un musée hein !) et il est temps de partir à la recherche d’un camping pour la nuit. Ça sera vite fait : il n’y en a qu’un ! Il est pas mal, heureusement pour nous. On se pose un peu, Loïcia et Gabriel avancent dans leurs cahiers de vacances et moi dans le Tifaifai de Loïcia, bientôt terminé. Pas de connexion internet aujourd’hui, on s’habitue.

Demain, on aimerait aller au grand centre nautique….à voir ! Le temps passe vite, c’est notre avant-dernière soirée dans le camping-car, qu’on rend jeudi. Les Frogs nous ont trouvé un hôtel en pleine centre-ville d'Auckland, chouette, j'ai hâte !

Il ne pleut heureusement plus au réveil, mais le ciel est bien gris.

Baptiste a de la peine à nous trouver un hôtel sur Auckland : tout est plein ! On laissera comme prévu le camping-car le 11 août à Auckland. On pensait le garder plus longtemps, mais les nuits d’hôtel ou le camping-car, c’est pratiquement le même tarif. Au temps avoir un peu plus d’espace ! Il faut juste réussir à trouver où dormir....

Direction le Musée de Rotorua. En chemin, on se dit qu’il fait vraiment beau et qu’il vaut mieux en profiter pour faire le Skylines, la descente en luge, d’autant qu’on passe devant. (oh l'autre qui tenait absolument à le faire et qui ne veut pas manquer l'occasion... )

Pour 78$, on peut monter en télécabines et avoir 6 descentes de luge (à se partager entre nous). La montée en télécabine (le Gondola) est vraiment chouette et on ouvre grand les yeux !



3 enfants enchantés (tu m'étonnes !) :

On monte sur 487m.



Puis, tout en haut, il y a une boutique, un cinéma en 4D, une balançoire gigantesque….et les luges !

D’abord on choisit un casque. Pour la 1^ère descente, qui fait 2km, celui qui donne les luges nous oriente : Hugo seul, Loïcia avec moi et Gabriel avec Baptiste, et toute la troupe sur la piste des débutants. Nous les filles, on descend à fond, on rigole bien et on ne trouvera aucun des garçons sur notre route, sans comprendre pourquoi ! En bas, on prend un télésiège 2 par 2, génial aussi ! J'en profite pour filmer ceux qui descendent, pour vous montrer :



 Les luges sont accrochées sous les télésièges pour les remonter :

Ils regardent quoi d'après vous ?

En fait, ils font des repérages pour la descente suivante !

C'est beau cette vue sur le lac de tout là-haut !

Il nous reste 3 descentes à nous répartir. Cette fois c’est Hugo tout seul, Gabriel avec Baptiste et Loïcia qui veut faire seule. Tant pis, j’attends en haut.



Quand ils remontent, l’employé qui nous donne les luges (un français…de Tahiti !) nous informe qu’on peut demander les descentes « lucky ». ça coûte 8$ les 2 descentes contre 10$ la descente normalement. On va au guichet mais ces tarifs « lucky » ne sont affichés nulle part. On demande malgré tout, et oui, ça existe, il faut juste le savoir et demander ! Nous repartons avec 4 descentes : Hugo seul, Loïcia seule, Gabriel avec Baptiste et moi toute seule. On choisit cette fois la piste intermédiaire (1,5km mais plus rapide), Hugo se risquant sur la piste des confirmés (1km à fond !). La descente est aussi super sympa, ainsi que la remontée en télésiège.

Il est déjà plus de midi, on descend en télécabine, on prend le camping-car pour aller déjeuner devant le lac…et devant une grande aire de jeux.

Regardez le prix de la viande ! Il faut diviser en 2 pour avoir le prix en euros  :



Ensuite, on part pour le grand centre nautique. Pas de chance, il est partiellement fermé, seul le bassin olympique est ouvert ! Alors on essaie le Blue Bath mais ce n’est pas terrible pour les enfants et les fortes odeurs de soufre qui émanent dès l’extérieur ne donnent pas envie !

