J'ai l'impression que tous mes auteurs préférés sortent des romans en ce moment !

Voici le dernier de Pierre Lemaître, qui est aussi son tout premier roman policier, écrit en 1985 :

336 pages, paru en mai 2021

Il est jubilatoire !

Mathilde a 63 ans. Son métier est et a toujours été : tueuse à gage.

Sauf qu'elle vieillit et que sa mémoire commence à lui jouer des tours. Elle commet des bêtises, a des oublis....

Elle se promène toujours accompagnée de son chien Ludo, un Dalmatien pas très futé mais gentil.

Malgré son cerveau qui s'en va, elle reste suffisamment lucide pour ne pas se faire prendre.

Mais elle commence à mettre à mal le réseau qui lui confie ses missions, notamment le Commandant, son supérieur, envers qui elle a toujours eu un penchant réciproque.

Sur sa trace, se lance Vassiliev, un inspecteur très grand et très seul, triste aussi. Il est compétent mais laisse une impression (fausse) d'idiotie. Il rend visite régulièrement à un ancien préfet, atteint de démence sénile, qui a été son bienfaiteur.

La rencontre entre Mathilde et Vassiliev donnera un paquet d'étincelles !

C'est vraiment drôle à lire !

On replonge en 1985, une époque sans portables, sans recherches ADN, mais avec des cabines téléphoniques !

Oh là là, laissez-vous embarquer !

378 pages, paru en mai 2021

Juliane a une vie très carrée, très organisée. Elle est mariée à un homme adorable, a un fils, Gaëtan, tout va bien.

La seule ombre au tableau est peut-être qu'elle ne voit plus son père Jean depuis 8 mois.

Et puis un jour, elle est appelée : Jean est à la rue, sa maison a entièrement brûlé. Elle n'a pas le choix : elle doit l'accueillir chez elle. Enfin Jean et son chien Apache ! Il n'appelle pas Juliane par son prénom mais toujours Microbe.

La cohabitation commence, cahotique et toujours avec humour et qu'est-ce qu'on rit en lisant !

Puis, petit à petit, Juliane se rend compte que qeulque chose ne va pas, que Jean déraille. Rien de flagrant, juste une intuition, puis une certitude. Alors elle décide, devant ce père qui s'en va par petits bouts, de profiter de chaque instant.

Le sujet est grave et pourtant, avec quel humour Virginie Grimaldi nous entraîne dans cette histoire qui est tout sauf triste !

Les liens se créent et des souvenirs s'installent pour le petit Charlie, grand fan de ce grand-père fantasque et imprévisible. Soutenue par Gaëtan, Juliane va de rendez-vous médicaux en examens, et même dans ces moments de diagnostic difficile à entendre, on sourit !

Les relations entre Jean et son ex-femme sont tellement drôles ! De même que les mauvaises relations que Jean s'évertue à entretenir avec le voisin, M. Colin !

On rit et on pleure, alors que le sujet est sérieux. Mais ce n'est pas de la dérision ou de la légèreté, c'est juste une formidable écriture, qui parvient à rendre acceptables et beaux les moments les plus compliqués. Je l'ai dévoré !

A LIIIIIIIIIIIIRE !!!!

Et si on commençait ce mois de juin par de la poésie ?

Quand j'ai vu que Baptiste Beaulieu sortait un nouveau roman, j'ai dansé de joie (sur mon canapé) et j'ai sauté dessus (de mon canapé....) :

342 pages, paru en mai 2021

C'est mon auteur chouchou. Donc je n'ai pas lu le résumé.

Et je me suis retrouvée complètement désarçonnée. Rien à voir avec ce qu'il a écrit jusque-là.

C'est l'histoire d'Eugénie et Joséphin.

Ils se rencontrent sur le quai d'une gare.

Commence alors une belle histoire. Mais pas que. Une danse, une ronde.

Eugénie est une inventrice. Confinée d'elle même dans son appartement, elle s'inventer, se réinvente. Se méfie de tout. Surtout des hommes. Ces hommes qui lui ont coupé les ailes. Les gens qui lui ont dit et répété qu'elle était trop grosse, pas adaptée, moche. Elle ne prend pas soin d'elle, elle ne s'aime pas, on le lui a tellement répété : elle n'est pas aimable. Elle est grosse. Elle ne se sent pas grosse. Non. On le lui a dit, répété, de son enfance à l'âge adulte, de sa famille aux soignants. Forcément, elle a fini par y croire ! D'ailleurs elle a perdu des mots, les mots gais comme bonheur, amour, soleil. Elle ne peut plus, ne sait plus les prononcer.

Et là, paf, sur le quai de la gare, elle rencontre Joséphin, le chauffeur de taxi venu la chercher. C'est un coup de foudre, silencieux du côté de Joséphin. Il ne parle pas. Enfin si, il parle.....lorsqu'il fait tourner la céramique, lorsqu'il créé des merveilles sur son tour. Il déverse dans ses créations tout ce qu'il ne sait pas, ne sait plus dire, exprimer.

Et voilà ces deux-là embarqués dans une belle histoire. Ils pansent leurs blessures les mains dans la terre.

Et le roman est un conte, une ronde, une ritournelle, comme s'ils se connaissaient, s'étaient toujours connus, attendus.

La poésie, l'enchantement, sont partout, à chaque page du roman, de façon inattendue. Chaque mot est pesé, soupesé et tombe juste. J'ai souvent relu des phrases deux, trois fois, juste parce qu'elles chantaient bien, parce que la tournure était parfaite. On perd le fil du temps dans ce livre, on est touché, enchanté, emporté !

Inutile de vous dire que j'ai adoré, vous l'avez compris !

J'avais envie/besoin de bienveillance :

384 pages, paru en janvier 2020, existe en poche.

Cette lecture a été parfaite au moment où j'ai lu ce roman !

On alterne entre 2018 et 1964.

En 2018, Sam est journaliste. Il assiste à la remontée d'une péniche qui a sombré à Lyon en 1964. Y travaillait alors une jeune directrice, qui a eu ensuite une immense carrière. Mais elle a également utilisé cette notoriété pour des œuvres de bienfaisance. Sam parvient à décrocher des entretiens avec la dame de 85 ans, qui lui raconte le début de son parcours.

En 1964, elle est jeune directrice et tout se passe subitement mal pour elle. Sibylle a été promue un peu par hasard. Timide, effacée, elle ne sait pas s'affirmer. Son patron lui donne 10 jours pour remettre à flot les comptes de la péniche. Son amoureux, un des serveurs, pense que leur relation touche à son terme.

Tout va mal pour elle. C'est alors qu'elle retombe sur un ancien lycéen, qui était encore plus effacé qu'elle à l'époque. Là, elle a du mal à le reconnaître : il est charismatique, solaire, sûr de lui. Intriguée, elle l'interroge et il lui donne son secret : des séances d'hypnose avec une mystérieuse confrérie des Kellia. 

Sibylle n'a rien à perdre. Elle s'y rend et commence un parcours initiatique hors du commun.

C'est un roman sur les personnalités, les qualités, les défauts, l'écoute qu'on peut donner et attendre. Un roman feel good qui permet d'apprendre et de relativiser.

Un très bon cru de Laurent Gounelle !

Connaissant Jodi Picoult, j'étais sûre de ne pas être déçue. Effectivement !

651 pages, paru en 2013, existe en poche

Sage Singer est une jeune femme effacée, qui vit la nuit en tant que boulangère. C'est son choix : vivre cachée. Suite à un accident de la route, elle a une cicatrice sur le côté droit du visage et se focalise dessus, persuadée que les gens ne voient que cela. Pour se punir encore, elle vit une relation cachée avec un homme marié, ce que réprouve son amie et employeure. Mais en vain.