Comme on est en face du Musée de Rotorua (dont la photo orne souvent les pubs pour la NZ) et qu’il recommence à faire froid, ce sera le musée.

A l’intérieur, on nous explique comment étaient organisés les bains thérapeutiques dans ce bâtiment au début du XXe siècle.



Il y a également un cinéma, où on « vit » (les sièges bougent beaucoup) le tremblement de terre qui a ravagé Rotorua au siècle dernier. Le cinéma est tellement impressionnant que Gabriel se réveillera dans la nuit ! Musée encore une fois intéressant, mais les photos sont interdites, sauf sur le toit :

En sortant, direction….l’aire de jeux pour les enfants.

Pauvres enfants !

Un p'tit air british pour cette cabine de téléphone non ?

Toutes les bouches d'égoûts sont décorées, trop joli !

Puis nous partons faire les courses au Pak’n Save (aaaaah les grandes surfaces.... ). Pour la 1^ère fois, Gabriel est heureux de faire les courses et ce n’est pas un calvaire pour lui de voir tous ces rayons pleins ! Mon pauvre bonhomme a vraiment eu du mal, n’ayant plus l’habitude des magasins. Il n’a pas fait de caprices ou été désagréable, non, pas du tout, il était juste "submergé" par tout ce qu’il voyait ! Il faisait des commandes « pour la France », bien conscient qu’il n’y a pas tout ça à Tahiti. Nous achetons, comme hier, des muffins et des donuts trop bons pour le goûter !

Il fait déjà nuit. On a moyennement envie de retourner au camping d’hier alors on en cherche un autre. Et quel autre !!! C’est une usine comparé aux campings qu’on a fait jusque-là ! On paye 60$ la nuit, dans la moyenne des tarifs. Nous sommes à côté des bassins d’eau chaude. Je vais lancer une lessive et hop ! direction l’eau chaude pour tout le monde ! C’est vraiment agréable et nous aurons la chance d’avoir le grand bassin pour nous seuls pendant 30mn ! L’eau sort naturellement à une t° de 38 à 40° ! Impossible de prendre des photos avec la buée.

 On est ressortis rouges comme des écrevisses mais complètement heureux !

Le temps de sortir, dîner léger (suite au goûter…) et d’aller plier le linge, les enfants dorment déjà. Grosse journée pour eux, sans doute une des meilleures qu’on a passé jusque-là.

Réveil tôt pour partir à Wai-O-Tapu

...il pleut...

Sur la route ça s'éclaircit, puis il repleuvra, et pas mal, durant la balade.

ça fume partout ici, regardez derrière la colline !

Nous passons pas mal de ponts comme celui-ci, à une seule voie :

Wai-o-Tapu est un site exceptionnel où on se promène à travers des cratères, des piscines d'eau et de boues chaudes et froides, et des fumerolles ; aucun poisson n'y survit...tu m'étonnes, nous les filles, on a failli vomir plusieurs fois avec les odeurs !

 On a même le temps de faire les zouaves sur le parking  :

On se promène dans une zone déclarée réserve naturelle ; on verra quelques beaux oiseaux que je n'ai pas réussi à prendre en photo.

Le "kia Ora" est drôlement proche du "Ia Orana" dont on a l'habitude à Tahiti :

On commence par prendre les tickets d'entrée (80$ pour la famille = 40€), puis on remonte en camping-car jusqu’à la "lady Knox", un geyser qui surgit tous les jours à 10h15 pile, provoqué par une solution d’eau savonneuse !

C’est un monsieur qui est le sosie complet de Papou qui nous fait la démonstration. Je suis bluffée par la ressemblance.

Sauf que contrairement à Papou, on n'a rien compris à ce qu'il racontait !

Il vide des pastilles d'eau savonneuse dans le geyser et l'eau commence à monter le temps qu'il nous explique (certainement très bien !) le pourquoi du comment. Après ? on attend que la floppée de Japonais ait terminé ses dizaines de photos avant de planter nos enfants devant pour LA photo, nan mé ho :



Puis il faut revenir jusqu'au parking pour commencer la "vraie" promenade dans le parc.