Un jour, au cours d'une séance dans un groupe de soutien, Sage rencontre Josef Weber. Le vieil homme est là pour surmonter le décès de sa femme. Sage et Josef sympathisent et le vieux monsieur lui demande un acte très particulier : le tuer.

Il s'appelait Reiner Hartmann et était SS, cruel, dans un camp de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Décontenancée par cette demande, Sage fait appel à Léo Stein, un spécialiste des procès d'anciens nazis.

Comment réagir face à cette demande ? Josef a-t-il choisi Sage par hasard ? Par affinité ? Parce qu'elle est juive ?

Elle ne pratique pas mais se rend compte qu'elle connait très peu l'histoire de sa grand-mère Minka, qui a été déportée dans un camp.

Sage va remonter l'histoire de Josef/Reiner, et celle de sa grand-mère en parallèle. Pour comprendre.

Et les récits sont passionnants.

Jodi Picoult décrit avec une grande précision cette période particulière : la cruauté, la détention, les petits bonheurs, l'espoir, la culpabilité et les 650 pages filent et défilent, nous emmenant loin de tout, hors du temps.

Qui sait comment on réagirait face à une telle demande ?

Difficile de trouver un roman aussi génial que Trois ! Alors j'ai enchainé un peu au hasard je l'avoue :

304 pages, paru en janvier 2021

Émile vit avec Jeanne depuis 7 ans. C'est une passion, un grand amour.

Mais Jeanne ne sait pas tout du passé de son compagnon.

Émile a été condamné à 13 ans de prison, pour un meurtre dont il ne se rappelle rien, accusé d'avoir tué une femme qu'il connaissait à peine. Elle a été retrouvé morte, assassinée, à côté de lui. Sauf qu'il avait tellement bu, qu'il n'a aucun souvenir de ce qu'il s'est passé pendant cette heure où tout s'est déroulé. Rien, pas une bribe, rien, le trou noir. Il ne sait même pas qui était cette Louise.

Il a fini par se persuader qu'il l'avait tuée, puisque tout le monde le dit. Même s'il ne comprend pas, parce qu'il n'est pas capable d'une telle violence. Mais il accepte le verdict et purge sa peine. Ses deux meilleurs amis, Manon et Paul, se montrent très présents et l'aident à tenir. Paul déploie des trésors de créativité pour qu'Émile tienne bon et finisse par sortir.

Un jour, une journaliste, Sandra, envoie un courrier à Émile : elle voudrait écrire son histoire, l'aider, comprendre. Jeanne tombe sur ce courrier et s'en va.

Les chapitres alternent entre le présent, le passé et le futur et les morceaux de ce puzzle se mettent en place pour Émile comme pour nous, retraçant une histoire dont chaque personnage avait un élément sans le savoir ou sans oser le mettre en commun avec les autres, parfois volontairement, parfois non.

La fin ne m'a pas totalement surprise mais cela reste un bon roman, bien mené, bien écrit.

Si vous n'allez pas en courant chercher ce roman, vous passez à côté de quelque chose !

672 pages, paru en mars 2021

Ils sont trois : Nina, Etienne et Adrien.

Ils ont fait leur rentrée de CM2 ensemble, Nina a réuni et formé ce trio. Ils sont inséparables. Nina, solaire, élevée par son grand-père facteur. Etienne, fils de bonne famille, mal aimé par son père, beau naturellement. Adrien, élevé par sa mère, effacé, silencieux, mais adoré par Nina. Ils passent leurs années de collège, de lycée ensemble, ils ont des projets après le BAC. Ils sont enviés, jalousés, parce que leur amitié est un roc que rien n'atteint. L'un ne se déplace pas sans les autres, l'un ne fait rien sans les autres, et ils grandissent les uns chez les autres, formant un tout.

Et puis l'été de leurs 18 ans, 2 faits graves se produisent dans le village, le trio explose et ils se perdent de vue.