ça fume, c'est coloré ça ne sent pas bon (ça sent...l'oeuf pourri..), c'est incroyable !!!

Les bassins sont colorés par les composants chimiques :

- jaune : soufre

- orange : antimoine

 - blanc : silice

- vert (très beau !!!) : arsenic

- rouge-brun : oxyde de fer

- noir : soufre et carbone

- violet : manganèse

Bouh une mare au diable !

ça laisse Gabriel perplexe :

Pas de photo de Loïcia sans qu'elle se bouche le nez !

L'odeur n'enlève rien à la beauté de ce qu'on découvre :

J'ai pris plein de photos mais ça ne rend pas comme on a vu "en vrai". C'est la même chose pour bien trop de choses ici : les paysages et les chutes d'eau entre autre.

Les cratères font plus de 20m de diamètre et 12m de profondeur. Plusieurs contiennent des sources bouillonnantes et la plupart a de grands dépôts de soufre formés par les vapeurs quand elles s'échappent. La plupart de ces cratères s'est formée au cours des 900 dernières années par l'action de l'eau acide en arrivant à la surface. A mi-parcours, on traverse carrément au milieu d'une piscine sur une plateforme en bois !

Nous avons l’habitude de marcher et nous ferons le plus grand des parcours, de 75mn annoncées. On a tout fait en 1h30 et ça faisait un parcours de 1,5 km, et tout ça en se bouchant le nez pour certaine... 

Perdus dans les vapeurs de soufre....et Loïcia qui se bouche le nez

Gabriel est trempé, mais heureux !

J'ai beaucoup beaucoup cherché à prendre en photo cet oiseau au chant merveilleux durant tout notre séjour....en vain. Il ressemble à une pie, dont il a la taille, mais quel chant !

Parfois, on croise des minis-cratères qui intéressent drôlement les enfants :

La végétation est elle aussi exceptionnelle, avec une belle couleur orange :

Le chemin est détrempé, tant pis !

Nan nan on n'ira pas là !

100° ??? ok on n'y va pas ! (d't'façon avec l'odeur....  )

Oh un lac vert !

Ah bon ça sent mauvais ?

Ces paysages sont incroyables !



ça fume ça fume....

...et c'est toujours aussi chaud !

Les oiseaux nichent le long de la paroi pour profiter de la chaleur :

La couleur verte est très très marquée ici !



Retour par la boutique, où Baptiste m’offre une belle veste polaire toute douce à l’intérieur (moumoutée....comme les vaches quoi.... ).

Gabriel sera heureux comme tout avec un tiki maori !

Nous déjeunons bien au chaud sous la pluie battante et on prend notre temps avant de repartir, on n’est pas pressés, Rotorua n’est qu’à 30km.

Il pleut, il pleut, bergèreuh..... 

Le centre-ville de Rotorua me plait bien, mais les magasins sont en grande partie fermés, on est dimanche. Dans toute la Nouvelle-Zélande, les grandes surfaces sont ouvertes 7 jours sur 7 et de 6h à 23h !!!

On trouve un macdo pour la connexion internet et je photographie un magasin de tissus (ben quoi, on ne se refait pas ! ). Je n'avais jamais vu des tissus présentés de cette façon, j'adooooore :

Nous arrivons au camping en passant devant la luge que je veux absolument faire ici. L’aire de jeux est grande et sympa mais tout est trempé, il pleut encore ! On goûte avec des gâteaux et muffins (entre 0,90 et 1$50 chaque !!!!) trop trop bons !  On le fera plusieurs fois mais je ne prendrai pas de photo à chaque fois(ben oui ça fait mal après de regarder ces photos là )

On se couche fatigués mais contents, avec, dehors : pluie, vent, froid ….et ça durera toute la nuit.

Réveil avec -1° à l'extérieur !!! On ne sait pas encore ce qu'on va faire de la journée.

A 9h30, Loïcia et Gabriel profitent une dernière fois du bassin d'eau thermale chaude, puis nous partons vers Huka Falls: les gigantesques chutes d'eau.

C'est très impressionnant. Le cours d'eau passe d'une largeur de 100m à une largeur de 20m, d'où un débit de 22.000l à la seconde ! L'eau, gorgée de bulles d'oxygène, est turquoise. Nous partons faire une balade d'1h le long du cours d'eau, ce qui nous fait 3km.

Vous trouvez que les enfants ont l'air frigoriés ? c'est normal, ils le sont !



Nous regardons le Jet Boat venir tout au bord de la cascade mais ce ne sera pas pour nous : il faut débourser 99$ par adulte et 59$ par enfant !

Nous déjeunons devant les craters of the moons avant d'y aller.

Ici également, les chevaux ont revêtu leurs plus beaux atours :

Une bruine tombe mais ne gâche pas notre promenade de plus d'1h (là aussi = 3km) à travers le parcours entièrement en bois, entre les cratères.

Ça fait un bruit bizarre quand on entend la boue bouillir : comme ma bouilloire quand je me prépare un thé !   La fumée sent le soufre (ah hum....l'oeuf pourri quoi... ). On ne peut pas approcher de trop près, c'est dangereux.

On se sent seuls au monde, c'est rigolo !

et on est seuls au monde nan ?



Il bruine, il fait froid, l'odeur est difficile par moment....et bien tout le monde est content malgré tout !

Ouh, y'a même une tête de mort !

Mais le chemin est si bien balisé qu'il est facile de respecter les pancartes :

Hugo, seul au monde au mileu des "cratères de la lune"....le voyez-vous ?

Là, ça boue !

On a traversé tout ça, trop forts !

Bye-bye les Craters of the Moon !

Ensuite, comme il est tôt, nous partons un peu dans le centre-ville de Taupo. J'ai vu la pub d'un magasin de patchwork Bernina, je voudrais voir s'ils ont des tissus typiques de la Nouvelle-Zélande. Il est tôt mais ça ferme tôt, on est samedi...Il y a effectivement des tissus néozélandais mais le magasin ferme. Je choisis à la hâte un coupon "kiwi". Je ne regrette pas mon choix, mais j'aurais dû en prendre 2 et différents !

Retour au camping de Taupo, pour la plus grande joie de Loïcia et Gabriel qui partent s'amuser dès notre arrivée dans l'aire de jeux. En fin de soirée, ils vont dans le bassin d'eau chaude avec Baptiste. Je tente de les rejoindre 3 fois mais il y a trop de monde, dommage !



 Les bijoux : l'art des maoris est très différents de l'art tahitien. Les bijoux sont en jade. C'est joli mais....rendons à César ce qui appartient à César : j'ai acquis à Tahiti le goût des beaux bijoux, qui sont, il faut l'avouer, plus jolis que ceux de NZ ! Pas dépenses de ce côté-là donc !

Réveil froiiiiiid ! Le bloc sanitaire est sympa mais il est aussi le plus glacial qu'on ait eux jusque-là. Mais même plus peur, ça le fait ! Il doit faire à peu près...0° pour se déshabiller, c'est pas graf ! Peu après 8h30, on grimpe avec le camping-car à la station de ski, seulement 6km plus haut.

Les pistes ouvrent à 8h30 et il y a déjà beaucoup de monde.

Nous allons skier sur le versant "familial" du Mont Ruapehu, qui culmine à 2797m d'altitude. Nous, nous sommes plus bas. C'est l'un des rares endroits au monde où on skie sur un volcan encore actif  . Il y a normalement des pancartes qui signalent le risque d'éruption volcanique, mais on ne les verra pas.

A 9h30, on est prêt : Hugo est tout équipé pour faire du snow-board (chaussures, snowboard, veste) et pour nous 4, c'est de la luge. Enfin nous 4...moi j'abandonne très vite. Ce n'est pas pour moi, je n'y arrive pas, j'ai froid, je n'aime pas me gameller...On ne peut pas tout aimer non plus hein.

Pour accéder à la piste, on descend en télésièges ! Cette partie des pistes est gratuite.