On navigue dans les années, on fait des allers-retours, on ne quitte plus ce roman !

On les retrouve en 2017 : Etienne s'est marié, il est devenu inspecteur, il est fier de son parcours, il a un fils. Adrien est toujours aussi effacé, alors qu'il a connu un succès incroyable. Nina dirige un refuge pour animaux, toujours dans le village, alors que les garçons en son partis.

Se connaissaient-ils vraiment ? Pourquoi ont-ils laissé le temps passer sans se revoir ? Que s'est-il vraiment passé en août 1994 ?

Derrière l'histoire, derrière cette écriture formidable, il y a les problèmes engendrés par ce qu'on ne dit pas, ce qui se tait, ce qui n'est pas compris, ce qu'on pense que les autres savent et pas du tout, toutes ces choses mises bout à bout, qui peuvent détruire des vies, juste à cause de malentendus.

Il y a aussi la vraie amitié, la vraie solidarité, le soutien, et la perversion et la méchanceté.

Il y a les joies, les peines, les chansons, les rires, les joies petites et grandes, les qualités, les défauts, danser de joie, les cachotteries, les envies de faire plaisir.

C'est un roman exceptionnel, aussi formidable et incontournable que "Changer l'eau des fleurs" de la même auteure, qui pour moi était le plus beau roman que j'ai lu. Allez, je le mets en premier bis ou en deuxième position rapprochée !

La seule difficulté ensuite, c'est : mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir lire ?????

Non seulement j'aime l'écriture de Delphine de Vigan, mais le thème abordé ici m'intriguait. Alors je l'ai lu presque dès sa sortie :

352 pages, paru en mars 2021

On suit les histoires parallèles mais différentes de Mélanie et Clara.

Toutes les deux ont le même âge, toutes les deux avaient 17 ans lorsque sont apparues les premières émissions de téléréalité, notamment le Loft. Sauf que l'impact sur elles a été radicalement opposé.

Chez Clara, qui a grandi dans une famille "réac", la téléréalité a été expliquée, décortiquée....et bannie. Clara s'engage dans la police et est une très bonne inspectrice.

Chez Mélanie, l'impact est considérable. Pour elle, cette forme de célébrité rapide devient le St Graal et elle fera tout, absolument tout, pour y parvenir. Après un premier échec qui la marquera, elle créé sa propre chaîne Youtube après la naissance de ses enfants, et parvient à un succès phénoménal. Sammy et Kimmy, qu'elle met en scène à longueur de journée, ont leurs abonnés, leurs sponsors, et rapportent des millions à leur parents.

Sauf qu'un jour, à la suite d'une partie de cache-cache avec les enfants de leur résidence, Kimmy disparaît subitement. Sammy est dévasté, il n'a pas assez veillé sur sa petite soeur de 6 ans. Alors qu'il n'en a que 8....

Mélanie et Clara vont donc faire connaissance avec ce drame terrible.

De multiples sujets sont abordés ici : l'image, le succès, la mise en valeur avec tous les risques encourus, l'exploitation commerciale et humaine des enfants, le travail dissimulé, l'épuisement de ces enfants, les conséquences à court et long terme.

Un roman passionnant, parfaitement plausible malheureusement, qui met en lumière un aspect méconnu mais évident du succès de ces enfants stars, avec un regard neutre, qui laisse tout loisir au lecteur de se forger sa propre opinion. Je ne regarde pas ces vidéos et franchement,  après cette lecture, ça me conforte dans mon idée !

Lisez-le, c'est aussi effrayant que réaliste !

J'ai enchaîné directement sur la suite de Beignets de tomates vertes, parce qu'il est difficile de quitter Idgie, Ruth, Buddy et tous les autres. Je l'ai lu tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps de le mettre dans la colonne des lectures en cours :

336 pages, paru en mars 2021

Cette fois on suit les parcours des différents personnages jusqu'à nos jours, mais on revient aussi dans les années 30, avec d'autres anecdotes très drôles sur Idgie. On passe dans les années 50 en suivant la suite actuellement.