Nous louons les luges (20$/luge) mais pour ceux qui viennent avec la leur, c'est gratuit. Hugo doit monter en télésiège sur sa piste, puis avec une sorte d'escalator ...et c'est la descente.



Il descend là, de dos, il se débrouille bien pour une 1ère fois !

Nous, nous avons 2 pistes, une facile et une plus difficile : à gauche la difficile, à droire la "facile" (où je me prendrais quand même de belles gamelles !....mais personne n'a pris de photo, mon honneur est sauf, ah ah !)

Gabriel et Loïcia se sont éclatés, Gabriel n'ayant aucune peur ! Je les filme et les prends en photo (sauf que persuadée l'avoir beaucoup filmé....et bien je n'ai pas filmé Gabriel dans ses descentes à fond la caisse....ppffff, soupir de gros regrets...). Le plus dur pour eux, c'est de tout remonter à pied à chaque fois. Sur la photo, on voit Gabriel qui remonte tout au fond :

La piste de snowboard :

 On n'oublie pas de faire des boules de neige :



Vers 11h, Hugo vient lui aussi faire de la luge.

Je crois que j'aurais plus aimé en étant équipée, au moins de pantalons de neige. Nous avons vite eu froid aux mains, aux pieds (sauf pour Loïcia,  Béa !), partout ! ça ne les a pas empêchés de s'éclater :

  Une dernière descente parce que c'est juste trop bien :

A midi, tout le monde est crevé ! Retour dans le camping-car pour manger des sandwichs. Là, on s'aperçoit que le chauffage au gaz ne fonctionne pas, une fois de plus.

Tant pis, la vue est tellement belle !

Appel à Kea qui nous oriente vers un garage là où nous nous rendons : au lac Taupo (se prononce "ta-ou-po"). C'est parti pour 90km de route, nettement moins longue et sinueuse qu'hier, ouf !

Voici une des pancartes de virage avec la vitesse conseillée. Plus le chiffre est bas, plus le virage est serré :



Le lac est immense, on croirait que c'est une mer.

A 15h, c'est l'arrivée au garage, jusqu'à...16h. Le garagiste nous explique que ça vient de la batterie qui n'est pas assez performante. Pas de notre faute donc.

Un grand plein de courses et c'est le camping, vraiment chouette, avec 2 trampolines pour les enfants et...un bassin d'eau thermale chaude ! Je n'irai pas, fait trop froid à l'extérieur. Le camping est joli et bien aménagé. Les t° chutent vite !

 Même pas fatigués après une matinée de luge !

ici le kiwi se repose après avoir skié   :

Côté sanitaire, on est gâté avec une vraie salle de bain familiale, la chance !

 Le soleil se couche, moment de calme, joli :

Tout le monde profite du bassin d'eau chaude. Prendre un bain très chaud (voyez la vapeur !) ça fait carrément du bien :

La tête à l’envers :

Si on regarde sur une mappemonde, on a la tête en bas….et tout se retrouve inversé. Au plus fort de la journée, le soleil n’est pas au sud mais au nord. On roule à l’envers, on prend les ronds-points à l’envers, certaines intersections sont « délicates » et on se mélange. Et même les verrous dans les toilettes sont à l’envers !

Beaucoup de choses sont inversées et se retrouvent, du même coup, à mon endroit de gauchère ! Yeah !

Réveil sous....ben tout est gelé ! On n'a pas eu froid pour autant.

Les douches sont sympas et rigolotes côté fille : tout est ROSE ! Portes, rideaux de douche, tapis de sol, murs...et partout partout, des plantes, laissant à peine de quoi poser les trousses de toilette !

Ce matin, on part pour plus de 200km vers les pistes de Whakapapa Village.

Les petits points blancs, ce sont des moutons, partout, partout !



Ah il y a des vaches aussi :



Ça ne fait pas énormément de km, sauf que ce n'est pas une belle route, elle est très sinueuse. On va vite s'en rendre compte : elle tourne, elle vire, elle serpente...c'est la route du monde perdu et elle mérite bien son nom !

Il y a des gens qui vivent ici ?????

On rentre là ? ça passe ?????



Ouhouhhhh !

Ah et bien si, on est passé !



On s'arrête à mi-chemin, avec tous plus ou moins mal au cœur, pour déjeuner. Le temps de passer une zone protégée...la route n'en est même plus une, c'est à peine un chemin de terre et nous voilà à faire du 4 X 4 en camping-car !

C'est aussi une zone désertique. Nous roulerons des dizaines de kms sans croiser qui que ce soit, même plus des vaches (c'est un signe !). Mieux vaut ne pas tomber en panne...

En Nouvelle-Zélande, il y a souvent une vitesse recommandée sur les pancartes des virages. Ici, ça descend à….15km/h, c’est dire comme les virages sont serrés !

On se dit qu'on pourrait poser un village de hobbits n'importe où, ça le fait !

Après déjeuner, on retrouve les champs de vaches, de moutons et aussi quelques champs.... d'oies !

La montagne se dessine. Ce soir on y dort, demain, on va (re)voir la neige !

Le kiwi est un animal nocturne, attention à ne pas l'écraser de nuit !

Mais parfois, il fait du ski et c'est nettement plus rigolo !

La route a été longue et nous sommes contents d'arriver à Whakapapa. Le camping est très joli, en bas des pistes de ski et Hugo a très envie de monter dès ce soir. Nous sommes bien placés, tout près des sanitaires et en bordure d'une rivière, c'est très joli ! Là aussi, bien que ce ne soit pas indiqué sur le plan du camping, il y a un grand trampoline et une aire de jeux. Une grande cuisine (chauffée, c'est la 1ère fois pour nous) accueille ceux qui veulent chauffer leur repas.

Seul hic : pas de magasins pour faire les courses et les placards sont vides. Il faut retourner plus bas à 16km pour trouver une station qui offre un peu de courses, mais pas tout pour nous...tant pis !

On se couche avec les 2 chauffages cette fois et une couverture supplémentaire. On sent bien qu'on est en montagne.

Ce soir, on prépare les jours à venir (ce coin devient notre lit le soir) avec les cartes et guides :



 L'espace des enfants quand on roule, qui devient le lit de Loïcia le soir :

La capucine où dorment les garçons (naaaaaaan ce n'est pas en bazar, n'importe quoi  !):

Les calculs :

Si j’arrive à calculer la valeur dollars/euros, je me mélange quand il faut faire dollars/euros/francs pacifiques ! Parce que c’est bien joli de calculer en euros…encore faudrait-il que ça nous parle !

Pareil pour les horaires : on est à +22h de Tahiti, ça fait en gros à -2h, ce qui fait à +10h de la France….enfin je crois ! On a sauté une journée entière en venant et on va remonter dans le temps au retour ! Que c’est compliqué par moment !

Bouhouh la journée commence mal : on a de gros soucis avec la pompe à eau : plus d'eau, plus de chasse d'eau, et la pompe qui se met en marche et ne s'arrête plus...

La vue de la "cuisine" du camping-car, y'a pire hein  :

Nous qui voulions partir tôt en randonnée, c'est fichu. A 9h30, on est au garage à camper-vans sur lequel nous envoie Kea, mais on perd du temps. C'est dommage, il fait très beau et bon ! La réparation dure longtemps et il est déjà 11h quand on prend enfin la route.

J'en ai profité pour terminer l'intérieur du Tifaifai de Loïcia. Reste à coudre tout le tour. On a de la chance malgré tout : en France, on nous aurait dit « passez demain, ce n’est pas possible aujourd’hui ! ». A Tahiti, le mécano aurait démonté le moteur et nous aurait regardé d’un air navré en nous disant « je ne sais pas réparer ça ! Et en plus, je ne suis pas sûr de pouvoir le remonter hein ! » Finalement, on a de la chance d’être ici, ah ah !

Direction : le Mont Egmunt.



On déjeune dans le camping-car sur le parking. Il fait très froid, un vent glacial souffle, mais c'est beau avec cette vue sur la montagne enneigée !