Il n'est encore parfois question d'Evelyn et de sa vie, mais on suit surtout celle de Buddy et sa femme Peggy, puis de leur fille Ruthy et de sa famille. Buddy a vieilli et on sent bien l'influence d'Idgie sur son parcours de vie, lui le petit "manchot" qui n'en a jamais été malheureux.

Passer d'une période à l'autre n'est absolument pas gênant. On ne se perd pas. Cette fois on parle de la société, de la place de chacun, du déclin de Whistle Stop à cause de la fermeture de la gare et de ses conséquences. Des liens que chacun a tenté de conserver malgré la distance, etc. La postière a déménagé mais continue à tenir sa gazette fidèlement, permettant aux habitants d'avoir des nouvelles des uns et des autres et de maintenir le lien.

Encore une fois je suis tombée dedans et je l'ai dévoré, en deux soirées. Impossible de le lâcher, d'autant que j'avais bien en tête le premier tome. Je me suis rendue compte qu'il n'a d'ailleurs pas vieilli du tout, ce qui est incroyable et rare.

Si vous avez aimé Beignets de tomates vertes, foncez ! Si vous ne l'avez pas lu, n'hésitez pas à avaler les deux tomes l'un après l'autre, pour s'évader à Whistle Stop et que ça fait du bien !

Quand le tome 2 est paru, le tome 1 a été réédité. C'était l'occasion de le lire enfin. J'avais adoré le film, sorti il y a plus de 30 ans (😱😱😱) mais jamais lu le roman :

496 pages, paru en 1987, réédité cette année.

Probablement parce que je n'étais pas bien du tout à ce moment là, le début du roman m'a perdue. Alors, étant donné que c'était un "vieux" film, je pensais le trouver sur Youtube. Oui, sans problème. Après l'avoir visionné, j'ai pu me laisser embarquer dans le livre.

Le roman navigue entre la fin des années 1980 et les années 1930. 

En 1986, on est dans une maison de retraite. Mme Threadgood y fait la connaissance d'Evelyn. Celle-ci accompagne son mari, qui vient rendre visite chaque dimanche à sa mère. Mais la vieille femme refuse de voir Evelyn. Alors elle patiente dans un salon. C'est là qu'elle fait la connaissance de Mme Threadgood, qui lui raconte l'histoire d'Idgie et Ruth. Elles tenaient ensemble le café de Whistle Stop, en Alabama. Evelyn est totalement embarquée dans cette histoire et attend le dimanche avec une grande impatience.

Au-delà du récit d'une femme âgée, des thèmes importants sont abordés : la condition des femmes dans les années 30, la bienveillance de certaines personnes, le racisme, la grande crise, la pauvreté extrême, l'homosexualité, le handicap, l'alcoolisme, la prostitution, les accidents.

Idgie est une femme incroyable, capable de récolter du miel dans un arbre sans une seule piqûre. Ruth la surnommait "La charmeuse d'abeilles". Elle ne craint rien et est capable de se battre pour les causes qu'elle estime justes.

Ce récit va totalement changer la vie d'Evelyn, qui était à un croisement et ne savait quel chemin prendre. Mme Threadgood va lui redonner confiance en elle, en ses capacités, en sa qualité de femme (quand on pense que ne pas se laisser marcher sur les pieds était révolutionnaire dans les années 80, on mesure le chemin parcouru !) et ne plus avoir peur de ses choix.

Elle va aussi profondément s'attacher à Mme Threadgood et lui apporter des tas de petits bonheurs hebdomadaires.

À la fin du roman, il y a plusieurs recettes !

À lire évidemment, parce que cela permet d'enchaîner sur la suite, mais aussi pour réaliser les changements intervenus dans la société sur plusieurs générations.

A lire pour brailler "Towandaaaaaaaaaaa !" au premier crétin qui le méritera ! 😁