Vers 13h, après avoir acheté une carte et demandé quel parcours nous pouvions faire avec des enfants, on part, emmitouflés, pour la plus "courte" promenade, celle de 2h.

Paradoxalement, on commence par descendre :

Décors à tomber et dépaysement total :

Très vite, ça grimpe et c'est duuuur ! On n'a moins froid mais le vent reste glacial.

A mi-parcours, on se rend compte qu'on marche sur une crête de montagne, avec les pentes abruptes de chaque côté du petit chemin, impressionnant !

Le Mont Egmunt étant aussi une réserve naturelle, on trouve aussi des pièges à nuisibles un peu partout :

Qu'est-ce que c'est beau !



Gabriel est sur la crête. De chaque côté, c'est le vide (naaaaaaaan ça ne fait pas peur, pfff, pensez donc !.....euh, je l'ai juste lâché le temps de prendre la photo et puis je l'ai re-cramponné à mort....) :

Pareil là, mais ils n'ont pas la moindre peur les zingrats ! Ils se marrent juste parce que j'ai la trouille qu'ils tombent :

Mais ça vaut tellement la peine !

Au fond, tout au fond, on voit la mer de Tasman :



On grimpe encore jusqu'au "point de vue"(dans la neige !), le temps de prendre qqs photos.

Loin loin loin là-bas....c'est le refuge avec notre camping-car sur le parking !



Voilà 1h30 qu'on marche et on entame la descente, parfois dans la neige.



On trouve de nombreux pièges à rats sur les chemins, dont un avec un rat mort dedans. Aucun chant d'oiseau, c'est bizarre.

Les sentiers sont incroyablement bien construits et entretenus. On imagine les années de travail pour construire les marches, les ponts, les passerelles et les déviations d'eau ! Rien n'est abîmé, tout est impeccable, balisé et on ne se perd pas. Chapeau bas !

Pause méritée :

Et c'est reparti !



Pas si fatigués que ça puisqu'ils font encore les andouilles !



Retour au camping-car, pour se réchauffer autour d'un chocolat brûlant. On a marché 2h02 pour le parcours de 2h...la grande clâsse ! Le parcours était de 4km, pas mal !

Puis on part jusqu'au camping de Stratford, à 44km de là. On appréhende un peu, parce que c'est le seul camping de la ville...mais ça va. C'est vieillot, mais propre et trèèèèès kitch ! Tout est rose : les sanitaires, les rideaux, les tapis ! De toute façon, on ne verra pas grand-chose, puisqu'on reprend la route tôt demain pour faire plus de 300km vers le lac Taupo (qu'on a tous tendance à prononcer "Téa-ou-po", comme à Tahiti) pour les baignades en eau chaude de source et le ski.

 Les maisons sur la route :

Toujours les vaches partout :

Et les chevaux avec leur couverture :

Stratford est une jolie ville, dont le nom a été donné en hommage à la ville de naissance de Shakespeare. Tous les noms de rues ont un lien avec lui et la belle horloge du centre-ville sonne toutes les 2h en laissant apparaitre Roméo et Juliette au balcon le matin ! On ne le verra sans doute pas, il faudrait qu'on soit partis pour 10h.

 Ce marquage au sol nous fera quelques petites frayeurs. Triangle retourné avec la pointe vers nous, il signale un stop et sur le moment on aura souvent l'impression de voir une flèche qui nous indique qu'on est à l'envers sur la route. ça ne dure qu'à peine une seconde, mais l'effet sur le coeur est redoutable !

GPS :

Ah la dame du GPS ! Elle me fait bien rire. En pleine montagne sur les routes perdues, elle nous place en plein champ ou en pleine forêt et nous demande de « faire demi-tour avec prudence », ah ah ! Parfois en pleine ville elle se perd et n’admet pas ne plus trouver sa route alors elle nous place n’importe comment sur l’écran et nous demande mine de rien si on souhaite rejoindre la route !

Si on ne suit pas ses indications, elle tente de nous ramener vers la bonne route sans jamais s’énerver !